vendredi 17 juillet 2015

Les arbres ornementaux seraient un facteur de progression des ravageurs des forêts

Nature / Ecologie  |    |  Déborah Paquet
 
 L'Institut national de recherche agronomique (Inra France) a publié une étude portant sur la dispersion de la chenille processionnaire du pin dans une zone de grandes cultures. Il en ressort que les corridors écologiques composés d'arbres "non forestiers" faciliterait la propagation du ravageur, friand des arbres forestiers.*
Les chercheurs de l'Inra ont étudié une parcelle de 484 km2 dans une zone de grandes cultures au nord de la Beauce. Ils ont procédé à l'inventaire exhaustif et à la cartographie de tous les arbres hôtes de la processionnaire du pin (pins, cèdres, sapin de Douglas). En déclinant les résultats obtenus à l'ensemble de la Beauce, soit 5.000 km2, il a été démontré que le maillage d'arbres dans les villes, villages et hameaux a permis à l'insecte de franchir ce territoire non forestier.

Ces travaux ouvrent "des perspectives en matière de gestion des paysages, y compris en zone urbaine, notamment par le choix des essences plantées par les gestionnaires publics ou les particuliers : les arbres choisis peuvent limiter ou au contraire favoriser l'expansion des organismes nuisibles", analyse l'Inra.

 Source: http://www.actu-environnement.com/ae/news/inra-ravageur-processionnaire-pin-foret-arbres-ornementaux-24984.php4

D é c l a r a t i o n d e M o n t p e l l i e r t e r r e s e t c h a n g e m e n t c l i m a t i q u e

jeudi 16 juillet 2015

Protection phytosanitaire: Alerte au Boufaroua à Biskra

Publié le 15 juillet 2015

L’infestation des palmeraies par cet acarien est toujours très redoutée par les producteurs de dattes, tant les dégâts peuvent être importants.

Alertés de la présence d’un important foyer de prolifération de Boufaroua (Oligonychus afrasiaticus), redoutable acarien ravageur du palmier-dattier, dans les palmeraies d’El Baadj dans la commune d’Oum Tiour, wilaya de d’El Oued, les techniciens de l’Institut national de protection des végétaux (INPV) de Feliache, dans la commune de Biskra, sont actuellement à pied d’œuvre pour traiter cette région et circonscrire la progression de ce parasite, pouvant anéantir en quelques semaines toute une récolte de dattes, a-t-on appris de sources fiables.

Cet acridien tisse une toile grisâtre et visqueuse autour des dattes, en suce la chair en voie de maturation et y pond des milliers de larves.
Si le palmier n’est pas traité, les régimes sont rapidement colonisés et la production est irrémédiablement perdue. Etant proche de Biskra où prolifèrent plus de 4,2 millions de palmiers-dattiers, dont 60% sont de la variété de la Deglet nour, particulièrement sensible et prisée par Boufaroua, cette zone tampon située entre les wilayas de Oued Souf et de Biskra est ainsi au centre de tous les intérêts de l’INPV de Feliache, qui a en charge la protection des espèces végétales des wilayas d’Illizi, Oued Souf, Khenchela et Biskra.
S’appuyant sur des données et des statistiques fiables, ainsi que sur un système d’alerte éprouvé, l’INPV s’assure de la véracité des faits, identifie la nature du ravageur et l’ampleur de ses foyers d’infestation et déclenche la campagne de lutte phytosanitaire, avec la participation d’entreprises privées et d’agriculteurs. «Contre le Boufaraoua, l’épandage de produits biologiques acaricides à des moments précis de l’année se situant généralement aux mois de juin, juillet et août est le meilleur remède», expliquent les botanistes.
Concernant les palmeraies d’El Baadj, on rappelle que les conditions climatiques, le manque de vigilance des fellahs et le défaut de maintenance prophylactique des vieilles palmeraies de cette région ont favorisé cette infestation de Boufaraoua, toujours très redoutée par les producteurs de dattes tant les dégâts peuvent être importants.
Nécessitant la mobilisation de plusieurs équipes de techniciens et de manutentionnaires, ainsi que des moyens matériels conséquents, la lutte contre cet acarien et contre le myeloïs, un autre insecte déprédateur endémique du palmier-dattier, représente une part importante des activités de l’INPV s’occupant aussi de la lutte contre les invasions acridiennes.
A noter que dans le cadre de ses actions annuelles de protection préventive contre les ravageurs du palmier-dattier, cet organisme dépendant du ministère de l’Agriculture, a traité la saison écoulée quelque 400 000 palmiers dans la wilaya de Biskra et environ 140 000 autres dans celle d’Oued Souf. Cette année, le nombre de palmiers à traiter contre ces fléaux devrait être doublé rien que dans ces deux wilayas.
Hafedh Moussaoui
Source:  http://www.elwatan.com/regions/est/biskra/alerte-au-boufaroua-15-07-2015-299679_131.php

L'Inra France livre son rapport d'activité 2014

Pour information ci-joint le rapport d'activité de l'année 2014 de l'INRA France, composé en trois volumes consacrés à l'institut, à ses faits marquants scientifiques et à ses personnels et ressources financières, le rapport annuel permet de lire les résultats et la concrétisation des missions de l'Inra à travers trois prismes complémentaires.





Cahier 1 : Partager notre vision de la recherche agronomique

 Rapport d'activité 2014 : L'institut (vol. 1, PDF)

 

Cahier 2 : Des solutions pour les générations à venir

 Rapport d'activité 2014 : Les faits marquants scientifiques (vol. 2, PDF)

 

Cahier 3 : Préserver la dimension humaine

 Rapport d'activité : Les femmes, les hommes, les ressources (vol. 3, PDF)

 

Source:  http://institut.inra.fr


عيدكم مبارك





رشــــيــــد البويحياوي

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 12 au 16 juillet 2015





Télécharger la revue de presse hebdomadaire de cette semaine relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf:  https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnbDk2UlJsdHgtMkU/view?usp=sharing

mercredi 15 juillet 2015

Production de céréales: La planète manque de blé dur

Publié le 14/07/2015

La production mondiale de blé dur ne couvre plus le niveau de consommation depuis plusieurs années et tout porte à croire que la situation ne se redressera pas dans les prochains mois. Si le rapport de prix de cette céréale par rapport aux autres cultures est favorable, la filière est confrontée à des problèmes structurels.

 

« La montée des prix est un signal pour les producteurs français. Le marché mondial a besoin d'un accroissement de la production de blé dur, c'est une opportunité, en particulier pour les pays comme la France, où les rendements connaissent des variations interannuelles de faible ampleur ».
C'est en ces termes que FranceAgriMer conclut sa note de conjoncture publiée le 9 juillet dernier à l'issue du dernier conseil spécialisé Céréales. Le déclin de la production mondiale de blé dur est une réalité observée depuis des années alors que la demande existe. Elle est même peu sensible aux variations de prix des marchés.
Tous les pays producteurs de blé dur sont touchés par une baisse de leur production, qu'ils soient exportateurs (Canada, Etats-Unis) ou importateurs (Tunisie, Maroc Algérie). « Le recul de la production au Moyen-Orient est dû à l'importante diminution des surfaces récoltées et à la forte sécheresse qui a sévi dans le sud-est de la Turquie et en Syrie, exportatrice nette avant la guerre », souligne par exemple FranceAgriMer.
Il semble que les conditions ne soient pas réunies pour envisager, dans les prochaines années, un redressement de la production de blé dur suffisant pour couvrir la demande mondiale.

Pas de redressement en vue

En France, on constate certes une hausse de la récolte de 15 % en 2015 mais la production de 1,7 million de tonnes (Mt) resterait inférieure à la moyenne quinquennale (- 16 %). En Europe, la production de blé dur devrait connaitre aussi un rebond, selon FranceAgriMer car les surfaces cultivées en Espagne et en Italie se sont accrues comme en France.
Mais au niveau mondial, la situation demeure incertaine. FranceAgriMer table sur une production de 34,8 Mt contre 32,8 Mt en 2014, soit une progression de 2 Mt. Toutefois, cette production ne sera pas encore suffisante pour couvrir la demande. « Il devrait donc en résulter un nouvel affaiblissement des stocks alors qu'ils étaient déjà à des niveaux remarquablement bas », déplore l'organisme public.
Pourtant, les superficies dédiées au blé dur au Canada et aux Etats-Unis sont en forte progression. Les conditions de semis ont été bonnes. Mais si ce premier pays s'attend à une récolte record de 6,7 Mt (contre 4,7 Mt en 2014), il se peut que la sécheresse dans le Dakota conduise les Etats-Unis à revoir ses prévisions à la baisse. Et au Mexique, nous savons déjà que les rendements ne seront que de 5 t par hectare contre 6,5 t/ha l'an passé en raison des températures élevées du printemps.


Des problèmes structurels et conjoncturels

Par ailleurs, la production mondiale déficitaire de blé dur attendue pour 2015 fait suite à la grave crise de l'an passé. Avec une surface en recul de 13 % par rapport à son niveau de 2003, la récolte avait non seulement chuté de 12 % mais les grains engrangés étaient en plus de piètre qualité. Pour couvrir les besoins des pays importateurs, « le commerce mondial a dépassé les 9 Mt et les stocks ont atteint le niveau de 4,6 Mt contre 7,4 Mt un an plus tôt, soit une chute de plus de 38 % », déplore FranceAgriMer.
Des raisons à la fois structurelles et conjoncturelles expliquent le déficit de production du blé dur observé depuis des années, et par conséquent le niveau élevé des prix.
La rentabilité de cette culture n'est pas toujours assurée. Celle-ci exige un niveau de technicité que ne requiert pas le blé tendre.
La plante est aussi sensible au moindre aléa climatique. Au Canada, « la météo contrariante n'a pas eu de conséquences majeures sur les volumes récoltés en 2014. Mais elle a en revanche contribué à fortement dégrader la qualité des grains ». Selon le Canadian Wheat board, elle était la pire jamais enregistrée ces dernières années.
Par ailleurs, les rapports de prix entre du blé dur de qualité d'une part et, les maïs et les sojas d'autre part, n'ont pas toujours été favorables lorsque les marchés céréaliers étaient tendus en 2010/2011 par exemple. Aussi, les agriculteurs n'ont pas hésité à s'en détourner pour profiter pleinement de la conjoncture.

Un marché mal organisé

Et ces deux dernières années, il semble que le retour à des prix faibles du blé, du maïs et du soja n'a pas été suffisamment déterminant pour que les céréaliers reviennent sur leur choix.
Le blé dur souffre aussi d'un marché mal organisé et difficilement appréhendable, faute de transparence. Il n'existe aucun mécanisme de couverture (marché à terme). Quelques milliers de tonnes suffisent à faire flancher les cours et il n'existe pas de marché à terme pour en atténuer la volatilité.
Au Canada, les défaillances de l'organisme statistique Statcan en 2013 ont conduit, faute d'informations publiées fiables, à amplifier la chute des cours et à désorganiser la commercialisation des grains en créant des problèmes logistiques et d'acheminement démesurés.
C'est aussi la faiblesse des stocks mondiaux de blé dur, à ce jour au plus bas, qui renforce les difficultés de régulation des marchés.
Les stocks cumulés des trois premiers pays exportateurs à la fin de la campagne 2014/15 seront, en valeur absolue, les plus bas jamais enregistrés depuis 1963. Soit depuis plus de 50 ans, souligne FranceAgriMer.

Source:  http://www.agrisalon.com/actualites/2015/07/14/la-planete-manque-de-ble-dur

orbihan. Une chenille qui s'attaque au buis

Publié le 15 juillet 2015
              La chenille de la pyrale du buis dévore les feuilles de la plante jusqu'à causer sa mort.


La pyrale du buis, un nom qui ne dit sans doute pas grand-chose à tout le monde, est un lépidoptère invasif originaire d'Asie orientale. Présent en France depuis 2000 et en Bretagne depuis l'an dernier, la prolifération exponentielle de ce papillon est en train d'occasionner d'importants dégâts sur le buis, pouvant causer presque à coup sûr la mort de la plante. Michel Collin, entomologiste guidélois, tire la sonnette d'alarme. 
 
Originaire de la Corée du sud D'après le spécialiste, qui prend le problème très au sérieux, la pyrale du buis (cydalima perspectalis) a été vue pour la première fois dans le Morbihan mi-mai dans les marais de Séné et à Guidel. « Un habitant m'a contacté pour identifier des chenilles qu'il ne connaissait pas », explique-t-il. Arrivé sur place, il ne peut que constater : « Il y en avait une nuée dans le coeur de deux buissons de buis, une espèce qui m'était inconnue ». Muni de flacons de prélèvement, le scientifique décide de les élever dans son laboratoire. Les chenilles ne tarderont pas à se transformer en chrysalides, puis naissent des papillons d'un blanc brillant avec les bordures des ailes noires, une espèce qui ne figure pas dans son inventaire, qui en compte pourtant 1.889 et elle ne figure pas non plus dans la Faune de France. Après des recherches approfondies, le spécialiste découvre qu'il s'agit du papillon du buis originaire de la Corée du sud, une espèce invasive. « Je pense que sa présence est due aux importations de buis infestés et vendus en jardinerie ». 
Des piège à phéromone pour capter les mâles Averti, l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) montre de l'intérêt en vue de futures analyses génétiques visant à retracer l'origine de l'insecte et son mode de propagation. « Vu le grand nombre de résidences secondaires en Bretagne, ces investigations pourraient aussi bien nous mener dans la grande ville la plus proche que bien plus loin », estime l'INRA France. La mise en place de pièges à phéromone de synthèse pour capturer les papillons mâles semble être une solution efficace « mais pour en installer il me faut l'autorisation de la commune ».


dimanche 12 juillet 2015

Rapport: Perspectives agricoles de l'OCDE et de la FAO 2015-2024

Cette édition des Perspectives Agricoles – la vingt et unième élaborée par l’OCDE et la onzième préparée conjointement avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) – présente des projections à l’horizon 2024 pour les principaux produits agricoles, les biocarburants et le poisson. 



Roses : le secret de leur parfum dévoilé

Le secret du parfum des roses a été percé à jour. C'est un gène de la fleur qui serait responsable de l'odeur, ou non dégagé par la rose. En cause, les manipulations génétiques des botanistes.

 

Quoi de plus romantique que d'offrir un bouquet de roses ? Pourtant vous l'aurez peut-être remarqué, certaines variétés ne sentent presque rien, quand d'autres dégagent un parfum enivrant. Une équipe de chercheurs de l'INRA France, l'Institut national de recherche agronomique, s'est penchée sur la question et a percé le secret du parfum des roses. Le résultat de 10 années de travail.

Une réponse génétique
Pour expliquer ce phénomène, il faut s’intéresser à la génétique. En effet, les roses qui ne dégagent pas de parfum sont celles qui possèdent un gène défaillant, le RhNUDX1. C’est lui qui est responsable de la synthèse des monoterphènes, les molécules de l'odeur de rose. Si celui-ci est actif, les roses sont odorantes, s'il est inactif, elles ne le sont pas.

De multiples croisements
Ce gène se serait éteint chez certaines variétés de roses au cours de l’évolution, en particulier au moment où les botanistes ont commencé à faire des croisements pour obtenir de nouvelles fleurs. Résultats, aujourd'hui, plus de 3 000 variétés sont recensées, toutes nées du croisement d'une douzaine de fleurs. Les plus odorantes sont destinées à la production d'huiles essentielles, et à nos jardins, les autres servent à la fabrication de bouquets.
La rose, un marché florissant ! 

La rose mérite bien son surnom de reine des fleurs. C’est en effet l’une des plantes les plus cultivées au monde, principalement au Kenya,  en Equateur et en Colombie. Elle occupe aussi la première place dans le marché des fleurs coupées. En France, la rose est la fleur la plus achetée, l'an dernier il s'est vendu quelques 16 millions de bouquets, la rose rouge en tête, symbole d'amour passionnel.



 L'URL de la vidéo: