samedi 9 avril 2016

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 03 au 08 avril 2016

Précipitations/Sécheresses: Des modèles de prévision partiellement défectueux


Les modèles de prévision annonçant des précipitations sans précédent au XXe siècle du fait du réchauffement climatique étaient partiellement défectueux, indique une étude, suscitant des interrogations quant aux méthodes utilisées pour les prévisions futures.



L’analyse des précipitations ayant marqué l’hémisphère Nord sur ces 1 200 dernières années montre des extrêmes (de sécheresse ou de pluies) plus fortes lors des siècles froids, bien avant que le recours aux énergies fossiles génère des concentrations inédites de gaz à effet de serre. Une découverte problématique, selon une étude parue mercredi 6 avril dans Nature, car ce sont les mêmes modèles mathématiques qui sont aujourd’hui utilisés pour les projections sur l’avenir.


« Il se pourrait qu’il soit plus difficile de se projeter dans l’avenir qu’on ne le pense habituellement », a dit à l’AFP Fredrik Ljungqvist, de l’Université de Stockholm : « La vérité peut être beaucoup, beaucoup plus compliquée. » Selon le Giec, l’autorité scientifique de référence sur le climat, les zones arides devraient le devenir plus encore et les régions humides gagner encore en précipitations, avec le dérèglement du climat.

Des événements climatiques liés à une « certaine variabilité interne »


Pour autant, les températures très élevées du XXe siècle n’ont pas forcément donné des intempéries extrêmes, pointe l’étude. Et l’analyse de ce siècle montre des résultats bien différents de ce que promettaient les modèles, qui annonçaient des zones poussées à leur extrême. Ce qui veut dire qu’« une grande partie du changement n’est pas seulement lié à la température, mais à une certaine variabilité interne, plus aléatoire », estime M. Ljungqvist : « Il est donc très très difficile de prévoir (les précipitations extrêmes) avec des modèles. » Ainsi, d’après cette étude, la sécheresse a été particulièrement sévère au XIIe siècle, siècle chaud, mais aussi au XVe, siècle froid.


Les chercheurs ont pu reconstituer le climat et surtout les intempéries de ces 1 200 dernières années en réunissant une équipe d’historiens, climatologues, géographes, mathématiciens, qui ont étudié, en Europe, dans le nord de l’Asie et de l’Amérique, des données sur les courants, le niveau des lacs, les sédiments marins et lacustres, ou encore les cernes des arbres. Cela va certainement « alimenter l’ardent débat » sur le lien entre réchauffement et précipitations extrêmes, pointe Matthew Kirby, du département de géologie de la California State University, dans un commentaire publié par Nature.


Des recherches à faire sur les modèles de prévisions


« Ces résultats invalident-ils les modèles actuels de prévision ? Certainement pas. Mais ils mettent en lumière un défi de taille pour les modélisateurs, et une opportunité de recherche importante, » ajoute-t-il. Des extrêmes de sécheresse et de précipitations vont de toute façon « très probablement » se produire au XXIe siècle, ajoute James Renwick, de l’Université Victoria, à Wellington. Ces épisodes de sécheresse ou de pluies extrêmes font partie des nombreux impacts que les scientifiques promettent si un frein n’est pas mis au dérèglement climatique. Autres conséquences, l’élévation du niveau des mers, des pénuries alimentaires, ou en eau, l’essor de maladies.


En décembre, 195 pays ont signé à Paris un accord afin de limiter en deçà de +2 °C la hausse des températures mondiales par rapport aux niveaux d’avant la Révolution industrielle. À ce stade, le monde a déjà gagné près de 1°C, selon les scientifiques.


Une abeille super résistante aux insecticides qui produirait trois fois plus de miel

Pour la mettre au point, un centre de recherche a été créé près de Marseille. Près de 40 millions insectes y butinent.

Dans ce centre de recherche dans le massif de la Sainte-Baume, 800 ruches s'y trouvent. Chacune contient en moyenne 50.000 abeilles, installées en pleine nature. Une quinzaine de chercheurs passent leur temps à les observer, pour repérer les plus productives ou celles où il y a eu le moins de mortalité. Ensuite, ils prennent la reine d'une ruche, l'inséminent avec la semence d'un bourdon d'une autre ruche, avec une pipette, pour donner naissance à des petites abeilles qui auront les qualités des deux parents. Ce ne sont pas des OGM, Il s'agit juste de sélection, un peu comme on fait pour les vaches et les taureaux qu'on voit au Salon de l'agriculture. On croise les meilleurs.

Ce centre de recherche a été créé par un ancien dirigeant de maison de couture. Après avoir travaillé pour Chanel, Lacroix ou Lanvin, Thierry Dufresne a décidé de consacrer sa vie aux abeilles. Quand ses reines seront suffisamment résistantes et productives, ils les vendra aux apiculteurs. Il veut ainsi lutter contre la disparition des insectes, et surtout des pollinisateurs essentiels à l'agriculture.

Pour mesurer l'ampleur du problème, il répète toujours la même histoire : "Avant, quand on partait en vacances pour un long trajet sur l'autoroute, on arrivait le pare brise recouvert d'insectes. Aujourd'hui, il est presque propre". C'est plus facile a nettoyer. Mais dans les champs, faute d'insectes, les rendements agricoles baissent certaines années de 5 à 8%.

 Source

 

 

 

 

vendredi 8 avril 2016

Symposium les 17 et 18 mai à Meknès (Maroc) sur l’amélioration de la productivité des systèmes agricoles



“L'intensification, reconversion et adaptation en agriculture : défis pour l’amélioration de la productivité et la durabilité des systèmes agricoles” est le thème d’un agri-symposium, qui sera organisé les 17 et 18 mai 2017 à Meknès (Maroc). 

jeudi 7 avril 2016

Durée de vie allongée de plus de 3 fois pour les aliments avec Natur+L XTD



SAINT-HYACINTHE, QC, le 5 avril 2016 /CNW Telbec/ - Depuis maintenant 5 ans, Natur+L XTD inc. (aussi connu sous Naturel HPP) offre aux entreprises canadiennes en transformation alimentaire un procédé de conservation naturel et unique, soit le procédé par très haute pression hydrostatique (HPP). Ce procédé technologique éprouvé réduit significativement le potentiel de contamination par les pathogènes les plus courants du secteur de la transformation alimentaire. De plus, l'application du procédé permet de réduire les agents de conservation, et préserve la qualité, la texture et le goût authentiques de l'aliment.

Faut-il piéger le frelon asiatique ?

Le frelon asiatique est un véritable danger pour nos abeilles. Alors, faut-il faire des pièges pour le tuer ? Quelle est leur efficacité ? Ne représentent-ils pas un risque pour les autres insectes ? Pire, se pourrait-il que ces pièges favorisent leur prolifération ?