vendredi 18 décembre 2015

Ouvrages sur le changement climatique - COP21

Posted: 15 Dec 2015 

Voici une sélection d'ouvrages publiés aux Editions Quae et IRD sur le changement climatique, sélection faite à l'occasion de la COP 21.

Source:

 

jeudi 17 décembre 2015

Séminaire de lancement de la phase II du projet de soutien à l'initiative ENPARD Méditerranée en Algérie

 
Le Ministère algérien de l'Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche, en partenariat avec la Délégation de l'Union Européenne en Algérie et le CIHEAM-IAMM, a organisé, le mercredi 16 décembre 2015, le séminaire de lancement de la phase II du Programme d'Appui à l'Initiative ENPARD Méditerranée en Algérie (ESSP II).



mercredi 16 décembre 2015

L'arganier tient son congrès international à Agadir (Maroc)

La 3ème édition du Congrès international de l'arganier se tiendra du 17 au 19 décembre 2015 à Agadir, à l'initiative de l'Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l'arganier, le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime, le Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLD) et l'Institut national de la recherche agronomique. 

 Cet événement qui se tient tous les deux ans a pour objectifs le partage des connaissances scientifiques et techniques entre les chercheurs nationaux et internationaux, les gestionnaires forestiers, les acteurs économiques et les institutions, ainsi que la contribution à la mise en œuvre du Contrat-programme de la filière de l'arganier sur des bases scientifiques solides, a indiqué un communiqué de l'Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l'arganier. 

 Lors de cette 3ème édition du congrès, 133 communications orales et affichées seront présentées par les chercheurs et scientifiques de plusieurs pays (Maroc, France, Algérie, Allemagne, Royaume-Uni et Canada) autour de quatre thématiques, à savoir "Structure et fonctionnement de l'écosystème de l'arganeraie", "Agroforesterie, intensification et biotechnologie", "Valorisation, économie et commercialisation des produits de l'arganeraie" et "Patrimonialisation, changements sociaux et aspects juridiques". 

En marge de cette édition, des prix et distinctions seront décernés aux jeunes chercheurs pour les meilleurs travaux de recherche en master, doctorat et mémoire d'ingénieurs.


 

3e conférence d’Agroscope sur la durabilité: «Evaluation de la durabilité dans l’agriculture»


L’évaluation globale de la durabilité des exploitations en ce qui concerne l’environnement, l’économie et la société gagne en importance dans les secteurs de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. A l’occasion de la 3e conférence d’Agroscope sur la durabilité, les récents développements d’Agroscope dans ce domaine de même que des contributions de la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires HAFL et de l’Institut de recherche en agriculture biologique FiBL seront présentés. L’exposé introductif de Christian Bockstaller de l’Institut national de la recherche agronomique INRAFrance de Colmar permet de considérer ces développements dans un contexte international. Plusieurs contributions suisses et allemandes sur le thème du lait illustreront en outre, avec des exemples concrets, l’application de méthodes d’évaluation de la durabilité.

La 3e conférence d’Agroscope sur la durabilité (en allemand) aura lieu le jeudi 21 janvier 2016 de 9h10 à 16h25 à Agroscope sur le site de Reckenholz, Zurich (délai d’inscription le 13 janvier 2016).

Pour lire cette news dans son intégralité, veuillez cliquer ici.

 

mardi 15 décembre 2015

La situation des marchés des produits agricoles 2015–2016

La situation des marchés des produits agricoles: Commerce et sécurité alimentaire: trouver un meilleur équilibre entre les priorités nationales et le bien commun
 
L’objectif de cette édition de La situation des marchés des produits agricoles est d’atténuer la polarisation actuelle des points de vue sur les impacts qu’a le commerce des produits agricoles sur la sécurité alimentaire, et sur la manière dont le commerce agricole devrait être régi de sorte qu’une ouverture accrue aux échanges profite à tous les pays. En donnant des éléments concrets et des éclaircissements sur une gamme de sujets, le présent rapport vise à contribuer à un débat plus éclairé sur les choix de politique et à dresser l’inventaire des améliorations qu’il faut apporter dans les processus politiques au sein desquels ces choix sont faits.

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Questions et réponses (disponible seulement en anglais) 
 
 
Source: http://www.fao.org/
 
 
 




La Conférence Innover pour améliorer les performances de l'irrigation



Environ 800 participants venant de 65 pays ont assisté à la conférence, les évènements parallèles et les réunions de projets. Cette manifestation a été organisée par l'Association Française pour l'Eau, l'Irrigation et le Drainage (AFEID) à l'occasion de la tenue des Réunions du 66° Conseil Exécutif International de la Commission Internationale des Irrigations et du Drainage (CIID). Retrouvez les communications : écrites, orales, articles, posters, enregistrement, etc.


Le manque de coordination intersectorielle entrave la mise en œuvre du Schéma national de l'aménagement du territoire

Publié le mardi 15/12/2015


L'absence de coordination entre les différents secteurs est l'une des contraintes qui entravent la mise en œuvre du Schéma national de l'aménagement du territoire (SNAT), ont relevé lundi à Alger des experts qui recommandent d'accompagner ces plans d'outils d'application au niveau local.
 
"Le SNAT (2010-2030) a été très bien fait, mais il n'a pas été accompagné d'outils d’application de ses schémas directeurs au niveau local pour pouvoir assurer l'intersectorialité", estime Rachid Boukhechem, chercheur à l'Institut national de recherche agronomique d'Algérie (INRAA) lors d'un atelier consacré aux secteurs de l'Agriculture, l'eau, les énergies renouvelables et l'environnement organisé en marge des assises nationales de l'aménagement du territoire.

L'absence d'intersectorialité a été à l'origine de stagnation et de retards de plusieurs projets de développement ainsi que de l'émergence de certaines problématiques territoriales, selon ces experts.

Noureddine Messahel, universitaire à l'Université de Sétif a cité l'exemple de la réalisation de grands périmètres irrigués (GPI) de 80.000 ha dans l'est des Hauts Plateaux, prévue par le schéma directeur 2010-2014 et dont les études n'ont pas été élaborées à ce jour, et ce, malgré la mise en service des transferts d'eau.

"Les GPI n’ont pas été préparés, c'est à dire, on n’a pas pensé aux techniques d’irrigation en tenant compte du phénomène d'évaporation de l'eau et au traitement des eaux non évacuées des plaines. Or, cela devait se faire avant la mise en service des transferts", a-t-il expliqué.
"La vision territoriale compte sur l’intersectorialité pour accélérer la réalisation de ce projet en berne cela fait cinq ans", a-t-il dit.

Le morcellement du foncier agricole est l'autre problématique soulevée par les experts qui plaident pour la "sanctuarisation" des terres agricoles notamment celles situées aux alentours des grands centres urbains.

"Le SNAT a arrêté la directive de rééquilibrage territorial. Mais notre souci majeur c'est que les textes législatifs mis en place n'ont pas été appliqués, puisque nous continuons à créer des conditions d'attractivité du Nord et des grands centres urbains créant ainsi une pression énorme sur le foncier agricole", selon le directeur général du Bureau national d'études et du développement rural (BNEDER).

dimanche 13 décembre 2015

Salon international de la zootechnie: La filière lait au cœur des débats


Quelque 40 exposants nationaux et internationaux prendront part, à partir de demain, au Salon international de zootechnie. La filière lait sera le thème principal de cet évènement. Une conférence portant sur « l’alimentation de base de la vache laitière » sera animée par un expert danois.

Le Salon international de zootechnie, qui se tiendra à partir de demain à Sidi Bel-Abbès (du 14 au 18 décembre), se veut une occasion de débattre de plusieurs sujets aux filières animales, notamment avicole et lait. Le but étant de renforcer notre sécurité alimentaire, d’assurer une meilleure traçabilité et une conformité au codex alimentarius international, visant le renforcement de la sécurité sanitaire des protéines animales, surtout les viandes blanches et le lait. Car ces derniers restent des aliments de base, nécessitant une focalisation urgente et de première instance des responsables. 

Le commissaire du salon zootech-expo a souligné l’importance de ce rendez-vous, considéré cette année l’occasion de établir un contact direct entre les différents acteurs afin de soulever cette problématique et suggérer une solution à cette crise, et ce, à travers la tenue d’un programme riche en communications et tables rondes. Le choix du thème « lait cru : stratégies et perspectives de développement » est dicté, comme le souligne Laâla Boukefla, par le fait que « le lait constitue un produit de base dans le modèle de consommation et occupe une place importante dans la ration alimentaire de l’individu, et ce, en raison de son apport protéique et énergétique, ainsi que son prix d’achat attractif, suite au soutien important mis en place par les pouvoirs publics ». Notre interlocuteur a rappelé qu’après l’indépendance et pour répondre aux besoins croissants d’une évolution démographique, l’industrie laitière en Algérie a vu la naissance de l’Office national du lait (Onalait), structuré en trois offices régionaux, à savoir l’Orolait, l’Orlac et Orelait. Ces offices régionaux sont organisés actuellement en groupe Giplait, avec la naissance, récemment, de l’Onil, au niveau du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, chargé de la régulation et de la substitution du lait cru à l’importation de la poudre. Aussi et dans le but d’encourager la filière lait, de nombreuses mesures ont été prises, telles que l’importation massive de vaches laitières à fort potentiel génétique.
« Ces mesures tendent à impliquer toutes les laiteries, publiques et privées, dans cette dynamique pour utiliser le lait local à la place de la poudre de lait importée et, par conséquent, réduire substantiellement la facture devise, ayant coûté au Trésor public plus de 600 millions de dollars en 2012 et plus de un milliard de dollars en 2013, pour une importation d’environ 230 mille tonnes de poudre de lait en 2014, pour une importation de 385 mille tonnes pour une valeur de plus de 2 milliards de dollars », a expliqué Laâla Boukhelfa. Selon ce dernier, les besoins en lait en Algérie sont estimés à environ 5 milliards de litres de lait pour une population de 40 millions d’habitants. Pour assurer cette production, il suffit de mobiliser et de mettre en valeur 200.000 ha irrigués et 800.000 vaches laitières à fort potentiel génétique, a-t-il estimé. La mise en place de ce dispositif permettra, a-t-il ajouté, de produire près de 6 milliards de litres de lait par an, alors que nos besoins ne sont que de l’ordre de 5 milliards de litres. Lors de ce Salon, d’autres conférences seront données, dont une sous le thème « état des lieux de la filière lait et perspectives dans le cadre du programme 2015-2019 en Algérie » qui sera présentée par le chercheur Cherfaoui Hamid de l’Institut algérien de l’agriculture (INRA). Le conférencier mettra en exergue les efforts consentis dans la filière lait à travers le programme 2010-14 en Algérie, dont les résultats s’ils ont été certes encourageants demeurent, cependant, en deçà des objectifs arrêtés. L’accent sera mis sur les perspectives 2015-2019 afin de répondre aux nouveaux défis, et ce, grâce aux enseignements tirés du précédent plan. 

Ce programme permettra la réception de un million d’hectares avec une partie consacrée aux fourrages. D’ailleurs, dans le même contexte, Mour Bekkay, expert, évoquera la culture de la luzerne qui occupe plus de 33 millions d’hectares dans le monde, car il s’agit de la première légumineuse fourragère utilisée dans l’alimentation animale à l’échelle mondiale. Afin d’encourager sa culture en Algérie, l’orateur évoquera sa richesse en matière azoté digestible, qui augmente le taux de matière grasse du lait, favorise le transit digestif et influe sur production de la vache laitière. Cette plante est utilisée comme fourrage vert ou sec et ensilage, comme elle peut être annexée aux différents aliments de bétail.

Assises nationales pour mettre à jour le plan national d'aménagement du territoire pour 2030

Publié le 13/12/2015

Les assises nationales sur l'aménagement du territoire prévues lundi et mardi à Alger constitueront l'occasion pour actualiser et mettre à jour le plan national d'aménagement du territoire pour l'horizon 2030 et examiner les moyens de construire une économie nationale diversifiée hors hydrocarbures.

La rencontre qui réunira plus de 1200 acteurs du secteur au palais des Nations (club des pins) portera sur les moyens de "construire une économie nationale diversifiée et forte hors hydrocarbures en en se basant sur cinq secteurs essentiels alternatifs que sont l'agriculture, l'industrie, le tourisme, les services et le savoir", a appris l'APS auprès des organisateurs.

Organisées par le ministère de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat sous le slogan "la dynamique territoriale: une alternative pour un développement économique durable", les  assises porteront également sur la possibilité "d'actualiser le plan national d'aménagement du territoire en vue d'explorer des perspectives sérieuses et prometteuses à l'horizon 2030".

Selon les organisateurs, la rencontre devra être sanctionnée par la mise en place d'une "plate-forme" qui permettra d'évaluer la première étape de mise en œuvre du programme national et du plan directeur de l'aménagement du tourisme à l'horizon 2030 et de renforcer les orientations stratégiques de ce programme en tant qu'élément essentiel de la dynamique socio-économique créatrice de richesse à travers toutes les régions du pays notamment le sud et les Hauts plateaux.

Une "feuille de route" pour la relance du tourisme en Algérie en vue d'en faire un secteur générateur de richesse et de développement durable et un alternatif aux hydrocarbures sera en outre dégagée à la faveur de la rencontre.

Le plan national d'aménagement du territoire à l'horizon 2030 s'articule autour de cinq axes principaux auxquels le gouvernement accorde la priorité en vue d'un développement durable d'ou la nécessité des "moyens d'adapter ce plan aux exigences de la conjoncture actuelle afin qu'il soit un véritable outil de la dynamique économique".

Ces assises sont "un espace d'échange d'idées et de vues sur la nouvelle stratégie de développement du territoire qui doit reposer essentiellement sur "le renforcement et la promotion du tourisme, de l'artisanat, de la culture et des technologies de l'information et de la communication".

La stratégie cible par ailleurs les domaines de l'industrie, la protection de l'environnement, le secteur de l'agriculture, les énergies renouvelables et les ressources en eau.

Les participants auront à débattre des mécanismes visant à faire des secteurs budgétivores des secteurs créateurs de richesses et de postes d'emploi permanents, à valoriser toutes les potentialités que renferme l'Algérie et à aménager certaines régions de manière à leur permettre de participer à la dynamique engagée ces dernières années pour assurer la sécurité économique.

Les travaux de cette rencontre se dérouleront au niveau de sept ateliers qui feront ressortir les options de développement à travers la révision du plan national de l'aménagement du territoire.



 

Les criquets pèlerins menacent l’Algérie

Publié le 13/12/2015
  
Dix pays de la région occidentale de l'Afrique, dont l'Algérie, ont renforcé leur dispositif de surveillance et d'intervention face à une éventuelle invasion acridienne, les conditions étant favorables à la multiplication du criquet pèlerin.   
     

"Actuellement la situation est calme, mais il y a des conditions qui nous exigent d'être vigilants et de suivre de plus près l'évolution des circonstances", a avisé le secrétaire exécutif de la Commission de lutte contre le criquet pèlerin  dans la région occidentale (Clcpro), Mohamed Lemine Hamouny, lors d'une rencontre  avec la presse maghrébine organisée récemment à Tunis par l'Organisation des  Nations unies pour l'alimentation et l'Agriculture (FAO).          
 
Les pluies exceptionnelles enregistrées cette année au nord-ouest de l'Afrique et même en Corne de l'Afrique et au Yémen ont créé des conditions favorables à la multiplication du criquet. De vastes zones du nord de la Mauritanie et des zones adjacentes de l'ouest de l'Algérie, du Sahara occidental, du sud-ouest de la Libye et du sud du Maroc, ont reçu des précipitations exceptionnelles en octobre. Ces pays sont appelés à accroître leur vigilance entre janvier  et mai 2016, recommande pour sa part la FAO.    

      
Face à ces conditions propices à une invasion acridienne, les pays de la Clcpro vont multiplier leur dispositif de surveillance, d'alerte et d'intervention,  alors que certains d'entre eux disposent de centres performants comme l'Algérie  et la Mauritanie où les équipes de lutte anti-acridienne sont déjà prêtes  à réagir, assure M. Hamouny.          
 
L'Algérie a mobilisé quatre équipes supplémentaires basées au sud ouest  du pays, tandis que la Mauritanie a multiplié ses effectifs au moins par trois  en mobilisant 12 équipes.          
 
Quant à la FAO, elle a mis en place un mécanisme pouvant offrir l'appui  nécessaire au pays membres de la commission. "La situation est très propice pour le développement de l'activité acridienne,  mais la région est dotée de moyens plus importants par rapport à 2003 qui avait  connu une importante invasion", selon ce fonctionnaire onusien.          
 
La Clcpro, dont le siège est à Alger, a tenu récemment une réunion à Nouakchott pour étudier le plan de lutte antiacridienne de la Mauritanie  qui connaît plusieurs saisons de reproduction alors que les pluies qu'elle a  enregistrées durant la dernière saison ont favorisé des reproductions acridiennes  depuis plusieurs semaines.          
 
En outre, ce pays n'est pas loin de pays sahéliens dont certaines  zones présentent des risques sécuritaires et où les actions de lutte anti-acridienne  sont, donc, impossibles, laissant les criquets prospérer.