jeudi 2 avril 2015

Lancement du site du GAP zootechnie

Ce site destiné aux enseignants de zootechnie de l’enseignement agricole, il regroupe les principales références utiles aux enseignants de zootechnie: une veille scientifique et technique, les référentiels, les annales des sujets d’examen, des propositions de bibliographie …

Ce site comprend également les travaux réalisés par les membres du Groupe d’Animation et de Professionnalisation (GAP). Ces ressources vous sont proposées à titre indicatif pour vous accompagner dans vos réflexions pédagogiques.

Vous pouvez participer au contenu de ce site en proposant : une bibliographie, des exemples de séquences, de supports d’enseignement et de projets réalisés (avec leur analyse c’est ce qui est le plus intéressant !), pour cela, voyez les détails sur le site.

Site web: http://paz-a-pas.enfa.fr/

Source: http://www.enfa.fr/ressources/ressources-pedagogiques-et-didactiques/zootechnie/

mercredi 1 avril 2015

2eme Salon Algérien International des Fruits et legumes - SIAFEL 2015



Le salon international des fruits et légumes 
« SIAFEL» en sa 2è me édition sera tenu les 21, 22 et 23 avril 2015 à Mascara, sous le haut patronage de Monsieur le Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, sous le thème:«la sécurité alimentaire, enjeux pour les filières fruits et légumes.


www.siafel-dz.com

 

lundi 30 mars 2015

Poules françaises: Protéger les races en voie de disparition

Publié le 29 Mars 2015


L'INRA Farnce conserve leur patrimoine génétique et collabore avec des éleveurs pour remettre au goût du jour la poule noire du Berry ou le dindon de Sologne.

« Toutes les races traditionnelles de poules sont menacées », soit 50 à 55 races, sur la soixantaine que compte la France.
C'est le constat de la biologiste Elisabeth Blesbois, de l'unité de recherche avicole de l'Institut national de la recherche agronomique (INRAFrance) à Nouzilly, près de Tours.
Celles qui ne sont pas en danger sont les quelques races retenues pour peupler les élevages à grande échelle.
« Les races commerciales proviennent principalement de quatre origines génétiques, pour satisfaire une demande de produits standardisés », explique la chercheuse.

Menacés par la consanguinité

Pour toutes les autres, on ne compte plus que « de petits troupeaux, menacés par la consanguinité » et à la merci d'un problème sanitaire,.
« On essaie donc d'en conserver le maximum, au cas où elles disparaîtraient (...) La France est un des pionniers de la conservation génétique, elle fait partie des plus dynamiques et offensifs »,.
D'où la création en 2004 de la cryobanque aviaire française, qui conserve à -196°C des échantillons de sperme et de cellules reproductives de races de volailles locales.

Canards de barbarie, canards de Pékin

Le patrimoine génétique de 53 races de poules, 7 canards de Barbarie, quatre canards de Pékin et une oie s'y trouve d'ores et déjà préservé.
Les chercheurs planchent actuellement sur le sperme de pintade, plus difficile à conserver.
En 2012, un projet plus spécifique, ValBioDi, a été lancé pour protéger des races anciennes tout en relançant effectivement leur élevage et leur commercialisation.
« Nous travaillons avec des éleveurs passionnés », réunis dans des collectifs qui deviennent propriétaires des données de la cryobanque relatives à la race qui les intéresse, explique Mme Blesbois.
Ils peuvent ensuite utiliser ce matériel génétique pour faire renaître la race.

Poule noire du Berry et dindon de Sologne

Le projet concerne la poule noire du Berry, l'oie de Touraine, le dindon de Sologne et la pintade Perle Noire.
Pour la poule noire, « les résultats commencent à se voir » affirme l'INRA dans un dossier sur le sujet, avec un « marché d'environ 13.000 animaux par an où la demande est bien supérieure à l'offre ».
Le dindon de Sologne « commence à ressurgir petit à petit », alors qu'il n'en restait qu'une dizaine.
« L'INRA apporte un appui technique, mais cela ne fonctionne que s'il y a un collectif d'éleveurs motivés », constate la scientifique.

Source:  http://www.ouest-france.fr/poules-proteger-les-races-en-voie-de-disparition-3292304

Des volailles moins stressées et plus écologiques, demain

Publié le  Dimanche 29 Mars 2015

 L'Institut national de la recherche agronomique de France (Inra France) travaille en ce moment sur des moyens destinés à améliorer les conditions de vie des volailles. Un geste envers ces animaux mais aussi envers les producteurs qui en dépendent.

 De bonnes conditions d'élevage feraient autant plaisir aux poulets qu'aux producteurs. ©Flickr Creative Commons


Un bon poulet est un poulet heureux. Et un poulet heureux, c'est une bonne chose aussi bien pour les défenseurs des animaux que pour les producteurs de volailles. Par conséquent, les scientifiques de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) se sont penchés sur le sujet.
 
Tout le monde a encore en tête certaines images d'élevages industriels dans lesquels les animaux sont entassés dans des conditions qui ne mettent pas vraiment en appétit. Selon l'Inra, résoudre certains de ces problèmes et arriver à une production saine de volailles ne fait pas que contribuer au bien-être animal. Cela permet également d'améliorer la production, car un animal qui se sent mal est moins productif.

Les experts tordent également le cou à certaines idées reçues. Ainsi, les poulets, des animaux qui naturellement vivent en groupe, ne seraient pas stressés par la promiscuité. Ils seraient même rassurés par le fait d'avoir un abri. En revanche, l'immensité des hangars leur ferait peur.

L'Inra envisage donc différentes solutions pour réduire le stress des volailles mais aussi produire de manière plus écologique, avec une meilleure nourriture. Un produit de qualité permettrait en effet de mieux répondre aux nouvelles exigences des consommateurs. Ils sont aujourd'hui très demandeurs de produits découpés (40% de la consommation) ou transformés (25%).

Ces produits nécessitent une volaille de qualité, et les races actuellement utilisées sont souvent trop acides. Mieux choisir les espèces de poulets pourrait par exemple permettre de réduire les quantités de sel nécessaires à leur préparation.

L'Inra travaille également à l'élaboration d'aliments de qualité et pouvant être produit localement pour les volailles. Ce qui permettrait aux producteurs français de mieux se défendre contre les importations, car l'alimentation représente plus de 50% des coûts.
Autre idée: habituer avant même l'éclosion les poussins à la chaleur qui règne dans les élevages. Un autre moyen d'avoir un poulet détendu pour une viande plus tendre.