samedi 5 septembre 2015

Une modélisation pour prévoir les conséquences des tempêtes


Publié le 4 septembre 2015 Par Joël Ignasse 


Des chercheurs de l’INRA France ont simulé pour la première fois les conséquences d’une tempête sur une forêt de pins maritimes.



 La France n’a pas été épargnée pat les tempêtes ces dernières années : Klaus en 2009 et Xynthia en 2010 ont ravagé les forêts des Landes et de Charentes et causé plusieurs décès. S’il est difficile de prévoir l’apparition de telles tempêtes, prédire leur potentiel destructeur est tout aussi compliqué. Pour la première fois, des ingénieurs de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) ont développé une modélisation réaliste de l'interaction vent-arbre à l'échelle d’une forêt.

Améliorer les modèles de prévision des risques

Leur modélisation fait l’objet d’une publication dans la revue Agricultural and Forest Meteorology de ce mois. Elle permet de distinguer deux étapes clés dans la propagation des dégâts. Pour leurs travaux, les scientifiques ont appliqué leur méthode à une forêt adulte, simulée, de pins maritimes typique de la région des Landes de Gascogne.
La première action du vent lors d’une tempête et qui provoque les dommages initiaux est causée par les  fortes rafales descendantes. Elles provoquent la chute des premiers arbres et une fois que les zones endommagées atteignent une certaine taille le vent qui s’y engouffre accélère et brise les arbres en bordure. Dès ce moment, les dégâts s’amplifient fortement et ce quelque soit le type d’arbres et le type de rafales.


Propagation de dégâts sur une forêt de pins maritimes à trois instants différents au cours d’une tempête. INRA.


COULOIRS. C’est ce second phénomène qui explique l’apparition de "couloirs de vent" dans lesquels l’ensemble des arbres sont abattus comme c’est le cas dans l’infographie ci-dessus. Les auteurs notent aussi que leur modèle est de nature probabiliste et que les dégâts peuvent fortement varier pour deux forêts similaires sous le coup d’une tempête de même intensité. Cette avancée va permettre aux responsables des Eaux et Forêts d'améliorer leurs modèles de prévision des risques afin de mieux se préparer aux prochains évènements météorologiques. Même si le nombre de tempêtes devrait décroître en France dans les décennies à venir.

Source: http://www.sciencesetavenir.fr/


 

 








vendredi 4 septembre 2015

Le séquençage génétique disponible en mode service





Google Genomics vient d’annoncer un partenariat avec un institut de recherche phare de la région de Boston, le Broad Institute. Cette alliance au service de la banalisation du séquençage génétique permettra de rendre largement accessible un des logiciels du Broad via la plateforme cloud de Google. Cette annonce est publiée alors que c’est aujourd’hui la quasi-totalité des géants du web qui se placent sur le marché du séquençage de l’ADN.

Pour en savoir plus :
Les articles publiés par le Service pour la Science et la Technologie de l’Ambassade de France aux Etats-Unis sur le sujet du séquençage :

- De nombreux partenariats d’envergure autour du séquençage génétique
- 23andMe obtient une autorisation de mise sur le marché témoignant de l’avancement de la FDA dans la réglementation des tests génétiques
- Google s’intéresse de plus en plus aux Sciences de la Vie

Source:  http://www.france-science.org/

mercredi 2 septembre 2015

Développement de l’agriculture en Algérie : les USA proposent leur modèle

Par Hakim Megatli | 01/09/2015


 Les Etats unis semblent retrouver petits à petits la destination Algérie en terme de coopération. Jusque là quasi exclusivement présents dans le secteur de l’énergie, les américains lorgnent de plus en plus à d’autres secteurs où ils souhaitent développer la coopération avec l’Algérie. C’est ainsi que le service des Affaires agricoles de l’ambassade des Etats Unis en Algérie et le département de l’Agriculture américain ont annoncé aujourd’hui le «renfoncement de la coopération bilatérale dans le domaine agricole avec l’Algérie».
Dans un communiqué reçu à notre rédaction, l’ambassade fait savoir que dix professionnels algériens du secteur de l’agriculture participent depuis le 22 août dernier jusqu’au 5 septembre prochain à deux programmes aux Etats Unis dans le cadre de la bourse «Cochran». Il est question d’une formation sur la vulgarisation agricole dite «Agricultural Extension training» assurée par l’Université du Minnesota. Le second programme porte sur la nutrition et la gestion des bovins laitiers» dans le Wisconsin et au Texas.
L’objectif de l’Agricultural Extension System- un réseau d’enseignement national entre les gouvernements et les universités publiques- est de «diffuser l’information issue de la recherche sur des sujets aussi variés que la nutrition, l’agriculture, l’horticulture, l’élevage, la petite entreprise et les finances personnelles» lit-on dans le communiqué de l’ambassade américaine à, Alger.

Voir ce qui se fait aux States 

Au cours de leur voyage à travers l’Etat du Minnesota, les participants ont appris «davantage sur les contributions des secteurs publics et privés à la recherche», souligne la même source. Un deuxième groupe d’Algériens du secteur de l’agriculture prendra part à un programme sur la nutrition et la gestion des bovins laitiers à Madison, dans le Wisconsin et à Dallas, au Texas, et ce du 28 septembre au 12 octobre 2015.

Un atelier pour les négociants des céréales

Les participants pourront observer «comment les producteurs laitiers américains utilisent la technologie pour réduire les coûts, augmenter la production et améliorer l’efficacité sur les fermes laitières», lit-on encore. En plus de ce stage de formation au profit des professionnels algériens de l’agriculture, la section des Affaires agricoles de l’ambassade des Etats Unis organise dés aujourd’hui mardi et jusqu’à jeudi un atelier de trois jours à l’hôtel Sheraton d’Alger pour les négociants de céréales algériens.
L’atelier pour les négociants en céréales accueillera deux experts du département de l’Agriculture américain qui expliqueront les normes de qualité américaines pour le classement du blé, du maïs et du soja. En outre, un expert décrira le contrat de l’association commerciale de grain et d’aliment de bétail (GAFTA) qui est souvent utilisé pour l’achat de céréales par les entreprises algériennes. L’objectif étant «d’expliquer les normes appliquées pour garantir que des produits de haute qualité soient placés sur le marché algérien», explique le communiqué de l’ambassade américaine.



XIIIe symposium international épidémiologie du virus de la plante

Ce colloque sera un forum pour discuter des dernières avancées dans tous les domaines de l'épidémiologie du virus de la plante.

 



IPVE 2016

13th International Plant Virus Epidemiology Symposium


06-10 juin 2016 - Avignon, France 
 
 

Guide Ecophyto Fruits

Guide méthodologique pour la conception de systèmes de production fruitière économes en produits phytopharmaceutiques

Guide Ecophyto Productions fruitières
© MAAF
Dans le cadre du plan Ecophyto 2018, l’ONEMA et le Ministère de l’Agriculture français ont confié à l’INRA France la charge de réaliser, en concertation étroite avec les partenaires du GIS Fruits, un guide de co-conception de systèmes de production fruitière économes en produits phytopharmaceutiques à destination des agriculteurs accompagnés de leur conseiller.

Télécharger la version finale du Guide pour la conception de systèmes de production fruitière économes en produits phytopharmaceutiques

 

Guide méthodologique Ecophyto Fruits

Fiches techniques Ecophyto Fruits

Fiches supports et fiches aides Ecophyto Fruits

Source: http://www.gis-fruits.org

mardi 1 septembre 2015

Cépages : Inscription des premières variétés résistantes pour 2016-2017

Publié le lundi 31 août 2015



Carole Caranta, chef du département biologie et amélioration des plantes à l’Inra France, rappelle pourquoi les variétés résistantes au mildiou et à l’oïdium obtenues par feu Alain Bouquet n’ont pas été inscrites au catalogue officiel. Elle annonce l’arrivée prochaine des premières variétés à résistance polygénique.

« Les variétés résistantes au mildiou et à l’oïdium obtenues par Alain Bouquet sont utilisées pour la recherche et l’expérimentation mais n’ont pas été inscrites au catalogue officiel car leur résistance est monogénique. De nombreux travaux scientifiques sur différentes espèces végétales montrent qu’avec ce type de résistance, le risque d’adaptation des agents pathogènes est avéré. En 2010, une publication a montré que des souches de mildiou ont bien contourné la résistance du Bianca et du Régent, deux variétés de vigne monogéniques. Le nombre de gènes de résistance au mildiou et à l’oïdium disponibles dans la diversité du genre Vitis et ses espèces apparentées reste limité. Il est important de préserver leur potentiel en évitant le contournement. C’est une question de responsabilité vis-à-vis des viticulteurs qui vont planter ces nouvelles variétés. »
« Depuis une dizaine d’années, les chercheurs de l’Inra ont pu développer des variétés qui cumulent plusieurs gènes de résistances. Ces variétés présentent un risque moins important d’adaptation des pathogènes et permettent de réduire de façon importante l’usage des pesticides. 36 sont d’ores et déjà en essai Vate (Valeur agronomique, technologique et environnementale) sur le terrain et certaines sont en démonstration chez nos partenaires, en particulier l’IFV et des coopératives. »

PREMIÈRES INSCRIPTIONS

« En 2016, 20 000 plants seront mis à disposition pour démonstration. En 2017, les premières variétés cumulant plusieurs gènes de résistance à l’oïdium et au mildiou seront inscrites au catalogue. Un plan de multiplication ambitieux a également été mis en place afin de garantir que ces variétés soient disponibles dès leur inscription. »
« La création de variétés améliorées à résistance polygénique a été entreprise en lien avec l’IFV et les professionnels dans plusieurs bassins de production sur des cépages majeurs. Ceci démontre clairement notre ambition d’avancer vite et ensemble pour que toute la filière viti-vinicole française profite de cette innovation. »
« Les recherches avec nos partenaires académiques, l’IFV, les interprofessions et les acteurs socio-économiques se poursuivent notamment par la prise en compte de la résistance à d’autres maladies comme le black-rot, ou pour rechercher des solutions face au défi majeur que constituent les maladies du bois. »

Source:  http://www.lavigne-mag.fr/actualites/varietes-resistantes-premieres-inscriptions-pour-2016-2017-108660.html