samedi 20 février 2016

Près d'un tiers des cactus sont menacés d'extinction



Aussi étonnant que cela puisse paraître, 31% des espèces de cactus sont menacées d'extinction. C'est ce qu'affirme la première évaluation exhaustive mondiale de ce groupe d'espèces, réalisée par l'UICN et ses partenaires et publiée fin 2015 dans le journal Nature Plants. Cela place les cactus parmi les groupes taxonomiques les plus menacés de la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées™ – encore plus que les mammifères et les oiseaux[1].

Selon cette étude, les cactus subissent une pression croissante liée à l'activité humaine : 46 % des 1 480 espèces de cactus connues dans le monde sont exploitées par l'Homme, principalement comme plante ornementale et 10 % pour se nourrir.

« Les conclusions de cette étude sont préoccupantes » affirme Inger Andersen, Directrice générale de l'UICN. « Elles confirment que l'ampleur du commerce illégal d'espèces sauvages – y compris de la flore – est plus importante que ce que nous pensions, et que le trafic d'espèces sauvages concerne bien plus d'espèces que les charismatiques rhinocéros ou éléphants qui attirent l'attention du monde entier. Nous devons donc de toute urgence redoubler les efforts internationaux afin de mettre un terme au commerce illégal d'espèces sauvages, et renforcer la mise en œuvre de la Convention CITES sur le commerce international des espèces menacées, afin d'empêcher le déclin continu de ces espèces. »





si étonnant que cela puisse paraître, 31% des espèces de cactus sont menacées d'extinction. C'est ce qu'affirme la première évaluation exhaustive mondiale de ce groupe d'espèces, réalisée par l'UICN et ses partenaires et publiée fin 2015 dans le journal Nature Plants. Cela place les cactus parmi les groupes taxonomiques les plus menacés de la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées™ – encore plus que les mammifères et les oiseaux[1].

Selon cette étude, les cactus subissent une pression croissante liée à l'activité humaine : 46 % des 1 480 espèces de cactus connues dans le monde sont exploitées par l'Homme, principalement comme plante ornementale et 10 % pour se nourrir.

« Les conclusions de cette étude sont préoccupantes » affirme Inger Andersen, Directrice générale de l'UICN. « Elles confirment que l'ampleur du commerce illégal d'espèces sauvages – y compris de la flore – est plus importante que ce que nous pensions, et que le trafic d'espèces sauvages concerne bien plus d'espèces que les charismatiques rhinocéros ou éléphants qui attirent l'attention du monde entier. Nous devons donc de toute urgence redoubler les efforts internationaux afin de mettre un terme au commerce illégal d'espèces sauvages, et renforcer la mise en œuvre de la Convention CITES sur le commerce international des espèces menacées, afin d'empêcher le déclin continu de ces espèces. »

 Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/4425-disparition-cactus-commerce-illegal

Un insecte pourrait changer l'avenir des scientifiques africains

 Une mouche à fruits. Crédit photo: John Tann via Flickr, licensed by CC.



La mouche à fruits pourrait révolutionner la biomédecine sur le continent. Drosophila melanogaster. C'est le nom scientifique de la mouche à fruits, un insecte très commun en Afrique subsaharienne qui pourrait bien changer le cours de la science sur le continent. Pour une raison assez simple, comme le note le site universitaire The Conversation.

Actuellement, le cobaye des scientifiques qui travaillent dans le domaine de la biomédecine est le rat. Mais cet animal, qui présente beaucoup de similarités avec l'homme, présente un problème de taille: il coûte cher à entretenir, surtout pour les laboratoires africains qui n'ont pour la plupart pas de grands moyens. Conséquence, de nombreux chercheurs doivent s'exiler en Europe ou en Amérique du Nord pour poursuivre leurs travaux.

Mais comme l'a découvert l'équipe qui travaille sur le projet DrosAfrica, a découvert des milliers de gènes équivalents à ceux de l'homme chez cette mouche à fruits, qui ont déjà permit de faire des avancées dans la compréhension du cancer ou de pathologies neurologiques. Et son gros avantage: un élevage de ces petits insectes ne coûte pas très cher à entretenir. Ce qui pourrait permettre, selon les membres de l'équipe DrosAfrica, de mener plus de travaux scientifiques dans le domaine de la biomédecine sur le continent et d'attirer des chercheurs étrangers grâce à des programmes novateurs.

 Source

 

Fertilisation du sol: l'engrais minéral tout seul n'est pas suffisant

Publié le 20/02/2016



«Pour utiliser les fertilisants, il faut comprendre la structure du sol, prendre en considération les types d'engrais, leur qualité et les modalités d'utilisation», a ajouté le Directeur général de l'Institut national de la recherche agronomique du Maroc (INRA), Mohamed Badraoui qui donnait une conférence introductive au colloque international sur «la restauration de la fertilité des sols : un défi mondial, une nécessité pour le Maroc».


Le sol est constitué de trois phases, une phase solide constituée d'argile et de sables, une phase liquide composée d'eau et de substances organiques dissoutes et une autre phase gazeuse constituée d'azote, d'oxygène et de gaz carbonique, a-t-il expliqué, soulignant que le sol est «un bioréacteur très puissant».


Le directeur, qui donnait une conférence sur «la carte de fertilité des sols au Maroc», a fait état de la mise en place d'une solution informatique sur les ressources en sol et leurs principales caractéristiques, en ligne sur le site web: www.fertimap.ma


Il s'agit d'un projet qui rentre dans le cadre d'un partenariat stratégique entre le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime Marocain et le groupe OCP visant une meilleure fertilisation des principales cultures en fonction de l'état de fertilité des sols, a-t-il rappelé.

Ce projet, qui a démarré en 2010, porte sur 8,7 millions d'hectares qui constituent les zones agricoles du pays aussi bien dans les zones irriguées que celles d'agriculture pluviale, a-t-il noté.


Évoquant les composantes de ce projet, il a cité la synthèse des études pédagogiques réalisées au Maroc, la réalisation de la cartographie des sols non encore étudiés estimés à environ 2 millions d'hectares et l'évaluation de la fertilité des terres à travers l'échantillonnage et l'analyse des sols notamment en matière organique, pH, phosphore assimilable et potassium échangeable.


Mohamed Badraoui a dans ce sens fait état de la compilation de 23 régions, soit 6,8 millions d'hectares de sols digitalisés enregistrés sur une base de données et de l'analyse de 26.000 échantillons de sols.


Il s'agit également de l'élaboration des normes de fertilité des sols et des besoins des cultures, à travers des essais de réponses des cultures aux apports d'engrais, l'élaboration d'une base de données géo-référencées avec le développement d'un système expert sous SIG-Web pour la fertilisation des cultures et la formation des cadres conseillers et techniciens dans le domaine de fertilité des sols et fertilisation des cultures.

Ce colloque international est organisé par l'Académie Hassan II des sciences et techniques , en collaboration avec l'Ecole normale supérieure (ENS) et l'Association marocaine de microbiologie.


Les experts et chercheurs participant à cet événement débattront de plusieurs thèmes relatifs notamment aux «Compétences en recherche nationale relatives à la biofertilisation des sols» et à «La promotion de la coopération africaine pour la restauration de la fertilité des sols des pays africains».  




«Pour utiliser les fertilisants, il faut comprendre la structure du sol, prendre en considération les types d'engrais, leur qualité et les modalités d'utilisation», a ajouté Mohamed Badraoui qui donnait une conférence introductive au colloque international sur «la restauration de la fertilité des sols : un défi mondial, une nécessité pour le Maroc».
Le sol est constitué de trois phases, une phase solide constituée d'argile et de sables, une phase liquide composée d'eau et de substances organiques dissoutes et une autre phase gazeuse constituée d'azote, d'oxygène et de gaz carbonique, a-t-il expliqué, soulignant que le sol est «un bioréacteur très puissant».
Le directeur, qui donnait une conférence sur «la carte de fertilité des sols au Maroc», a fait état de la mise en place d'une solution informatique sur les ressources en sol et leurs principales caractéristiques, en ligne sur le site web: www.fertimap.ma
Il s'agit d'un projet qui rentre dans le cadre d'un partenariat stratégique entre le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime et le groupe OCP visant une meilleure fertilisation des principales cultures en fonction de l'état de fertilité des sols, a-t-il rappelé.
Ce projet, qui a démarré en 2010, porte sur 8,7 millions d'hectares qui constituent les zones agricoles du pays aussi bien dans les zones irriguées que celles d'agriculture pluviale, a-t-il noté.
Evoquant les composantes de ce projet, il a cité la synthèse des études pédagogiques réalisées au Maroc, la réalisation de la cartographie des sols non encore étudiés estimés à environ 2 millions d'hectares et l'évaluation de la fertilité des terres à travers l'échantillonnage et l'analyse des sols notamment en matière organique, pH, phosphore assimilable et potassium échangeable.
Mohamed Badraoui a dans ce sens fait état de la compilation de 23 régions, soit 6,8 millions d'hectares de sols digitalisés enregistrés sur une base de données et de l'analyse de 26.000 échantillons de sols.
Il s'agit également de l'élaboration des normes de fertilité des sols et des besoins des cultures, à travers des essais de réponses des cultures aux apports d'engrais, l'élaboration d'une base de données géo-référencées avec le développement d'un système expert sous SIG-Web pour la fertilisation des cultures et la formation des cadres conseillers et techniciens dans le domaine de fertilité des sols et fertilisation des cultures.
Ce colloque international est organisé par l'Académie Hassan II des sciences et techniques dans le cadre de la célébration du 10e anniversaire de son installation par S.M. le Roi Mohammed VI, en collaboration avec l'Ecole normale supérieure (ENS) et l'Association marocaine de microbiologie.
Les experts et chercheurs participant à cet événement débattront de plusieurs thèmes relatifs notamment aux «Compétences en recherche nationale relatives à la biofertilisation des sols» et à «La promotion de la coopération africaine pour la restauration de la fertilité des sols des pays africains».
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Pour utiliser les fertilisants, il faut comprendre la structure du sol, prendre en considération les types d’engrais, leur qualité et les modalités d’utilisation. Ph : DR - See more at: http://lematin.ma/journal/2016/l-engrais-mineral-tout-seul-n-est-pas-suffisant/241957.html#sthash.Q1IqZHa1.dpuf

Fertilisation du sol

L'engrais minéral tout seul n'est pas suffisant

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