samedi 5 mars 2016

Des lunettes intelligentes pour ausculter les cultures

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La 53e édition du salon de l’agriculture bat son plein Porte de Versailles (Paris - France). Tout au long de l’événement, qui se poursuit jusqu’au 6 mars prochain, la rédaction d’Industrie & Technologies vous propose de découvrir les nouvelles technologies au service de l’agriculture de précision. Celle-ci consiste à produire plus et mieux avec moins, grâce notamment aux données. Découvrez aujourd’hui la solution de lunettes connectées développée par Adventiel.

Spécialiste de l’ingénierie logicielle au service de l’agriculture, l’entreprise Adventiel développe une série d’applications basées sur les lunettes connectées Vuzix, produites par l’entreprise américaine éponyme. « Nous nous appuyons sur les caractéristiques du composant : saisie vocale, stockage de données sur le disque dur, affichage sur écran, gyroscope, etc. pour développer des solutions logicielles », explique Vincent Jamet, directeur du développement d’Adventiel.

L’entreprise a, par exemple, mis au point le démonstrateur d’une application qui permet de compter les pucerons sur les artichauts. « C’est un moyen de connaître le niveau d’infestation et de savoir s’il faut traiter ou non une parcelle», précise Vincent Jamet. De manière générale, la fonctionnalité de saisie vocale et le système d'affichage dont sont équipées les lunettes permettent à l’agriculteur de garder les mains libres pour manipuler plus facilement les cultures et de réaliser des comparaisons par rapport à un référentiel. De quoi, in fine, limiter le nombre d’erreurs et gagner du temps.

Aujourd'hui, Adventiel développe, en collaboration avec l'institut technique Arvalis, une application qui permet de suivre les différents stades de mûrissement des feuilles d’une céréale et d’identifier les maladies. « C’est un outil d’aide à la décision pour les agriculteurs. Car si l’on traite trop tôt la céréale, il y a un risque que la maladie revienne tandis que si on traite trop tard, l’opération risque d’être inutile et de générer des coûts superflus ». L’information recueillie peut également orienter les producteurs dans le choix des semences.
A l’avenir, l’outil pourrait être utilisé pour bâtir une base de données qui sera partagée entre agriculteurs pour que chacun puisse être plus précis et plus pertinent dans la surveillance de ses récoltes ou de ses troupeaux.

 

vers une augmentation de la productivité des légumineuses (INRA Maroc)

La chaîne de valeur de la filière des légumineuses alimentaires au Maroc a été au cœur du débat à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), le 2 Mars 2016 à Rabat.

Dix technologies de l’agriculture 4.0

Par publié le


Instituts de recherche et industriels du monde agricole s’emparent des outils numériques pour pousser plus loin la connaissance et  la modélisation des cultures et fournir des outils performants aux agriculteurs. A l’occasion du Salon de l’agriculture de Paris (France), Industrie & Technologies vous présente dix exemples parmi les nouvelles technologies numériques ou robotiques qui révolutionnent le métier d’agriculteur.

vendredi 4 mars 2016

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 28 février au 04 mars 2016

Biotechnologies : des plantes brevetées aux gènes modifiés… mais non-OGM ?

Cette pomme de terre américaine modifiée génétiquement pour être "moins cancérigène quand on la frit" pourrait ne plus être soumise aux législations des OGM, si les modifications génétiques opérées rentrent dans la catégorie des "Nouvelles techniques de reproduction", les NBT. (AP Photo/John Miller)

Des plantes modifiées génétiquement et brevetées mais qui ne seraient pas des OGM ? C'est possible, et c'est ce que l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) promeut grâce aux "nouvelles techniques de reproduction". Les mouvements paysans et de défense de la biodiversité tirent la sonnette d'alarme. Explications.


Le 25 mars 2015, l'octroi de plusieurs brevets de l'Office européen des brevets (OEB) pour des légumes — au profit de firmes internationales — a ouvert une première porte à la privatisation des plantes par des industriels en Europe (lire notre article : "Europe : les multinationales peuvent désormais breveter le vivant").

Ces types de brevets, dits de "caractères d'une plante", offrent aux grande firmes des biotechnologies l'équivalent commercial des OGM (Organismes génétiquement modifiés) mais sont uniquement basés sur des "découvertes" de caractères génétiques, pas sur "des modification génétiques". Les industriels des biotechnologies aimeraient pouvoir aller plus loin et "commercialiser sans entraves" ces plantes qu'ils modifient en laboratoire. Mais la législation sur les OGM — particulièrement en Europe — les limite.

La FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), appuyée par plusieurs gouvernements ainsi que par les industriels des biotechnologies, s'est donc mise en tête de faire la promotion des NBT (New Breeding Techniques : Nouvelles techniques de reproduction) lors de son symposium 2016 et pousse à faire changer la législation pour que ces plantes ne soient pas classées dans la catégorie OGM (Organismes génétiquement modifiés).

Pour Guy Kastler, membre de la Confédération paysanne, de la Via Campesina , co-fondateur du réseau semences paysannes (et l'un des rares contestataires ayant pu s'exprimer au symposium de Rome de la FAO), les NBT sont "une ruse" des industriels : "Face au refus des OGM par de nombreux consommateurs, l'industrie a inventé de nouvelles techniques de modification génétique et voudrait qu'elles échappent aux réglementations OGM. Ces techniques de génie génétique consistent à modifier les gènes de cellules de plantes cultivées in vitro. Elles produisent sans contestation possible des Organismes vivants modifiées au sens du protocole de Carthagène."

Étonnamment, la FAO ne présente pas son symposium comme une réflexion pour soutenir l'industrie des biotechnologies agricoles, mais pour aider les petits agriculteurs à lutter contre le changement climatique et améliorer la nutrition :


 "Ce symposium international s'intéressera à la façon dont l'application des sciences et des technologies, particulièrement les biotechnologies agricoles, pourrait bénéficier aux petits agriculteurs en développant des systèmes alimentaires durables et en améliorant la nutrition compte tenu du contexte lié au changement climatique."


jeudi 3 mars 2016

La recherche scientifique en Algérie : initiatives sociales et pesanteurs institutionnelles

Protection et préservation de l’environnement : L’Algérie, leader dans le monde arabe

 Publié le 02/03/2016

L’Algérie est classée 42e pays dans le monde en matière de protection de l’environnement, sur 153 pays étudiés. C’est le premier pays dans le monde arabe, et le 2e en Afrique, selon un classement établi par des chercheurs américains de l’environnement en s’appuyant sur des mesures comme la qualité de l’air, de l’eau, de la biodiversité, des contraintes sur les écosystèmes, des traitements des déchets et de la gouvernance de l’environnement.


Biocontrôle: innovation

Agriculture  |    |  Sophie Fabrégat


Utiliser les richesses de la nature

Mais au fait, c'est quoi le biocontrôle ? "C'est utiliser des mécanismes de défense naturelle pour lutter contre les ennemis des cultures, explique Hervé Guyomard. Les solutions peuvent porter sur les macro-organismes [insectes, acariens…], les micro-organismes [virus, bactéries…], les médiateurs chimiques [phéromones d'insectes et kaïromones] et les substances naturelles". Les exemples les plus connus sont le recours à des prédateurs naturels pour lutter contre des ravageurs ou l'utilisation de la confusion sexuelle pour perturber leur reproduction. Mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg... Il existe aussi le piégeage à phéromones, la lutte autocide (qui consiste à introduire des mâles ravageurs stériles pour entrer en compétition avec les mâles fertiles), le répulsif de ponte, les répulsifs, les stimulateurs de défense naturelle, les substances naturelles (cuivre, potassium...) en remplacement de substances de synthèse...

mercredi 2 mars 2016

Conférence par R. Welter et M. Meyer : De l'agriculture biodynamique à l'écologie humaine

Cette conférence montre pourquoi l’agriculture biologique et biodynamique sont des piliers de la conscience écologique. 

La question du développement de cette conscience écologique est abordée de façon concrète afin de mieux percevoir l’interrelation réelle qui existe entre les êtres humains et les autres règnes de la nature. 

 Ajoutée le 27 févr. 2016


CIFOR et le SDGs : « La science vous montre ce qui peut être fait "

La stratégie CIFOR 2016-2025 aligne le travail de CIFOR avec les objectifs des Nations Unies pour le développement durable . Robert Nasi , Directeur général adjoint du CIFOR pour la recherche , explique le rôle de la recherche : montrer le chemin à travers les compromis dans des situations complexes .



        

Source

Oviatis mise sur la stévia



La stévia ? Une plante et un édulcorant qui ont donné naissance à «Oviatis», la société créée par Philippe Boutie et qui se développe sur le site de l'Agropole.

La stévia va-t-elle remplacer l'aspartame en tant qu'édulcorant ? C'est le pari pris par le Lot-et-Garonnais Philippe Boutie, fondateur de la société Oviatis, basée à l'Agropole. Originaire de Lacaussade, cet ancien responsable régional d'un géant industriel du sucre a créé son entreprise en décembre 2013.

Le fondateur de Oviatis, Philippe Boutie, avec des feuilles de stévia séchées./Photo PB

Plan de recherche agricole en France à l’horizon 2025

Le gouvernement français a déroulé lundi 29/02/2016 la feuille de route pour organiser et financer certains des projets de recherche dédiés aux grands enjeux de l'agriculture, présentés dans le rapport « Agriculture innovation 2025 ».

Ce dernier avait demandé à quatre rapporteurs venus de différents horizons de plancher pour révolutionner l'agriculture à l'horizon 2025 : les dirigeants de l'Inra France, de l'Irstea, (organisme de recherche sur l'environnement et l'agriculture), de l'Acta (réseau des instituts des filières animales et végétales dédiés à la recherche appliquée) ainsi que Pierre Pringuet, président du conseil d'administration d'AgroParisTech. Ils ont présenté fin octobre 30 projets dans les domaines du numérique, de la transition agro-écologique, de la bioéconomie, des technologies (robotique, biocontrôle, génétique et biotechnologies), de la création d'outils d'évaluation mais aussi de l'innovation ouverte et de la formation en associant à chaque fois tous les acteurs intéressés.

Les ministères de l'agriculture, de l'enseignement et de la recherche et le secrétariat d'Etat au numérique français ont précisé dans un communiqué les mesures prises pour mettre en œuvre certains de ces projets. Pour renforcer la recherche sur les sols agricoles, la France prendra part au financement du programme international « 4 pour 1 000 » notamment au travers du soutien de l'Agence nationale de la recherche à hauteur de 4 millions d'euros, et propose d'accueillir une infrastructure numérique des données mondiales sur le carbone dans les sols.

Pour développer le numérique et l'agriculture connectée, l'appel à projets "Recherche Technologique" financé par le CASDAR sera renforcé et atteindra 4 millions d'euros par an, notamment pour développer des bio-capteurs pour assurer une prévention sanitaire précoce. Un portail de données agricoles sera mis en place « en étroite relation avec les organisations professionnelles agricoles » pour assurer aux agriculteurs de conserver la maîtrise de leurs données.

Parmi les orientations stratégiques de la Stratégie nationale de recherche (SNR), trois des cinq « programmes d'actions prioritaires » pourront être mobilisés pour des projets de recherches dédiés aux enjeux de l'agriculture, selon le ministère.
Un premier appel à projets a également été lancé pour créer deux « laboratoires vivants » pilotes qui seront dédiés l'un à l'agro-écologie en grandes cultures en Limagne (Auvergne) et l'autre à l'élevage durable en Bretagne. L'idée de ces fermes-laboratoires est d'associer au sein d'écosystèmes territoriaux les agriculteurs, les entreprises et les acteurs de la recherche et de la formation.


 

L’INRA France célèbre ses 70 ans avec Werkstatt

J'ai voulu publier cet article volontairement pour s’inspirer de cette expérience pour que l'INRA Algérie célèbre lui aussi ses cinquantenaire de sa création. 


Après compétition, l’INRA France a choisi l’atelier Werkstatt pour concevoir et développer le site événementiel qui retrace et célèbre les 70 ans de l’institut.

A l’occasion de son 70ème anniversaire, l’Institut National de la Recherche Agronomique, souhaitait se doter d’un site évènementiel - inra.fr/70ans - proposant un voyage à travers sa propre histoire. Du programme initial de 1946 « Nourrir la France » au défi actuel « Nourrir le monde en 2050 », l’INRA a déroulé́ 70 années de sciences et de recherches.

« Une histoire résolument tournée vers la société, une histoire qui concilie depuis toujours nature et modernité explique Eric Connehaye, directeur adjoint de la communication de l’Inra. Nous souhaitions illustrer joliment notre baseline anniversaire : votre avenir est notre culture »

« Le site anniversaire devait donc offrir une forte valeur ajoutée en termes de design et d’expérience utilisateur » précise Arnaud Veldeman, directeur artistique de l’unité Cabinet de la Présidence et Communication (UCPC) de l’INRA.
Sélectionné après compétition, Werkstatt a conçu et développé une plateforme qui propose une navigation multi-dimensionnelle  à travers le temps.

Le site est accessible en avant première ici !


mardi 1 mars 2016

4ème Salon International de Zootechnie - Alger - Algérie

4ème Salon International de Zootechnie 

Du 15 au 17 mai 2016 au Palais des expositions- Safex - Alger - Algérie

Sous le thème : Aviculture "Etats généraux, Enjeux et Perspectives "


Importations des céréales: baisse de près de 40% de la facture en janvier

La facture d'importation des céréales (blé, maïs, orge) a baissé à 200,4 millions de dollars (millions usd) en janvier 2016 contre 327,64 millions usd en janvier 2015, soit un recul de 38,84% sur une année, a appris l'APS auprès des Douanes.
 
La baisse a également touché les quantités importées (sauf pour le blé tendre) mais à un moindre rythme, en s'établissant à 946.671 tonnes (t) contre 1,13 million t, soit un recul de 16,04%, précise le Centre national de l'information et des statistiques des douanes (Cnis).
La facture d'importation des blés (tendre et dur), qui a représenté près de 67,23% du coût des importations des céréales en janvier dernier, a chuté à 134,74 millions usd contre 232,76 millions usd (-42,11%), pour des quantités ayant atteint 584.973 t contre 694.802 t (-15,81%).

Par catégorie de blés, la facture d'importation du blé tendre a baissé à 103,13 millions usd contre 113,92 millions usd (-9,48%).

La facture du blé tendre a représenté plus de la moitié des importations des céréales et plus de 75% des importations des blés en janvier dernier.
Quant aux quantités importées de ce blé, elles ont grimpé à 506.224 t contre 441.534 t (+14,65%).

Pour le blé dur, la facture a reculé à 31,61 millions usd contre 118,83 millions usd (-73,4%) pour une quantité de 78.750 t contre 253.268 t (-69%).

Concernant le maïs, les importations se sont chiffrées à 55,97 millions usd contre 79,78 millions usd (-29,85%) avec un volume de 310.447 t contre 370.386 t (-16,2%).
Quant à l'orge, l'Algérie en a importé pour 9,67 millions usd contre 15,1 millions usd (-36%) avec une quantité de 51.250 t contre 62.307 t (-17,75%).

Si la facture des céréales a baissé à un rythme plus important par rapport aux quantités et en dépit de la hausse du volume importé pour le blé tendre, cela s'explique par le recul des cours sur les marchés mondiaux des céréales depuis 2015, et ce, à la faveur de stocks abondants, de bonnes récoltes mondiales et d'une moindre demande chinoise.

C'est ainsi que le prix à l'importation par l'Algérie du blé tendre, dont le pays est gros importateur, a reculé à 239 dollars/tonne en 2015 (contre près de 292 dollars/t en 2014), tandis que celui du maïs a baissé à 197 dollars/t (contre 237 dollars).


 

5e Sommet méditerranéen de l'aviculture

Contre les maladies fongiques de la vigne, mildiou et oïdium, la piste génétique

80 % des pesticides actuellement utilisés en viticulture le sont contre le . L’Inra met au point de nouveaux cépages résistants à ces maladies. Des recherches et une expérimentation qui s’inscrivent dans le plan Ecophyto pour réduire massivement l’usage de pesticides.

Drones: Les agriculteurs en sont les premiers utilisateurs

20 Minutes avec agence
Publié le 29.02.2016

HIGH-TECH Les engins volants de la start-up Airinov effectuent jusqu’à 50 vols par jour pour analyser les besoins en engrais des parcelles cultivées…

La start-up spécialisée dans l’utilisation des engins volants téléguidés pour les cultivateurs a organisé 20.000 opérations au-dessus de parcelles cultivées l’an dernier, ce qui lui confère la position de premier acteur du secteur, avec une part de marché de 93 %.

20 hectares par vol, 50 vols par jour

L’utilisation du drone se révèle en effet particulièrement bien adaptée aux besoins des agriculteurs. Un capteur mis au point par Airinov avec l’Inra (Institut national de la recherche agronomique) et embarqué à bord permet ainsi d’indiquer au client quelle est la dose idéale d’engrais à utiliser pour chaque parcelle. Et donc de réaliser des économies tout en améliorant leur rendement.

D’autre part, comme l’indique le quotidien, les drones d’Airinov analysent environ trois hectares par minute, soit une moyenne de 20 hectares par vol. Les appareils étant capables d’effectuer jusqu’à 50 vols quotidiens, la surface couverte chaque jour est donc très vaste.
 
Reste le coût de l'équipement, non négligeable : environ 25.000 euros pour le drone et la formation du technicien, à la charge des entreprises de travaux agricoles (ETA). Le prix à payer pour « être à la pointe du progrès et être acteur du changement », comme l’explique Hervé Guyomard, directeur scientifique agricole à l’Inra France.




1er Forum Méditerranéen à l'intention des doctorants et jeunes chercheurs de la région méditerranéenne

 
 
 
 
Le CIHEAM organise le 1er Forum Méditerranéen à l'intention des doctorants et jeunes chercheurs de la région méditerranéenne. Objectifs : favoriser le dialogue et l'émulation scientifique entre les chercheurs de demain de la région méditerranéenne dans la conception de systèmes agricole et alimentaire durables; valoriser les résultats de leurs travaux de recherche en leur permettant de publier soit dans une revue internationale de notoriété, soit dans les actes du forum.
 
 
 

lundi 29 février 2016

Les abeilles savent compter et reconnaître un visage humain!

Insolite: le croyez-vous? Les abeilles savent compter et reconnaître un visage humain!

 

 Les abeilles savent compter et reconnaître un visage humain! - photo:DR

Les abeilles ont une grande capacité à accomplir des tâches complexes, comme compter ou reconnaître un visage humain. Ce constat a été fait par une jeune chercheuse française, récompensée pour ses travaux.

Aurore Avarguès-Weber, chercheuse à l’université des Sciences de Toulouse en France, a découvert le monde des abeilles lors d’un stage. Les travaux réalisés dans le cadre de sa thèse ont permis de démontrer la grande capacité d’abstraction des abeilles: elles savent compter et reconnaître un visage, a-t-elle expliqué.

Placées à l’entrée d’un labyrinthe, les abeilles ont identifié différents signes représentés sur une cartographie et, après un rapide apprentissage, elles ont régulièrement choisi la sortie portant le signe menant à une récompense. Les abeilles sont dotées d’une bonne vision et d’une grande mémoire, ajoute la chercheuse.

Elle a par ailleurs prouvé que ces insectes n’étaient pas uniquement guidés par leur instinct. Grâce à un test réalisé en plein air, la jeune femme a mis en évidence leur capacité à adapter leur comportement à leur environnement et aux expériences vécues.

Jusqu’alors, cette faculté de mettre des éléments en relation était considérée par la communauté scientifique comme l’apanage des humains et de certains singes. On pense souvent que seuls les grands singes sont dotés d’intelligence, mais c’est faux.

Au-delà du monde animal, ces observations sur le fonctionnement cognitif des abeilles pourraient permettre de mieux comprendre le cerveau humain et avoir des conséquences sur le développement de l’intelligence artificielle.

Si les travaux de la chercheuse ne concernent pas directement la protection de cette espèce de plus en plus menacée, elle espère toutefois sensibiliser davantage de personnes à la protection des abeilles en démontrant que ce sont des insectes intelligents.
Selon elle, les molécules toxiques des pesticides ne tuent pas directement les abeilles mais perturbent leur système nerveux. Leur mémoire diminue, elles se perdent et confondent les odeurs.


قال تعالي في سورة النحل:﴿ وَأَوْحَي رَبُّكَ إِلَي النَّحْلِ أَنِ اتَّخِذِي مِنَ الْجِبَالِ بُيُوتًا وَمِنَ الشَّجَرِ وَمِمَّا يَعْرِشُونَ ﴾ ، سورة النحل : آية رقم 68