vendredi 17 avril 2015

Que sait-on de "Xylella fastidiosa", la bactérie "tueuse d'oliviers" ?

Par publié le 16/04/2015

 C'est la première fois que la bactérie est détectée sur le sol européen en dehors de l'Italie, où elle a été repérée en 2013.



La France vient d'identifier la présence de la bactérie Xylella fastidiosa, dite "tueuse d'oliviers". Selon le ministère de l'Agriculture français, mercredi 15 avril 2015, elle a été retrouvée, à une date non communiquée, sur un plant de caféier originaire d'Amérique centrale, au marché de gros de Rungis (Val-de-Marne), près de Paris.
C'est la première fois que cette bactérie est détectée sur le sol européen en dehors de l'Italie, où elle a été repérée en 2013. Que sait-on de Xylella fastidiosa, et quels risques fait-elle courir à l'environnement ? Eléments de réponse.

Depuis quand la bactérie sévit-elle en Europe ?

La "tueuse d'oliviers" est identifiée pour la première fois en 2013, sur des oliviers des Pouilles (sud de l'Italie), une des premières régions productrices d'huile d'olive au monde, riche en vignes et en fruits. Son mode de transmission : un plant de caféier ornemental arrivé du Costa Rica dans le port de Rotterdam, selon les travaux de l'Institut agronomique méditerranéen, basé à Bari (Italie). La bactérie Xylella fastidiosa touche essentiellement la région de Lecce, dans le talon de l'Italie. Environ 10% des oliviers de cette région sont touchés.

Quel danger fait-elle peser sur la végétation ?

Xylella fastidiosa est transmise et dispersée par des insectes. Elle s'attaque à près de 200 espèces végétales (vigne, agrumes, prunus, café, avocat, luzerne, laurier-rose, chêne, érable, etc.) et les conduit au dépérissement. Actuellement, il n'existe pas de méthode de lutte directe contre la bactérie. Une fois contaminés, seul l'arrachage total des végétaux permet d'éradiquer la maladie.

 

Pour Thierry Candresse, directeur de l'unité biologie du fruit et pathologie de l'Institut national de la recherche agronomique à Bordeaux (Gironde), "la souche de Xylella provoque des symptômes et des dégâts très graves. Les oliviers français et d'autres espèces seraient sous le coup d'une menace grave si elle arrivait en France."
Problème supplémentaire, certaines plantes hôtes de la bactérie peuvent être asymptomatiques, ce qui accroît le risque d'infection. "A minima, il faudrait interdire l'importation des 300 espèces hôtes connues. Et encore, cette mesure ne serait que partielle puisqu'elle ne prendrait pas en compte les espèces hôtes encore inconnues", estime l'expert.

Quelles dispositions la France déploie-t-elle ?

Au mois de mars, la préfecture de Corse lance un appel à la vigilance contre la "tueuse d'oliviers". Elle précise alors que les services de l'Etat "ont renforcé les mesures de contrôle et de surveillance de cet organisme nuisible réglementé soumis à des mesures de lutte obligatoire". Un numéro vert dédié à Xylella fastidiosa est mis en place : le 0800 873 699.
La France est à ce jour le seul Etat européen à avoir pris des mesures unilatérales de protection, parfois mal ressenties par ses voisins. Depuis le 2 avril, l'introduction d'une centaine de végétaux en provenance "des zones délimitées au sein de l'Union européenne où Xylella fastidiosa est présent" est interdite. Mesure qui vise directement le foyer épidémique des Pouilles.
Bruxelles, pour qui "il n'y a pas pour l'instant de danger immédiat pour les pays limitrophes", prépare cependant des mesures communautaires d'urgence d'ici la fin du mois d'avril. Selon un porte-parole de la Commission, "certaines restrictions à l'égard des plantes vivantes qui viennent de la région des Pouilles pourraient être prises. Une fois qu'elles seront adoptées, la France devra s'y conformer."

Source:  http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/que-sait-on-de-xyllela-fastidiosa-la-bacterie-tueuse-d-oliviers_878529.html

jeudi 16 avril 2015

Lutte biologique: Le projet BINGO lutte contre les insectes ravageurs des cultures agricoles

Une production de nourriture qui nécessite moins de pesticides et d'intrants chimiques (engrais, produits phytosanitaires) sont les objectifs du projet de recherche européen BINGO auquel participent des scientifiques du Centre de biologie de l'AVCR à Ceské Budejovice (République Tchéque). Ce projet (BINGO : Breeding Invertebrates for Next Generation biOcontrol) fait partie du programme cadre Horizon 2020. Il se concentre sur la recherche et le développement de méthodes de lutte biologique contre les insectes ravageurs des cultures agricoles.

Le but est d'utiliser les ennemis naturels des prédateurs agricoles afin d'éviter le recours aux traitements chimiques. Des laboratoires de neuf pays européens effectuent des recherches sur les espèces prédatrices et invasives. Le centre de biologie de l'AVCR a été impliqué dans le projet en raison de son expertise sur les insectes. Le budget du projet BINGO est doté de 3,3 millions d'euros. Les entreprises privées participent également et souhaitent utiliser les résultats de ces recherches dans les pratiques agricoles.

Dans le cadre du projet BINGO, un appel à doctorat est lancé afin de faire travailler pendant trois ans un étudiant étranger sur ce sujet. 


Pour en savoir plus : - Frantisek Moravec, page web de l'Institut de parasitologie du centre de biologie de l'AVCR : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/jhg7P (en anglais)
- Frantisek Moravec, page web de l'Institut d'entomologie du centre de biologie de l'AVCR : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/Y4pUt (en anglais)


Rédacteur:  Clément DIOT - clement.diot@ifp.cz

Origine: BE République Tchèque numéro 41 (16/04/2015) - Ambassade de France en République Tchèque / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/78309.htm
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Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 12 au 16 avril 2015





Veuillez télécharger la revue de presse hebdomadaire de cette semaine relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf: https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnSnJyVFZjaDJ5T3M/view?usp=sharing

Agriculture : "L’Afrique peut nourrir toute la planète !"

 Le Point Afrique - Publié le 14/04/2015

Par , à Kinshasa

 L'Afrique compte 60 % des terres arables non exploitées du monde. De quoi conduire l'Agribusiness Forum de Kinshasa à franchir toutes les lignes d'optimisme.

Lire 

 http://afrique.lepoint.fr/economie/agriculture-l-afrique-peut-nourrir-toute-la-planete-14-04-2015-1921086_2258.php

 

mardi 14 avril 2015

plateformes et outils collectifs de recherche-AGROPOLIS

 

Les plateformes et outils collectifs de recherche sur les thématiques de la communauté scientifique d'Agropolis International en 2015

Agriculture Alimentation Biodiversité Environnement

 

Prix de la meilleure thése de doctorat soutenue en 2014




La chaire UNESCO en Alimentations du monde de Montpellier SupAgro a créé un prix de 3000 € destiné à récompenser une thèse de doctorat soutenue en 2014 dans une discipline relevant de l'alimentation (agronomie, technologie agroalimentaire, sciences des aliments, nutrition, sciences sociales, etc..
Appel à candidatures pour les thèses soutenues en 2014


La Chaire UNESCO en alimentations du monde de Montpellier SupAgro (AdM), créée en 2011 en partenariat avec les établissements d’enseignement supérieur et de recherche d’Agropolis International, a pour objectif de contribuer à la construction de systèmes alimentaires durables dans le monde. A cet effet, elle mobilise des programmes de recherche, de formation et de partage des connaissances. Les chaires UNESCO ont la possibilité de labelliser des formations et des diplômes dans l’objectif d’en renforcer la visibilité internationale, tout en facilitant l’insertion professionnelle et dans la société civile des diplômés.
Dans ce cadre, la Chaire UNESCO AdM a décidé de créer un label pour des thèses de doctorat soutenues à Montpellier et Perpignan, attribué annuellement et doté d’un prix de 3000 € soutenu par la Fondation Daniel et Nina Carasso au titre des activités de la Chaire.

Le label UNESCO ne se substitue évidemment pas aux diplômes officiels. Il constitue une reconnaissance à caractère international, non seulement de la qualité scientifique de la recherche, mais aussi de sa contribution à une meilleure connaissance du domaine de l’alimentation et à l’élaboration de solutions innovantes pour l’émergence de systèmes alimentaires durables et responsables.

Modalités d’attribution du label doctoral de la Chaire UNESCO en alimentations du monde :
Le label est attribué à des thèses soutenues dans une École doctorale relevant des disciplines couvertes par la chaire (sciences économiques, sociales et de gestion, droit et sciences politiques, sciences de l’ingénieur, sciences médicales, sciences de la nature)
Le sujet de recherche traité dans la thèse doit contribuer à l’objectif de la chaire (progrès des connaissances dans le domaine des systèmes alimentaires durables)
Les auteurs de thèses soutenues avec succès dans le champ de recherche de la chaire et donc validées au plan scientifique par la communauté académique sont habilités à candidater au label « chaire UNESCO en Alimentations du monde »
Une commission ad hoc constituée par la chaire examine les candidatures et juge de leur pertinence selon le critère de la contribution aux missions de la chaire
Dossier de candidature :
CV du (de la) candidat(e)
Lettre de recommandation du directeur de l’Ecole doctorale concernée
Rapports des évaluateurs de la thèse
Rapport du président du jury de thèse
Résumé de la thèse en français et en anglais
1 exemplaire de la thèse
Note de 1 à 2 pages (maximum) légitimant la demande de label UNESCO AdM
Dossier à adresser par messagerie électronique avant le 30/04/2015 à :
Laure Haon, Montpellier SupAgro/IRC - Chaire UNESCO AdM
laure.haon@supagro.inra.fr

Source:  Actualites du site Agropolis International

lundi 13 avril 2015

Hydraulique agricole : journée d’information pour sensibiliser à l’économie de l’eau

Dimanche, 12 avril 2015 




 Une journée d’information sur les conditions d’éligibilité au soutien du Fonds national de développement agricole dirigé vers l’hydraulique agricole a été organisée, dimanche à Bordj Bou Arreridj, à l’effet de sensibiliser les agriculteurs à l’économie de l’eau.

La rencontre initiée par la chambre de l’agriculture et la direction des services agricoles, s’inscrit dans le cadre la vulgarisation des dispositions de l’arrêté ministériel relatif au développement de l’hydraulique agricole, la promotion de l’économie de l’eau et le soutien à l’acquisition d’équipements d’irrigation d’appoint pour élargir les superficies irriguées, selon le président de la chambre de l’agriculture, Khelifa Nouioua.

Relevant que l’aide accordée par l’Etat "dépasse les 50 % du coût d’acquisition d’installations d’irrigation d’appoint", le même responsable a précisé que cette journée, organisée au siège de chambre, a également porté sur les procédures d’accès à cette aide.

Pour M. Nouioua, cette aide est dirigée vers "l’accroissement des surfaces irriguées, l’encouragement de l’utilisation des systèmes d’irrigation économes en eau et le développement des rendements agricoles".
La surface agricole utile (SAU) de la wilaya de Bordj Bou Arreridj dépasse les 187.840 hectares dont près de 12.000 sont irrigués.
 
Source: http://www.aps.dz/economie/21035-hydraulique-agricole-journ%C3%A9e-d%E2%80%99information-pour-sensibiliser-%C3%A0-l%E2%80%99%C3%A9conomie-de-l%E2%80%99eau