jeudi 16 octobre 2014

Invité de la rédaction de la Chaine 3 du 16 octobre 2014: Pr. CHEHAT F (Directeur de l'Institut National de la Recherche Agronomique d'Algérie)

Le CIRAD met en avant le concept de « service écosystémique »

Publié le 16/10/2014

Le Centre international en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) vient de publier les résultats d’une étude sur le « service écosystémique ». Ce concept de valorisation de zones importantes pour l’environnement (stockage carbone, conservation de l’eau, qualité paysagère) serait en effet « devenu fondamental pour évaluer les bénéfices que l’on peut tirer des écosystèmes. »


Le CIRAD met en avant le concept de « service écosystémique »
 
Des chercheurs du Centre international en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) viennent de publier les résultats d’une étude sur le « service écosystémique ». D’après eux, ce concept « est devenu fondamental pour évaluer les bénéfices que l'on peut tirer des écosystèmes. »

On appelle « service écosystémiques » les vertus que peuvent avoir pour l’environnement certaines zones peuvent naturelles. Parmi ces services le CIRAD avance le stockage du carbone, la conservation de l’eau ou la qualité paysagère.

Les recherches menées au Costa Rica par le centre de recherche montrent qu’il est important d’identifier ces zones pour ensuite mettre en place des mécanismes de soutien. « Au Costa Rica, un programme national pionnier prévoit d'indemniser les propriétaires fonciers qui gèrent durablement leurs forêts et leurs terres. Ces forêts fournissent des services à l'échelon local - qualité paysagère, régulation des eaux -, mais aussi national, voire mondial : préservation de la biodiversité, stockage de carbone et, en définitive, réduction des émissions de gaz à effet de serre. »

Nouvel enjeu

Il faut retenir des conclusions du CIRAD qu’un nouvel enjeu doit être mis en avant par les gouvernants et collectivités : le choix des zones à protéger. En effet, chaque zone, en fonction de ses caractéristiques, offre des possibilités particulières qu’il convient de saisir avant de mettre en avant des stratégies de conservation.

« En cartographiant l'ensemble du territoire, les services écosystémiques que chaque site fournit, mais aussi les personnes qui en bénéficient, les chercheurs ont découvert des espaces pourvoyeurs de services multiples autour des bassins-versants densément peuplés de la vallée centrale du Costa Rica. Les aires protégées de cette région régulent l'approvisionnement en eau de milliers de personnes, tout en offrant leur qualité paysagère aux citadins » explique le centre de recherche. 
 

Le Directeur de l’INRAA : nous sommes totalement dépendants pour nos semences maraîchères

16/10/2014 - 11:55

« Ce sont les subventions à la consommation et non pas à la production qui constituent un handicap au développement de la production agricole nationale ». « L’Algérie est totalement dépendante de l’étranger pour ses besoins en semences maraichère » 





Ces deux affirmations ont été énoncées lors de l’émission «L’invité de la rédaction de la chaine III» de la Radio Algérienne consacrée, aujourd’hui, au thème de la sécurité alimentaire.
Pour le DG de l’Institut national de recherche agronomique, Fouad Chahat, l’agriculture Algérienne doit adapter ses techniques de production pour appréhender les déficits de pluviométrie récurrents dans le pays.
Revenant sur le déficit en matière de ressources hydriques, l’invité de la Chaine III a estimé qu’il était possible de faire plus que les quelque 600.000 hectares en irrigués, projetés à l’horizon 2019, « à la condition, toutefois, a-t-il dit, de mobiliser des moyens financiers plus importants, de disposer de ressources en eau suffisantes mais, aussi, de convaincre les agriculteurs.
A propos de l’augmentation des 3,3 millions d’hectares réservés à la céréaliculture, il répond que l’impératif n’est pas d’augmenter les superficies mais de relever les rendements « pour arriver à une moyenne de production nationale de 30 quintaux à l’hectare ». 

http://www.radioalgerie.dz/news/fr/article/20141016/16711.html

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 12 au 16 octobre 2014

Veuillez trouve ci-joint la revue de presse hebdomadaire du 12 au 16 octobre 2014 relative aux activités du secteur agricole national. Bonne lecture




 https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcncFYydm5aWFFKZjg/view?usp=sharing

mercredi 15 octobre 2014

Plus de 500 millions de petites fermes familiales dans le monde Lundi 13 Octobre 2014


Lundi 13 Octobre 2014

Le chiffre a été annoncé par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao). Le rapport publié concerne la situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture avec un accent sur l’agriculture familiale. 




Le représentant de la FAO au Congo, Dieudonné Koguiyagda, a commenté ce rapport le 13 octobre à Brazzaville. Le document relève qu’il existe plus de 500 millions de petites fermes familiales dans le monde qui constituent plus de 98 % des exploitations agricoles. Ces fermes assurent au moins 56 % de la production agricole sur 56 % des terres. En dehors du nombre absolu d’exploitations, les agriculteurs familiaux travaillent également sur une part importante des superficies agricoles du monde. Les moyennes régionales sont de 85 % en Asie, 62 % en Afrique, 83 % en Amérique du Nord et en Amérique centrale, 68 % en Europe et 18 % en Amérique du Sud.

Le document indique que les agriculteurs familiaux entretiennent des liens économiquement étroits avec le secteur rural. Ils contribuent de façon significative à l’emploi, notamment dans les pays en développement où l’agriculture emploie encore la majorité de la population active. En outre, les revenus additionnels générés par l’agriculture familiale sont dépensés dans l’économie locale non agricole. 
S’agissant de la production agricole, la Fao relève qu’au Brésil, les agriculteurs familiaux assurent en moyenne 40 % de la production d’une sélection de cultures principales en travaillant sur moins de 25 % des terres. Aux États-Unis, les agriculteurs familiaux assurent 84 % de toute la production pour des ventes de 230 milliards de dollars sur 78 % des terres cultivées. À Fidji, les agriculteurs familiaux produisent 84 % des ignames, du riz, du manioc, du maïs et des haricots sur seulement 47,4 % des terres.
Le représentant de la FAO au Congo a insisté sur le fait que les agriculteurs familiaux ont besoin d’un cadre stratégique favorable impliquant la valorisation de leurs multiples contributions ainsi que leur prise en compte dans les politiques et dialogues nationaux. Une option préconisée dans le but d’éradiquer la faim et de garantir la sécurité alimentaire. Par conséquent, les pays doivent énoncer clairement leur définition de l’agriculture familiale et recueillir des données sur le secteur.

À l’échelle nationale, le succès du développement de l’agriculture familiale repose sur divers facteurs. On cite : les conditions agro-écologiques et les caractéristiques territoriales ; l’accès aux marchés, à la terre et aux ressources naturelles, à la technologie et aux services de vulgarisation, aux services financiers ; les conditions démographiques, économiques et socioculturelles ; la disponibilité d’un enseignement spécialisé. Selon l’orateur, citant le document, les politiques agricoles, environnementales et sociales ciblées sur les agriculteurs familiaux sont indispensables pour apporter des changements tangibles et des améliorations durables.

Il ressort que les agriculteurs familiaux forment un vaste groupe très diversifié. Le concept d’agriculture familiale varie selon les régions et devrait s’adapter aux traditions culturelles et aux contextes nationaux. Ainsi, la FAO  considère que l’agriculture familiale « englobe toutes les activités agricoles reposant sur la famille en relation avec de nombreux aspects du développement rural. L’agriculture familiale permet d’organiser la production agricole, forestière, halieutique, pastorale ou aquacole qui, sous la gestion d’une famille, repose essentiellement sur  de la main-d’œuvre familiale comprenant aussi bien les hommes que les femmes».

Rappelons que chaque année, la FAO et ses États membres célèbrent la Journée mondiale de l’alimentation (JMA) le 16 octobre, date anniversaire de la création de la FAO en 1945. Cette année, la JMA a retenu le thème de l’agriculture familiale. 

The 5th International Symposium for Farming Systems Design

The 5th International Symposium for
Farming Systems Design


“Multi-functional farming systems in a changing world”
Le Corum conference center, Montpellier, France



Algérie-UE : Trois jumelages au profit du secteur agricole

Dans le cadre du Programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association (P3A) de l’Union européenne (UE), l’Algérie et l’UE lancent, aujourd’hui, trois jumelages pour la sécurité sanitaire, la protection et la labellisation des produits agricoles.





L’objectif général des trois jumelages financés par l’UE, qui seront mis en œuvre en partenariat avec la France et l’Italie, sont principalement le renforcement des capacités humaines dans les domaines de la sécurité sanitaire des aliments par la mise à niveau des laboratoires de l’Institut national de médecine vétérinaire (INMV), la modernisation des services vétérinaires aux niveaux central et local ainsi que l’appui en matière de mise en œuvre d’une politique de qualité des produits agricoles reposant sur un système de spécifique à travers les appellations d’origine et les indications géographiques (IGAO). Ce projet permettra, entre autres, de conduire jusqu’en phase finale de reconnaissance trois produits pilotes, à savoir la datte Deglet Nour de Tolga (Biskra), la figue sèche de Beni Maouche (Béjaïa) et l’olive de table de Sig (Mascara).
Le deuxième projet de jumelage vise à renforcer la capacité de contrôle des services vétérinaires en vue de les rapprocher des standards européens et internationaux. Il permettra notamment d’améliorer la sécurité sanitaire des produits alimentaires d’origine animale afin de soutenir leur commercialisation sur le marché intérieur algérien et de faciliter leur exportation vers l’UE et à l’international.
Quant au troisième projet de jumelage, le ministère de l’Agriculture affirme qu’il a pour objectif de mettre à niveau des laboratoires de l’INMV aux standards européens et internationaux. Les résultats attendus sont la mise en place de deux laboratoires régionaux à Constantine et Tlemcen de l’INMV sous système de management de la qualité (SMQ) selon le référentiel ISO/CEI 17025 et l’amélioration du SMQ du laboratoire central d’Alger. Il s’agit aussi de mettre les laboratoires de l’INMV sous système de gestion des risques biologiques et de renforcement des diagnostics virologiques et moléculaires.
Lyès Mechti
Source: http://www.elwatan.com/economie/algerie-ue-trois-jumelages-au-profit-du-secteur-agricole-12-10-2014-273970_111.php
 
 

Tunis : L’agriculture familiale en méditerranée en débat, les 6 et 7 novembre

« L’agriculture familiale en méditerranée : mythes et réalités » sera le thème d’un séminaire qui aura lieu à Tunis, les 6 et 7 novembre 2014
Organisé en partenariat avec la FAO et l’Institut national de la recherche agronomique de Tunisie (INRAT) et avec le soutien de l’AFD, ce séminaire connaitra la présence de nombreux scientifiques et acteurs concernés.

L’objectif étant de faire le point à travers ce séminaire sur les forces et les faiblesses de l’agriculture familiale en méditerranée.

Cette rencontre sera aussi l’occasion pour contribuer à l’identification de mesures favorables à l’agriculture familiale, dont le développement et le renforcement constituent finalement l’objectif principal de l’AIAF.









Séminaire international
« Agriculture Familiale en Méditerranée : mythes et réalités. »
Tunis, 6 et 7 novembre 2014 

 

dimanche 12 octobre 2014

La troisième conférence scientifique internationale de la Convention des Nations Unies de Lutte contre la Désertification (CNULCD)

La troisième conférence scientifique internationale de la Convention des Nations Unies de Lutte contre la Désertification (CNULCD), sur le thème « combattre la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse pour le développement durable et la réduction de la pauvreté : contribution de la science et de la technologie, des connaissances et pratiques traditionnelles », aura lieu du 9 au 12 mars 2015 à Cancun au Mexique.


La conférence vise à rassembler une vaste assemblée de porteurs de connaissances scientifiques, traditionnelles et locales, qui peuvent être mobilisées pour favoriser le développement durable et la réduction de la pauvreté dans les régions touchées par la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse.
Le défi à relever par les participants à la conférence consiste à partager et discuter des dernières avancées scientifiques en matière d’évaluation de la vulnérabilité des socio-écosystèmes au changement climatique et de leurs capacités d’adaptation actuelles et futures, afin de les traduire en recommandations pour les décideurs politiques et les acteurs de terrain.


 http://3sc.unccd.int/
http://www.agropolis.fr/pdf/actu/2015-annonce-conference-scientifique-unccd.pdf

Les 19èmes Journées GiESCO 2015

Les 19èmes Journées GiESCO (Groupe international d’Experts en Systèmes vitivinicoles pour la CoOpération) auront lieu du 31 mai au 5 juin 2015 au Palais des Congrès de Gruissan – France, en liaison directe avec l’INRA de Pech Rouge.

La Journée Professionnelle sera organisée le 4 juin au campus de Montpellier SupAgro/INRA. Le congrès portera sur les principaux domaines des sciences et des technologies de la viticulture (voir la liste des thèmes ci-jointe).

séminaire Réseau FAO-CIHEAM Ovins et Caprins : "La chaîne de valeur dans les filières ovine et caprine méditerranéennes. 

 Organisation, stratégies de marketing, systèmes d'alimentation et de production

16 - 18 juin 2015 Institut Agronomique Méditerranéen, Montpellier - Lancement de l’appel à contributions. Date limite : 31 octobre 2014

 http://www.iamz.ciheam.org/montpellier2015/

 

Conférence EuroMéditerrannéene "Innover pour améliorer les performances de l'irrigation"


Thèmes

"Innover pour améliorer les performances de l'irrigation"

Les innovations chez les petits irrigants

Quels sont les processus d'adoption et d'adaptation de la technologie goutte à goutte par les petits irrigants ? Quels sont, sur le terrain,  les performances techniques et environnementales de cette technologie ?  Comment encourager la convergence des politiques agricoles et environnementales avec des initiatives à un niveau local ?

La réutilisation d'eaux usées en agriculture

Quelles leçons tirer de la réutilisation des eaux usées en agriculture ? Quelles peuvent être des conséquences sur la santé et l'environnement ?

La gouvernance des eaux de surface et des eaux souterraines

Comment, à partir d'expériences locales, définir des règles de gouvernance des eaux souterraines ? Comment intégrer la gouvernance des eaux de surface et celle des eaux souterraines ?
Contact
Pour plus d'information, veuillez contacter icid2015@irstea.f

Site de l’événement:  http://icid2015.sciencesconf.org/
 

Rencontres francophones sur la qualité et la mesure - Angers

Un rendez-vous incontournable sur la qualité et la mesure, qui sera l’occasion de faire un bilan sur des expériences acquises dans les entreprises, les laboratoires de recherche et l'enseignement supérieur.

Au programme

Seront proposés des conférences et plusieurs Ateliers en Métrologie et Qualité animés par des spécialistes.
Plusieurs séances Posters seront consacrées.
Les thématiques sont les suivantes :
  • Qualité et Mesure en Santé et en Agronomie;
  • Qualité et Mesure en Recherche et en Enseignement Supérieur;
  • Métrologie, Sûreté-Sécurité, Environnement et Développement Durable;
  • Management de la Mesure et de le Qualité;
  • Mesure, Incertitude et Fiabilité;
  • Référentiels normatifs;
  • Accréditation des laboratoires d'analyses, d'essais et d'étalonnages.
Vous pouvez dès à présent proposer un Poster et vous inscrire auprès du CAFMET : cafmet@ac-metrology.com

Les Rencontres Francophones Qualité et Mesure 2015 abriteront en parallèle

  • L'Ecole Métrologie 2015;
  • Les Ateliers "Qualité en Recherche et en Enseignement Supérieur" ;
  • Le 4ème Forum Africain de Métrologie.

Les Organisateurs

L'évènement est organisé en collaboration avec le QuaRES (Qualité en Recherche et en Enseignement Supérieur) - www.quares.fr,
et en partenariat avec

Climate Smart Agriculture 2015 - Third Global Science Conference

La Troisième Conférence Scientifique Mondiale sur l’Agriculture Climato-Intelligente s’inscrit dans un processus initié en octobre 2010 à La Haye par le Gouvernement des Pays-Bas. L’objectif était alors de traiter simultanément des thèmes de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et du changement climatique.

L’agriculture climato-intelligente (Climate-smart agriculture) est une approche permettant d’atteindre des priorités de développement agricole dans un contexte de changement climatique tout en intégrant d’autres priorités de développement. Il s’agit d’appuyer les pays et autres parties prenantes à mettre en œuvre les politiques publiques et les conditions techniques et financières nécessaires pour :
  • Augmenter de façon durable la productivité agricole et les revenus des agriculteurs afin d’atteindre les objectifs nationaux de sécurité alimentaire et de développement ;
  • Renforcer la résilience et la capacité d’adaptation des systèmes agricoles et alimentaires au changement climatique ;
  • Rechercher des possibilités d’atténuer les émissions de gaz à effet de serre et d’augmenter la séquestration du carbone.
Ces trois conditions (sécurité alimentaire, adaptation, atténuation) sont connues comme le « tiercé gagnant », ou les « trois piliers » de l’agriculture climato-intelligente.
Voir aussi: http://www.fao.org/climatechange/climatesmart/fr/
Source: Site web de la conférence

Les innovations agricoles peuvent renforcer les exportations africaines et la sécurité alimentaire






L'Afrique doit adopter les innovations agricoles afin de profiter d’un marché mondial de la bio-économie en pleine évolution, préconise un nouveau rapport, publié par la Banque africaine de développement (BAD) et l'Institut international sur les politiques alimentaires (IFPRI).

Intitulé Technologies agricoles génétiquement modifiées pour l'Afrique, ce rapport analyse les avantages et les inconvénients que recèle l'adoption de technologies génétiquement modifiés (GM) pour relever les défis liés à la population, la pauvreté, l'insécurité alimentaire et au changement climatique.
S'exprimant à Abidjan (Côte d'Ivoire), lors d'une conférence marquant le lancement dudit rapport et célébrant l'Année africaine de l'agriculture et de la sécurité alimentaire, le vice-président du Groupe de la BAD, Aly Abou-Sabaa, a stigmatisé la faiblesse des échanges commerciaux agricoles africains, en particulier le commerce intra-régional, en dépit d’un potentiel extrêmement prometteur.

« Afin de répondre à leurs besoins alimentaires et nutritionnels, les pays africains importent quelque 25 milliards de dollars de produits alimentaires chaque année, mais le commerce intra-africain ne représente qu’un milliard de dollars dans ces importations », a déploré le vice-président chargé de l’agriculture, de l’eau, du développement humain, de la gouvernance et des ressources naturelles. « Nous devons explorer des solutions innovantes à même, non seulement de dynamiser la productivité agricole, mais aussi de promouvoir le commerce agroalimentaire et la sécurité alimentaire », a-t-il préconisé dans son intervention.
« L'agriculture est un moteur économique pour l'Afrique, a renchéri le directeur général de l'IFPRI, Shenggen Fan. La biotechnologie figure parmi les différentes technologies que les pays industrialisés et émergents adoptent, pour permettre à des millions de personnes de bénéficier d’une plus grande sécurité alimentaire. »
Le rapport, que la BAD a commandé à l'IFPRI, traite de la nécessité de transformer le secteur agricole africain, caractérisé pour l’heure par une faible productivité, en une locomotive du développement économique, en s'appuyant sur les améliorations technologiques et les avancées systémiques qui privilégient l'intensification à l’extensification. Le rapport met l’accent sur les technologies GM en particulier, dans la mesure où leur adoption – très controversée – aurait un impact important sur la pénétration des biotechnologies en Afrique. En s’appuyant sur les travaux disponibles relatifs aux avantages et aux contraintes liés à l'adoption de ces technologies, le rapport esquisse un état des lieux général et documenté sur les technologies GM en Afrique.

Bien que l'adoption des technologies GM ait progressé dans de nombreux pays en développement, notamment en Asie et en Amérique latine, l'Afrique est à la traîne : des 54 pays membres de la BAD, seuls l'Afrique du Sud, le Burkina Faso et le Soudan plantent et commercialisent désormais des cultures GM. D'autres pays, parmi lesquels le Ghana, le Kenya, le Malawi, le Nigeria et l'Ouganda, font d'importants progrès vers la commercialisation de cultures génétiquement modifiées. Mais dans la plupart des autres pays africains, les avancées demeurent timides, sinon inexistantes.
Le rapport cite, entre autres entraves au développement des technologies GM en Afrique, le manque d’investissement, la faiblesse des capacités et des cadres réglementaires. Il recommande ainsi d’accorder la plus grande priorité aux efforts visant à accroître les investissements publics dans le domaine des biotechnologies et à améliorer et renforcer des cadres réglementaires viables sur des bases scientifiques.

Communiqué de la BAD: http://www.afdb.org/fr/news-and-events/article/agricultural-innovations-can-help-african-farmers-compete-boost-food-security-says-new-report-13550/

Télécharger le rapport:
 http://www.afdb.org/fileadmin/uploads/afdb/Documents/Generic-Documents/IFPRI_-_AFDB_Agric_Biotech_Report_-_EN_-_04.07.2014.pdf

Source: http://www.mediaterre.org/actu,20141008161330,11.html