vendredi 26 juin 2015

L’instauration d’un système alimentaire durable passe par une recherche approfondie

Berne (Suisse), 25.06.2015 - Le système alimentaire est confronté à des défis de taille, tant à l’échelle mondiale qu’à l’échelon national. Le World Food System Center de l’EPF de Zurich a réalisé une étude prospective qui recense les pistes à explorer en priorité pour mettre sur pied un système alimentaire suisse durable. Cette étude souligne également l’importance d’un développement cohérent de la politique dans les secteurs présentant des interfaces avec le système alimentaire.

Le conseiller fédéral Johann N. Schneider-Ammann a aujourd'hui pris la parole lors d'un événement organisé par la Suisse et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) dans le cadre d'Expo Milano. Il a cité à cette occasion les défis qui joueront demain un rôle déterminant dans la préservation de la sécurité alimentaire, comme la raréfaction des ressources, notamment les sols fertiles, le changement climatique ou la croissance démographique mondiale. Le World Food System Center de l'EPF Zurich a réalisé, sur mandat de l'OFAG, une étude pour identifier ces défis et les approches qui permettront de les relever. Cette étude associe les résultats d'une vaste compilation de travaux à ceux qui ont été dégagés lors d'interviews et d'un sondage en ligne menés auprès d'acteurs du secteur agricole et du secteur agroalimentaire suisses.

Selon cette étude, il faudrait, pour renforcer le caractère durable du système alimentaire suisse, combler par une approche systémique les lacunes dans les connaissances relevant des domaines suivants:
  • utilisation rationnelle des ressources naturelles, telles que les terres agricoles, le sol, l'eau, les éléments fertilisants, l'énergie, les substances et la biodiversité sur tous les plans (écosystèmes, espèces, ressources génétiques);
  • création de conditions-cadre cohérentes dans les politiques nationale et internationale;
  • alimentation durable;
  • travaux de recherche interdisciplinaires et intersectoriels dans le système alimentaire étudiant les facteurs, les mécanismes et les répercussions tout au long des chaînes de création de valeur du secteur alimentaire et entre celles-ci.
Il ressort aussi de cette étude que cette mission ne relève pas seulement du domaine de la recherche. Les milieux politiques sont également appelés à jouer un rôle actif en créant des conditions-cadre cohérentes et interdisciplinaires favorables au développement du système alimentaire suisse. Une telle démarche est indispensable pour garantir la capacité du système alimentaire à fournir dans le futur les prestations attendues, telles que la sécurité alimentaire, la qualité environnementale et le bien-être social, tout en restant compétitif.
Les résultats de cette étude seront utilisés pour le développement de la politique agricole ainsi que pour le plan directeur de la recherche agronomique et agroalimentaire 2017-2020.

Adresse pour l'envoi de questions:

Simon Briner, Office fédéral de l’agriculture OFAG, tél. +41 58 462 58 71
Nina Buchmann, présidente World Food System Center de l’EPF de Zurich; tél. +41 44 632 39 59

Auteur:

Office fédéral de l'agriculture
Internet: http://www.blw.admin.ch 
 
Source:  https://www.news.admin.ch/dokumentation/00002/00015/?lang=fr&msg-id=57857

L’arbre le plus résistant à la sécheresse !

| 25 juin 2015


Un groupe de chercheurs a identifié l’espèce d’arbre la plus résistante au monde face à la sécheresse. Cette découverte pourrait, dans un contexte de réchauffement global et de déforestation, nous permettre de comprendre comment les arbres s’adapteront aux changements climatiques.

La recherche menée par un groupe international de scientifiques a fait l’objet d’une publication dans la revue Plant Physiology de juin 2015. Ce collectif mené par l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA) rassemble des chercheurs de l’unité Biodiversité, Gènes et Communautés (BIOGECO ; Inra, Université de Bordeaux) et de l’unité Physique et Physiologie Intégratives de l’Arbre Fruitier et Forestier (PIAF ; Inra, Université Blaise Pascal Clermont-Ferrand).
Le Callitris tuberculata a été identifié comme l’arbre le plus résistant à la sécheresse. Le stress hydrique est la principale cause de mortalité des arbres en période très sèche puisqu’il cause un dysfonctionnement hydraulique. Aujourd’hui, les forêts mondiales montrent des signes de vulnérabilité face à ces périodes sèches, à tel point que ce dysfonctionnement hydraulique est devenu une préoccupation importante pour certains chercheurs.
L’espèce de conifère Callitris tuberculata se trouve dans des régions extrêmement arides de l’ouest de l’Australie. Les chercheurs ont compris que la circulation de la sève dans l’arbre reste possible, et ce même à des pressions proches de la limite de l’instabilité de l’eau. En effet, l’appareil vasculaire permettant le transport de la sève semble avoir évolué face à l’exposition au stress hydrique, dans le but d’atteindre sa limite ultime. Ces conclusions permettent de comprendre les limites de l’adaptation des arbres au réchauffement global.
Le dysfonctionnement évoqué précédemment prend le nom de cavitation et permet de comprendre comment les arbres peuvent mourir de sécheresse. Une bulle d’air se forme dans les vaisseaux des arbres, rompant la colonne d’eau, empêchant la circulation de la sève, occasionnant la mort du végétal lorsque la cavitation est très importante. Un instrument de mesure, le Cavitron, a été mis au point dans le but de mesurer la tolérance des arbres à la sécheresse.
Concernant le Callitris tuberculata, son adaptation ne devrait pas se poursuivre puisqu’ayant atteint ses limites, et pour cause : l’Australie-Occidentale devrait, dans le futur, accuser une aridification plus sévère encore.

Sources : INRATechno-Science
– Crédits photo : © A. Wesolowsk

 Origine: http://sciencepost.fr/2015/06/voici-larbre-plus-resistant-a-secheresse/

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mercredi 24 juin 2015

Des scientifiques tchèques ont développé des engrais intelligents




Des chercheurs tchèques du Centre Régional de Recherche en Biotechnologie et en Agriculture (CRH) en collaboration avec la société Fosfa installée à Breclav  ont mis au point de nouveaux engrais destinés aux cultures agricoles ainsi qu'aux fruits et légumes. Les engrais contiennent les dérivés originaux des cytokines, des hormones végétales responsables de la croissance des végétaux. L'originalité de cette invention a été reconnue par le Bureau de la Propriété Industrielle tchèque.

Les chercheurs avaient déjà développé des engrais foliaires bénéficiant d'une protection industrielle obtenue il y a trois ans. Les scientifiques ont décidé de continuer dans leurs recherches pour arriver à développer des engrais complexes "intelligents" à base d'une substance dérivée de la cytokine naturelle.

Les cytokines jouent un rôle important pour la croissance et le développement des plantes. Leur utilisation en tant qu'engrais n'est pourtant pas courante. Radoslav Koprna, chercheur au CRH, affirme que le produit est unique à l'échelle européenne. Des tests pratiques sont effectués dans les champs de culture. Auparavant, la plupart des engrais étaient utilisés pour tous les types d'agriculture. L'équipe scientifique d'Olomouc a réussi à développer des engrais spécifiques en fonction du type de plantes.

Si la production reste de synthèse, ils n'ont pas les effets nuisibles des pesticides classiques. 


Pour en savoir plus: - Idnes.cz - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/Gwt6O (en tchèque)
- Coordonnées Radoslav Koprna
http://redirectix.bulletins-electroniques.com/AP1fo (en tchèque)


Source:  Université d'Olomouc - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/60XZl (en tchèque)

Rédacteur:  Clément DIOT - clement.diot@ifp.cz

Origine: BE République Tchèque numéro 42 (24/06/2015) - Ambassade de France en République Tchèque / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/78737.htm

Suisse: Causes de la qualité inconstante des semences de seigle et de triticale

Thomas Hebeisen, Laurent Graff, Silvia Zanetti et Christine Herzog
Agroscope, Institut des sciences en production végétale IPV, 8046 Zurich, Suisse


Renseignements: Thomas Hebeisen, 

e-mail: thomas.hebeisen@agroscope.admin.ch


Télécharger l'article: https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnb0duY3F3REpIb0E/view?usp=sharing

Publication: L’Alimentation à découvert

L’Alimentation à découvert

  Catherine ESNOUF , Jean FIORAMONTI , Bruno LAURIOUX 



L’alimentation suscite aujourd’hui de multiples interrogations. Cet ouvrage se propose d’en faire le tour en exposant le plus simplement et le plus complètement possible l’état des connaissances scientifiques. Quels sont les déterminants du comportement alimentaire ? Comment les comportements alimentaires évoluent-ils au cours d’une vie ? Quels en sont les marqueurs culturels ? Les évolutions historiques ? Comment fabrique-t-on, et a-t-on fabriqué au cours de l’histoire, les
aliments ? Comment les conserve-t-on ? Comment gérer les ressources ? Quels sont les différents systèmes alimentaires ? Qu’en est-il aujourd’hui des questions de famine ? Quelles relations entretiennent la nutrition et la santé ? Comment gérer les risques alimentaires dans des filières industrialisées ? Quel encadrement juridique pour l’alimentation ? Quels liens entre l’alimentation, l’environnement et l’occupation du territoire ? C’est à toutes ces questions, et à bien d’autres, que répond cet ouvrage, en 127 chapitres. L’alimentation exige la pluridisciplinarité, aussi les auteurs rassemblés viennent-ils de communautés aussidiverses que les sciences humaines et sociales, les sciences biologiques et médicales, les sciences des aliments, et les sciences environnementales.

Un panorama complet pour tout comprendre des enjeux de l’alimentation au XXIe siècle.

Catherine Esnouf, ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts, Jean Fioramonti, physiologiste, et Bruno Laurioux, historien, ont co-dirigé cet ouvrage en s’appuyant sur les compétences des communautés scientifiques des différents organismes et établissements de recherche.

 CNRS-Editions, collection "A découvert" - 2015, 324 p, 39 € - en librairie
 

Source: http://www.cnrseditions.fr/biologie-science-de-la-terre/7101-lalimentation-a-decouvert.html

mardi 23 juin 2015

Agroalimentaire: Le sucre garanti sans pesticides

Publié le



Dans l’œil du cyclone à cause de la mortalité des abeilles, les néonicotinoïdes sont aussi employés pour la culture de la betterave. Aucun résidu dans le sucre selon les agronomes.




La France et l’Europe s’inquiètent de l’usage des néonicotinoïdes, cette famille d’insecticides suspectée de favoriser la surmortalité des abeilles. À tel point que la généralisation de leur interdiction pourrait intervenir en janvier 2016. Les défenseurs de ce produit phytosanitaire dénoncent une injuste stigmatisation, née de la mort des abeilles «  aux origines diverses  ».

Les néonicotinoïdes sont notamment utilisés pour la culture de la betterave, pour combattre des pucerons vecteurs d’une jaunisse virale, susceptible de réduire de 25 à 30  % la production en cas de ravage. Le procès public fait aux néonicotinoïdes est considéré comme mauvais par les agriculteurs de Picardie, l’une des premières régions productrices de betteraves.

C’est ainsi que le 22 mai dernier à Amiens (Courrier picard du 24 mai), le syndicat des betteraviers de la Somme déclarait, solennel  : «  les planteurs ne pourraient pas comprendre que soient remis en cause les traitements de semences à base de néonicotinoïdes, compte tenu des spécificités de la betterave et l’absence de solutions alternatives efficaces plus favorables à l’environnement  ».

Quelle est la position de Tereos sur les néonicotinoïdes ? La question a été posée lors de l’assemblée générale du groupe sucrier le 9 juin à Paris ? «  C’est un produit indispensable à la betterave et certains font un mauvais procès écologique. Nous sommes complètement en phase avec la profession  », répond Thierry Lecomte, le président du comité de surveillance. Question naïve, y a-t-il un risque quelconque à manger du sucre fabriqué à partir d’une betterave traitée aux néonicotinoïdes  ? «  Non et trois fois non, aucun résidu ne persiste, ni dans le sucre, ni dans la betterave récoltée, ni dans la pulpe  », assure Jean-Michel Chassine, responsable du service agronomique de Tereos.

Qui accepte d’entrer dans le détail sur un sujet hautement technique. Le traitement de semences par néonicotinoïdes se fait après les semis, pendant trois mois, du 15 mars au 15 juin. Deux substances sont autorisées, 90 grammes à l’hectare d’imidaclopride ou 60 grammes sur 10 000 m2 de thiaméthoxame. Ce sont deux des cinq molécules de la famille des néonicotinoïdes autorisée actuellement en France.
«  C’est à la levée de la plantation que le virus de la jaunisse peut faire des dégâts. Après trois mois, la betterave est suffisamment développée pour supporter le virus, explique l’agronome Jean-Michel Chassine. «  Si ce produit-là était interdit pour la betterave, les planteurs seraient bien désarmés. Et le risque environnemental serait plus grave avec un traitement généralisé par une pulvérisation plus globale  », poursuit-il.

L’avis du directeur scientifique adjoint de l’Institut national de recherche agronomique, l’Inra, (lire ci-contre) est aussi précieux. «  Les molécules à effet systémique (traitement de semence) sont absorbées par la plante qui progressivement les métabolise et les dégrade. Avec la betterave, il y a tout le temps entre les semis de mars et septembre-octobre pour l’absorption et la dégradation  », explique Christian Huyghe qui est aussi chef du projet Aker, « investissement d’avenir », dédié à la betterave sucrière. «  Il faut arrêter de culpabiliser l’agriculteur qui ne fait pas n’importe quoi, qui agit selon la réglementation et qui est le premier exposé  ».

Source:  http://www.courrier-picard.fr/region/agroalimentaire-le-sucre-garanti-sans-pesticides-ia0b0n591326

Faut-il sauver la biodiversité ?

Le Monde.fr | 23.06.2015

 Une étude publiée le 19 juin par la revue Science Advances vient d'estimer que la faune terrestre est entrée, du fait des modifications que l'homme fait subir à la nature, dans la sixième grande extinction de son histoire. Comme l'explique, dans cette vidéo proposée par Thinkovery, Olivier Lorvelec, ingénieur à l'Institut national de la recherche agronomique, se pose donc la question de savoir s'il faut sauver la biodiversité et surtout pour quelles raisons il faudrait le faire.




En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/video/2015/06/23/faut-il-sauver-la-biodiversite_4659532_1650684.html#t9T8Ucp2U97VWH4V.99



lundi 22 juin 2015

ICID 2015 Conférence EuroMéditerrannéene « Innover pour améliorer les performances de l'irrigation »


Vous trouverez sur ce site toute l'information utile pour préparer votre participation à la manifestation "Innover pour améliorer les performances de l'irrigation".

 http://icid2015.sciencesconf.org/

Rapport Perspectives économiques en Afrique 2015 sur le développement territorial et l’inclusion spatiale



Le rapport annuel sur les Perspectives économiques en Afrique (produit conjointement par la BAD, le PNUD et l’OCDE) met l’accent cette année sur le développement territorial et l’inclusion spatiale. Il montre qu’il faut concevoir des politiques de développement local pour créer des emplois là où vivent les populations, et appelle à étoffer les compétences et à améliorer le niveau d’études, à lutter contre l’exclusion en développant des mesures de protection sociale ciblées, et à instaurer un accès universel à une énergie et à des technologies durables. Deux articles font également ressortir les points clés de ce rapport, dont un entretien avec Mario Pezzini, directeur de l’OCDE et co-auteur du rapport. 

Lire le rapport :

http://www.africaneconomicoutlook.org/fr/
Lire l’article de la BAD :

http://www.afdb.org/fr/news-and-events/article/africa-making-growth-more-inclusive-hinges-on-unlocking-potential-of-local-economies-says-the-african-economic-outlook-2015-14257/
Lire l’entretien avec Mario Pezzini :

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/05/25/pour-creer-des-emplois-l-afrique-doit-penser-local_4639962_3212.html


 Source:  www.inter-reseaux.org

Librairie virtuelle sur l’agroécologie



La librairie virtuelle sur l’agroécologie est une collection de documents que l’UPR Aïda met à la disposition de tous pour partager ses savoir faire et expériences. Vous pouvez parcourir cette librairie par mots clés, auteurs, pays, types de documents ou rechercher des termes précis dans le résumé. Riche de plus de 500 documents, la librairie référence aussi un fonds documentaire vidéo sur l’Agriculture de Conservation.

http://www.agroecologie-scv.org/


Source:  www.inter-reseaux.org

Colloque International de Biologie Appliquée « CIBA 2015 »





Le premier appel à communication du Colloque International de Biologie Appliquée « CIBA 2015 » organisé à l’initiative de la faculté des Sciences de la Nature et de la Vie de l’Université des Sciences et de la Technologie d’Oran-Mohamed BOUDIAF.

Les trois thématiques principales retenues dans le cadre du "CIBA 2015" sont :
·        Génétique (Humaine et Biodiversité des ressources Animales)
·        Ecotoxicologie (Terrestre et Marine)
·        Biotechnologie (Végétale et Microbienne)

Vous trouverez toutes les informations sur le site du "CIBA 2015" qui sera mis à jour régulièrement.

 www.ciba1.webnode.fr

Séminaire International « BIODIVERSITE & CHANGEMENTS GLOBAUX »




Séminaire International. « BIODIVERSITE ET CHANGEMENTS GLOBAUX ». 

Djelfa: 23, 24 & 25 novembre 2015

 Télécharger l'affiche et le dépliant de l’événement: 

 https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnbElRb3VNVF8tMU0/view?usp=sharing

 https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnTFUyT21fcXhJd2s/view?usp=sharing

dimanche 21 juin 2015

Rencontre internationale entre gouvernements urbains, chercheurs et acteurs du développement


Politiques alimentaires urbaines : marchés, restauration collective, connexions urbain/rural

Fin des soumissions avant le lundi 17 août 2015

Site web de l’évènement:  http://urbanfoodpolicies2015.cirad.fr/fr/soumission


Réseau des serres expérimentales de Montpellier - France

Posted: 19 Jun 2015 04:25 AM PDT




Le Réseau des Serres Expérimentales de Montpellier (RéSEM) a pour rôle de fédérer la communauté des utilisateurs de serres destinées à l'expérimentation et à l'enseignement, mais aussi de structurer et mutualiser une politique selon un ensemble de directions (réglementations, aspects environnementaux et énergétiques, facturation, ergonomie, métrologie, formation, veille technologique...). Il a été créé en 2012 par le Cirad, le CNRS, l'Inra, IRD, Montpellier SupAgro et l'UM, en partenariat avec Agropolis International, la Région Languedoc-Roussillon et le CSIRO.


Développement et souveraineté alimentaire : La nécessaire valorisation du secteur agricole

Publié le 21-06-2015

 L’accélération du rythme de croissance est tributaire d’une pleine valorisation du potentiel multisectoriel de l’Algérie.


L’objectif du gouvernement, établi à partir des orientations du président de la république, M. Abdelaziz Bouteflika, étant de bâtir une économie émergente, fondée sur le savoir et à la hauteur des exigences de productivité et de compétitivité tant sur le plan interne qu’au niveau du marché international. Il est également question de réindustrialiser le pays sur la base d’ une nouvelle politique engagée depuis quelques années en tant qu’enjeu majeur pour la transformation structurelle de l’économie algérienne, la densification du tissu économique et l’accroissement de la richesse et de l’offre d’emploi. Ajoutons  à cela le secteur de l’agriculture sur le quel mise l’Etat algérien en tant qu’alternative fiable à «l’or noir», et cela pour assurer l’autosuffisance alimentaire intérieure, mais aussi pour passer à l’exportation.   L’agriculture, demeure un grand potentiel  à exploiter pour lui faire jouer pleinement son  rôle dans la stratégie de développement global. Le développement rural et la revitalisation des espaces ruraux continueront à faire l’objet d’une démarche intégrée et intersectorielle. Ils figurent parmi les priorités du programme du Président de la République et de son gouvernement pour leur redynamisation.

L’action tendra à accroître sur l’actuel quinquennat, la superficie utile d’un million d’hectares supplémentaires à travers la valorisation de nouvelles superficies, notamment dans les Hauts plateaux et le Sud. De même que les superficies irriguées seront doublées pour atteindre, à l’horizon 2019, 25% de terre cultivée. Cette démarche est inscrite dans le nouveau programme du Président de la République pour la période de 2014-2019. Dans ce cadre, la protection et l’extension du patrimoine forestier, le développement de la steppe, la conservation des écosystèmes naturels et la lutte contre l’érosion des sols et la désertification bénéficieront d’une priorité avérée.

Le soutien public portera aussi sur la bataille des rendements. Dans ce cadre, la recherche agronomique bénéficiera de moyens additionnels et sera orientée vers le développement de variétés et espèces à rendement élevé. En outre, la vulgarisation agricole sera systématisée de même que le soutien à la production sera renforcé. Il s’agit d’augmenter la productivité dans les filières stratégiques que sont les céréales, les viandes rouges, les laitages et les légumes secs Une importance toute particulière est également  accordée à la formation des jeunes en leur facilitant l’accès aux terres agricoles et en les accompagnants dans le lancement et le développement de leurs exploitations.
La politique de régulation des marchés agricoles et agro-alimentaires sera affinée dans ses méthodes et élargie dans son champ d’application en vue de garantir des revenus décents aux producteurs tout en protégeant le pouvoir d’achat des citoyens, en améliorant la compétitivité des entreprises algériennes, qui est le meilleur moyen d’inciter le citoyen à consommer national et de contribuer à la réduction des importations. Des produits de qualité pour convaincre le consommateur.

C’est ainsi qu’il y a eu le lancement de la campagne nationale «Consommons algérien» organisée par le ministère du commerce qui appelle  à la nécessité de conforter la compétitivité des entreprises en quantité et en qualité afin de renforcer l’offre de produits locaux sur le marché. Il s’agit notamment d’interdire l’activité d’importations aux opérateurs étrangers et de mettre fin à la procédure de paiement des importations par anticipation. A cet effet, il a été proposé de diminuer les importations des produits agroalimentaires et électroménagers, ce qui pourrait occasionner une  économie  jusqu’à 10 milliards de dollars par an.
Une croissance économique forte et durable ne peut se réaliser qu’en s’appuyant, en premier lieu, sur son propre marché intérieur tout en prenant en charge les questions liées à l’amélioration de la qualité des produits fabriqués localement, à la maîtrise des coûts de production et à la densification et au développement de la chaîne logistique.

La mise à niveau de l’appareil national de production, l’amélioration de la qualité des produits et le renforcement des capacités de conservation et de stockage, le lancement de nouveaux produits et le développement de nouveaux procédés de fabrication constituent, des éléments à maîtriser afin de hisser le produit local au niveau des standards internationaux.

Kafia Ait Allouache

Source:  http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/79581

Disparition des abeilles : les pesticides ne sont pas les seuls responsables

Ces insectes pollinisateurs meurent aussi à cause des fleurs et de l'attaque d'un parasite appelé le « vampire des abeilles ». 

Pascal Berthelot | 18 Juin 2015

 Les abeilles souffrent aussi de la disparition des fleurs... (Photo schnuddel/iStock)

En Europe, 15% des variétés d’abeilles sont sur la liste rouge des insectes pollinisateurs menacés de disparition. Aux Etats Unis, Barack Obama lui-même est inquiet.
30% des abeilles ont disparu en 2014
 

C’est trois fois plus que la normale dans la vie d’une ruche. Le syndrome d’effondrement des colonies frappe aussi en Europe, et particulièrement en France. Ségolène Royal a annoncé le 20 mai un plan pour sauver les abeilles. Les apiculteurs saluent un pas dans le bon sens (fauchage tardif des herbes et des fleurs au bord des routes) mais trop timide à leurs yeux (pas de nouvelles interdictions de pesticide).

 Le vampire des abeilles

L’enjeu est vital car 30% de notre alimentation végétale est fécondée par les abeilles, ses cousins bourdons et autres 900 insectes pollinisateurs recensés en Europe. Ce sont essentiellement les fruits et les légumes qui ne pourraient pas survivre sans abeilles.

La survie des abeilles est beaucoup plus complexe qu’on ne l’imagine. Les pesticides ont un rôle - c’est désormais une certitude. Plusieurs études scientifiques de l’Inra (Institut National de la Recherche Agronomique) le démontrent. Les néonicotinoïdes, pesticide qu’on utilise surtout pour enrober la semence avant de l’enfouir en terre, affaiblissent le système immunitaire des abeilles et les désorientent. Les abeilles contaminées ne retrouvent plus le chemin de la ruche et meurent seules, parfois à quelques mètres de leurs congénères.

Ces pesticides sont interdits dans l’Union Européenne jusqu’à la fin de l’année 2015 et la France demande le renouvellement de ce moratoire. Mais il n’y a pas que les pesticides ! D’ailleurs, l’interdiction du Gaucho, du Régent et de plusieurs néonicotinoïdes n’ont pas entrainé de regain visible des populations d’abeilles.

Les scientifiques du monde entier, à leur quasi unanimité, sont aujourd’hui unanimes pour dénoncer deux autres causes (au moins) à la disparition brutale des abeilles depuis le début des années 1990 : un parasite surnommé « le vampire des abeilles » et la disparition des fleurs.

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