jeudi 13 octobre 2016

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 09 au 13 Octobre 2016

SIAT 2016 : S'adapter au climat

"L’adaptation au climat" est le slogan du 12ème salon international de l’Investissement agricole et de la Technologie "SIAT 2016", qui se tiendra du 19 au 22 octobre 2016, au Palais des Expositions du Kram (Banlieue nord de Tunis) et auquel l’Algérie est invitée d’honneur. 
"Le choix de cette thématique est dicté par les efforts déployés par la communauté internationale dans le but d’identifier des solutions aux changements climatiques et d'atténuer leurs impacts sur l’environnement, la sécurité alimentaire et la qualité de vie ", a expliqué, mercredi, à Tunis, le directeur général de l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA), Abderrahmene Cheffai, lors d'une conférence de presse tenue en prévision du salon. 

Deux concours seront organisé en marge de cette manifestation biennale. Le premier porte sur le meilleur projet d’élevage et le deuxième concerne l’agriculture innovante. Environ 240 exposants sont attendus à ce salon, dont 25% étrangers venant de plusieurs pays (Italie, France, Allemagne, Egypte et Espagne...). 

En marge du salon, auquel seront exposés des machines agricoles, équipements et technologies de production, outils de conditionnement et de conservation et aussi des nouveautés de la recherche agronomique, un forum sera organisé, le 17 octobre 2016, sur le thème " l’innovation dans le secteur agricole pour relever les défis des changements climatiques ". 

Des chercheurs et des académiciens interviendront lors de ce forum sur diverses questions ayant trait à l'agriculture et au climat. Il s'agit, entre autres, des moyens à mettre en place pour développer la coopération avec le Fonds Vert pour le Climat en vue de réaliser des projets d’atténuation des impacts du changement climatique sur le secteur agricole. 

Environ 140 contacts entre des investisseurs tunisiens et étrangers, des producteurs agricoles et des responsables du marketing sont prévus à ce salon.

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Sencrops, une météo de précision pour une agriculture connectée

, 12 octobre 2016

Le secteur de l’agriculture ne passe pas à côté de la révolution numérique. De nombreux projets innovants répondant aux besoins de ce secteur voient le jour. 

Sencrop fait partie des startups qui visent le marché de l’agriculture grâce à des capteurs météo intelligents produisant une météo de précision aidant l’agriculteur à optimiser les différentes étapes de son travail : des plans de semis en passant par l’irrigation ou la planification des traitements.
On le sait, l’agriculture est un secteur hyper météo-dépendant et les dernières avancées en matière de Big Data, d’objets connectés, de géolocalisation permet de produire une météo plus précise et personnalisée.
Sencrop propose des capteurs météo intelligents basés avant tout sur la précision des données relevées. Ces stations météo sont placées dans les champs. Elles relèvent :
  • température de l’air
  • hygrométrie
  • pluviométrie
  • vitesse du vent.
Ces données sont accessibles en temps réel sur un smartphone, une tablette ou un PC, l’agriculteur reste connecté à son champ.
Sencrop veut proposer une véritable aide à la décision favorisant une agriculture de précision. Cette information météo hyper locale pourra être couplée avec des prévisions météo. L’enjeu est de donner les informations météo de la parcelle ou du champ et non des informations peu précises communes à tout le département.
Le fantasme d’une agriculture ultra-précise s’annonce de plus en plus concret et accessible. Même si le secteur agricole s’est beaucoup modernisé, la révolution numérique offre encore une grande marge d’amélioration.

Oui, une agriculture éco-citoyenne et responsable est possible !

Michel Cosentino / Directeur Marketing & Développement à AGROMINERAL France /2016

Quel sens donneriez-vous au mot Bio ? Surement cette première définition qui s’exprime par ces mots : "L’agriculture biologique est un mode de production et de transformation respectueux de l’environnement, du bien-être animal, et de la biodiversité, qui apporte des solutions face aux changements climatiques". Utopie ou réalité, qu'en est-il vraiment ?

L'actualité quotidienne exprime le mal-être des agriculteurs, quant à la prise de conscience que l'utilisation d'engrais chimiques, de produits phytosanitaires, et autres NPK sont autant de sources de maux et engendre des situations qui ne correspondent pas à leurs attentes ni à celles des consommateurs.
Des écosystèmes fragilisés, des animaux souvent atteints de maladies, l'impact du changement climatique sur les récoltes, de nouvelles espèces d'insectes venues de lointaines contrées, autant de facteurs de stress qui interagissent sur les biotopes. L'Homme, au centre des débats, est précisément l'acteur et le contributeur de ces changements aux effets non désirés.
Les plantes représentent probablement l'espèce la plus répandue au monde. Chaque jour, elles subissent les assauts répétés des spores et autres maladies en tout genre. Le système immunitaire de ces plantes contient dans leur ADN, les ressources nécessaires pour lutter contre les stress biotique & abiotique. Mais il n'en est rien. 

mercredi 12 octobre 2016

Les arbres se parlent-ils ?

                                         Le mystérieux langage des arbres. Shutterstock

Un livre récemment paru au Royaume-Uni, The Hidden Life of Trees, affirme que les arbres se parlent. Mais est-ce vraiment le cas ? On pourrait commencer par répondre en disant que les plantes échangent en effet des informations entre elles et avec d’autres organismes, comme les insectes.
Prenons, par exemple, les odeurs qui montent de l’herbe fraîchement coupée ou de la sauge broyée. Certains des éléments chimiques qui composent ces odeurs avertiront les autres plantes d’une attaque ou appelleront les insectes à les défendre. Ces effluves peuvent ainsi être considérées comme autant de cris d’alerte ou d’appels à l’aide.
                   
                                     



Lorsque les plantes sont affaiblies par une infection ou dévorées, elles libèrent toute une série de molécules dans l’air et autour d’elles. Après avoir reçu ces éléments chimiques, les plantes à proximité de la même espèce, ou même d’une espèce différente, deviennent moins vulnérables, en produisant par exemple des toxines ou d’autres substances qui les rendent difficiles à digérer. Ces changements ne se produisent en général pas de manière instantanée, mais les gênes concernés réagissent bien plus vite quand ils sont sollicités.