samedi 22 novembre 2014

Montpellier : un conservatoire unique pour plantes méditerranéennes

OLIVIER SCHLAMA

  il y a 2 jours

C'est un projet qui se veut d'envergure mondiale. Conforme à la place de Montpellier (Hérault) dans le monde de la recherche agronomique, qui avec 2 300 scientifiques et 25 organismes, représente l'une des plus fortes concentrations de chercheurs dans ce domaine

C'est un projet qui se veut d'envergure mondiale. Conforme à la place de Montpellier dans le monde de la recherche agronomique, qui avec 2 300 scientifiques et 25 organismes, représente l'une des plus fortes concentrations de chercheurs dans ce domaine. Il s'agit du projet Arcad : un centre de conservation et d'études des ressources génétiques des espèces méditerranéennes et tropicales. "Pas moins de 60 000 échantillons y prendront place. C'est une première en France", explique en substance Jean-Louis Pham, chef de ce programme élaboré avec le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), l'Inra (Institut national de la recherche agronomique), l'IRD (institut de recherche pour le développement) et SupAgro (école supérieure en sciences agronomiques).

Chambres froides, congélateurs, plateaux d'analyses

"La partie recherche a été lancée en 2009, suivie d'un plateau technique en 2013", précise Jean-Louis Pham. Le projet atteindra "une visibilité maximum" avec la construction d'un bâtiment de 2 000 m2 (coût : 10 M€) sur le campus d'Agropolis, à Montpellier. Financé par le conseil régional et les instituts de recherche, il sera livré d'ici 2017. L'Union européenne a financé les plateaux techniques (3,5 M€) présentés en octobre aux scientifiques. Le site comprendra chambres froides, congélateurs, plateaux d'analyses, de quoi étudier séquençage et génotypes, connaître le pouvoir germinatif, développer des outils de reconnaissance automatique... Mais aussi une banque ADN avec une chaîne robotisée d'extraction et de purification, un stockage sécurisé des échantillons, etc.

Un secteur privé en quête d'innovation

"Un projet aussi complet n'a pas d'équivalent en France. L'objectif est de se positionner face à d'autres nations à la pointe comme la Hollande ou l'Allemagne et de faire émerger un centre de valeur internationale. Nous œuvrons pour transmettre ce patrimoine aux générations futures mais aussi pour répondre aux demandes du secteur privé en quête d'innovation et qui réclame de nouvelles variétés", précise Jean-Louis Pham. Et elles sont nombreuses, ces demandes, ne serait-ce que pour répondre au défi du changement climatique. L'ambition scientifique est aussi de comprendre comment la diversité des plantes cultivées a été façonnée par l'environnement et la main de l'homme.

Source de l'information: http://www.midilibre.fr/2014/11/19/un-centre-unique-pour-plantes-mediterraneennes,1084583.php

Liste des douze additifs alimentaires malsains.

19es Journées GiESCO 2015

mercredi 19 novembre 2014

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 16 au 20 novembre 2014

Veuillez trouver ci-joint la revue de presse hebdomadaire du du 16 au 20 novembre 2014  relative aux activités du secteur agricole nationale. Bonne lecture








Télécharger la revue en format  pdf    :
https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcna2ZuVG52eUpXSHc/view?usp=sharing

Conférence finale du projet FAWIRA






Dans le cadre des activités du Projet FAWIRA , financé par la Commission Européenne dans le contexte du 7em PCRD, l’INRAA organisera, le 27 novembre 2014, une journée de clôture du projet (Conférence finale) au niveau de son siège sis à Hassan Badi-El Harrach-Alger.
En présence des partenaires Européens du projet (UNIP, REDINN et IRTA) et de la représentante de la délégation européenne en Algérie, cette journée verra la participation des acteurs institutionnels, des centres de recherche, des institutions universitaires ainsi que des représentants du Monde de l’entreprise en Algérie (Les PME en particulier).

Durant cette conférence plusieurs communications seront présentées, à savoir :
Bilan et perspective du projet FAWIRA
Plan de développement stratégique et Business plan pour le redéploiement des activités de l’INRAA.
Le développement de l’innovation dans les domaines de l’agriculture, l’agroalimentaire et les ressources en eau fera, par ailleurs, l’objet de communications spécifiques centrées sur le développement du cluster «Huile d’Olive» de Bouira, la présentation de quelques startups sélectionnées par le projet et l’apport de l’information brevet dans le développement des industries agro-alimentaires.

Lire Agenda détaillé de la conférence
Localisation de l’événement

Consulter le site web projet FAWIRA: http://www.fawira-project.eu/blog/conference-finale-du-projet-fawira/

mardi 18 novembre 2014

Secteur Agricole : Un potentiel pour améliorer les rendements

Publié le 17.11.14





Si l’autoconsommation des énergies renouvelables est réclamée dans l’industrie, elle l’est à un degré moindre dans l’agriculture.

Ce secteur représente moins de 2% dans la consommation finale de l’énergie (sur la période 2000-2010), pourtant la part de sa valeur ajoutée dans le PIB a augmenté de 8 à 10% durant cette période. Le rapport Medener (réseau des agences de maîtrise de l’énergie dans le pourtour méditerranéen) explique que «l’Algérie a une agriculture très peu intensive, du fait que ce secteur est encore peu développé» avec un taux de mécanisation d’à peine 2,5 tracteurs par 1000 habitants (7 pour la Tunisie et 4 pour le Maroc). En revanche, c’est bien l’Algérie qui consomme le plus d’énergie à l’hectare, dont 100% proviennent des ressources fossiles.
Le solaire, l’éolien, la biomasse (produite à partir de la combustion de matières organiques) ou la géothermie (énergie du sous-sol) sont autant de sources énergétiques possible dans le secteur agricole. Une étude sur l’utilisation de l’énergie géothermique pour le chauffage des serres agricoles dans le Sud algérien (université de Ouargla, 2001), soulignait que le secteur «agro-alimentaire est celui où les applications directes de l’énergie géothermique sont les plus développées et celui qui offre le plus de perspectives».
Le chauffage des serres agricoles constituant l’usage le plus répandu de l’énergie géothermique en agriculture, soulignait-on. Son intérêt avait été démontré par cette étude dont la conclusion fut «l’augmentation du rendement de la serre chauffée, comparativement à la serre non chauffée». La recherche avait porté sur l’exploitation d’un aquifère géothermique situé dans la banlieue de Ouargla. Mais l’une des branches qui consomme le plus d’énergie dans le secteur agricole est celle de l’aviculture. «Pour produire un kilo de viande blanche, vous avez besoin d’électricité sur tout le circuit de production ; de l’œuf au couvé qu’on met en incubation au poulet de chair qu’on met au frigo», explique
Laâla Boukhalfa, expert en aviculture.
Cette branche «nécessite 3 watts au m2», pour des dépenses énergétiques qui représentent «autour de 5% des charges globales», précise-t-il. Produire de l’électricité à partir de panneaux photovoltaique serait, selon lui, tout à fait rentable «à long terme, quoique couteux au début». Cela est d’autant plus valable dans le Sud et à plus forte raison que les panneaux photovoltaïques sont fabriqués en Algérie
Safia Berkouk
Source:  http://www.elwatan.com/economie/secteur-agricole-un-potentiel-pour-ameliorer-les-rendements-17-11-2014-278005_111.php

INRA France: Trouver les plantes qui ont bon caractère génétique

LE MONDE | 17.11.201




Sur fond de réchauffement climatique, les conflits d’usage de l’eau, tels que celui qui est au cœur de l’affaire du barrage de Sivens, sont appelés à se multiplier. A Montpellier, le Laboratoire d’écophysiologie des plantes sous stress environnementaux (Lepse) développe une expertise prometteuse. Cette unité de recherche de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA France) travaille à la création de cultures résistantes à la sécheresse et économes en eau. Une vingtaine de chercheurs analysent le comportement des plantes soumises à des contraintes environnementales. « Ne serait-ce qu’en France, l’agriculture absorbe plus de 50 % de l’eau consommée. Réduire de 10 % cette consommation serait déjà un grand progrès », souligne son directeur, Bertrand Muller.

Origine de l'article: http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/11/17/trouver-les-plantes-qui-ont-bon-caractere-genetique_4524772_1650684.html

27th International Congress for Conservation Biology

ICCB : 27th International Congress for Conservation Biology
4th European Congress for Conservation Biology

Montpellier - France

Le Corum - Palais des congrès, du 02 août 2015 au 06 août 2015

 

Site web de l’événement:  http://www.iccb-eccb2015.org/

 

 

 

Conférence scientifique de la Convention des Nations Unies de Lutte Contre la Désertification (CNULCD)

Conférence scientifique de la Convention des Nations Unies de Lutte Contre la Désertification (CNULCD) du 9 au 12 mars 2015 à Cancun (Mexique) 

La troisième conférence scientifique internationale de la Convention des Nations Unies de Lutte contre la Désertification (CNULCD), sur le thème « combattre la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse pour le développement durable et la réduction de la pauvreté : contribution de la science et de la technologie, des connaissances et pratiques traditionnelles », aura lieu du 9 au 12 mars 2015 à Cancun au Mexique.



La conférence vise à rassembler une vaste assemblée de porteurs de connaissances scientifiques, traditionnelles et locales, qui peuvent être mobilisées pour favoriser le développement durable et la réduction de la pauvreté dans les régions touchées par la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse.
Le défi à relever par les participants à la conférence consiste à partager et discuter des dernières avancées scientifiques en matière d’évaluation de la vulnérabilité des socio-écosystèmes au changement climatique et de leurs capacités d’adaptation actuelles et futures, afin de les traduire en recommandations pour les décideurs politiques et les acteurs de terrain.

Site web de la conférence

 Source: http://www.agropolis.fr/actualites/

lundi 17 novembre 2014

Programme des 12èmes Journées Internationales des Sciences Vétérinaires- ENSV

Chers collègues,

Nous avons le plaisir de vous transmettre le programme des 12éme JISV.

Télécharger le programme: 

Insecticides : le grand massacre

Sylvestre HUET 13 novembre 2014


L’usage massif des néonicotinoïdes par les agriculteurs décime la faune du sol, de l’air et des eaux.

Jeudi, la revue Nature a remis le couvert contre les néonicotinoïdes, cette classe d’insecticides agricoles utilisés depuis une vingtaine d’années. L’article, signé par Francisco Sanchez-Bayo, de la faculté d’agriculture et d’environnement de l’université de Sydney, met en perspective plusieurs études parues depuis deux ans. Parmi lesquelles une énorme «méta analyse» conduite par une «task force» mondiale, publiée l’été dernier (1). Il se termine sur une conclusion exprimée en termes très prudents. «Bien que ces problèmes continuent d’être soumis à des investigations, les connaissances actuelles conduisent à reconsidérer les traitements préventifs actuels des semences avec des néonicotinoïdes», écrit-il. Sauf que «reconsidérer» signifie ici envisager moratoires, restrictions d’usage ou bannissement définitif de ces insecticides. Si les mots sont doux, la décision suggérée est dure.

Santé publique

Dure, car les néonicotinoïdes représentent aujourd’hui 40% des ventes d’insecticides, et leur chiffre d’affaires annuel se monte à 2,63 milliards de dollars (2,11 milliards d’euros) à l’échelle mondiale. Dure aussi en raison des arguments avancés par les scientifiques. Ils estiment avoir assez d’éléments pour conclure que les affirmations des industriels sur l’innocuité de leurs produits pour les espèces non ciblées étaient fausses. Et plus encore. D’une part que les conséquences néfastes des néonicotinoïdes, directes et indirectes, sur les faunes du sol des eaux et du ciel, sont majeures. Qu’il y a d’autre part des soupçons rationnels quant à la santé publique si leur usage se poursuit. Et enfin que leur utilisation systématique est inutile, voire dangereuse à long terme, pour l’agriculture.
Cette nouvelle classe d’insecticides débute avec la découverte de l’imidaclopride et sa mise sur le marché en 1991. Au début, reconnaît Jean-Marc Bonmatin, du Centre de biophysique moléculaire du CNRS à Orléans et membre de la task force, ces nouveaux produits affichaient des «qualités» et semblaient «une bonne idée». Très efficaces, ils s’utilisent à très faibles doses en remplaçant les insecticides antérieurs et sans épandages dispersant les molécules toxiques dans l’atmosphère. Les néonicotinoïdes se présentent en effet souvent sous la forme d’un enrobage pour les semences. Lorsque ces dernières germent, les molécules toxiques sont captées par les racines, puis circulent dans la plante avec la sève. Du coup, quand des ravageurs l’attaquent, ils meurent de leur repas. Ainsi, affirmaient les industriels, seuls ces derniers seront ciblés, bien que la molécule soit toxique pour le système nerveux central de tous les insectes, nuisibles comme utiles à l’agriculture (les «auxiliaires») ou pour la faune sauvage. Le principe semblait bon, voire «judicieux», selon Bonmatin. Il s’est révélé désastreux.
Loin de l’argument initial, «5% seulement des molécules toxiques de l’enrobage des semences pénètre dans la plante. Tout le reste, soluble dans l’eau puisqu’il doit circuler avec la sève, contamine le sol, puis les eaux de surface, et enfin les eaux souterraines», explique le biochimiste. L’efficacité de ces insecticides et l’illusion de leur innocuité pour l’environnement ont conduit à d’autres usages que les grandes cultures. Ils sont utilisés dans les vergers ou pour les légumes. Les jardiniers amateurs s’en servent. Les chiens et les chats sont protégés des puces avec eux. Et jusqu’aux charpentes de bois.

Système nerveux central

C’est là que les qualités de l’insecticide - efficacité phénoménale, jusqu’à 8 000 fois plus toxique que le DDT à poids égal pour les abeilles, et persistance (une demi-vie de six à neuf mois) - se transforment en catastrophe, provoquant un massacre général des insectes du sol et des invertébrés des rivières.
Selon de très nombreuses études, ces produits sont en effet jugés responsables, au moins en partie, d’un effondrement des populations d’insectes utiles ou non pour l’agriculture. Ils contribuent clairement aux problèmes des abeilles à miel, ont démontré des études de l’Inra d’Avignon. «Mais également des bourdons et des autres pollinisateurs sauvages et des invertébrés du sol comme les vers de terre», précise Bonmatin. L’effet provient directement de l’ingestion ou du contact de quantités infinitésimales des molécules neurotoxiques, via le butinage du pollen et du nectar en ce qui concerne les pollinisateurs. Une étude (2) a montré que 17% à 65% des nectars des champs de cultures traitées sont contaminés, démentant sur ce point les affirmations originelles des industriels lors des mises sur le marché.
A ces effets directs s’en ajoutent, de proche en proche dans la chaîne alimentaire, d’autres, indirects mais massifs. Une étude récente (3) dévoile que si les populations d’oiseaux communs insectivores des Pays-Bas ont diminué de près d’un quart depuis que ces insecticides sont utilisés, c’est à cause d’eux. La contamination des eaux déclenche l’effondrement des microfaunes des rivières, puis celui de leurs prédateurs comme les batraciens. Selon Bonmatin, l’effet indirect, via la destruction des ressources alimentaires sous forme d’insectes dont le système nerveux central est visé par les néonicotinoïdes, ne fait guère de doutes. Mais il pourrait s’y ajouter un effet direct, car si ces molécules sont beaucoup moins toxiques pour les autres animaux, tels les oiseaux et les mammifères, les effets à long terme pourraient les affecter directement. Une observation qui pose la question de la santé humaine, puisqu’on trouve les métabolites des néonicotinoïdes dans nos aliments et jusque dans nos urines.
Paradoxe : ce massacre se retourne contre les productions agricoles. C’est évident pour les plantes à fleurs ou les arbres fruitiers, qui dépendent de la pollinisation. Une étude récente sur 54 cultures majeures en France (4) de 1989 à 2010 montre que les rendements de celles qui dépendent de la pollinisation ont décru avec l’usage des néonicotinoïdes, ce qui n’est pas le cas des autres. Il est difficile d’avancer une autre causalité pour cette corrélation qu’un effet négatif de ces produits.

Une expertise indépendante

D’autres conséquences néfastes surgissent. La destruction massive de la microfaune des sols agricoles (lombrics) dégrade leurs qualités agronomiques. De sorte qu’un recours accru aux fertilisants compense cette stérilisation. Pourtant, note Bonmatin, l’Italie montre que le bannissement de ces insecticides pour le maïs ne produit pas l’effondrement des rendements redouté.
Ces résultats de recherche, nombreux et convergents, ne peuvent plus être ignorés des pouvoirs publics. Ils plaident a minima pour des restrictions d’usage, l’abandon des traitements systématique et des traitements curatifs ciblés, réservés aux cas extrêmes d’attaques de ravageurs. Ils mettent en cause les procédures d’évaluation des risques des nouveaux produits pour lesquels une expertise indépendante des industriels doit être mobilisée. Et surtout la conjonction redoutable entre l’appétit financier des firmes productrices de produits phytosanitaires, un système économique qui contraint les agriculteurs à industrialiser toujours plus leur activité au mépris de la biodiversité et des pouvoirs politiques qui remplacent depuis cinquante ans le travail humain par des produits chimiques.
(1) Van Der Sluijs et al., Environmental science and Pollution Research, août 2014. (2) F. Sanchez-Bayo et Goka, Plos One du 9 avril 2014. (3) Caspar Hallmann et al, Nature du 10 juillet 2014. (4) Nicolas Deguines et al., Frontiers in Ecology and the Environment, mai 2014.

Source:  http://www.liberation.fr/sciences/2014/11/13/insecticides-le-grand-massacre_1142314

Les chercheurs en guerre contre les mauvaises herbes en Afrique

17/11/14

 Des chercheurs et techniciens des îles de l’océan Indien, dont Madagascar, à travers le projet "Weed identification and knowledge in the Western Indian Ocean (Wikwio)" (Identification et connaissances des adventices des cultures de la région ouest de l’océan Indien), mettent à contribution les TIC, pour mieux lutter contre les mauvaises herbes et améliorer la sécurité alimentaire.
Le projet, d’un montant total d’un million d’euros, dont 850 000 euros du Programme Afrique-Caraïbes-Pacifiques (ACP) Science and Technology II, de la Commission européenne, vise l’augmentation du rendement au moyen de l’élimination raisonnée des mauvaises herbes.

Démarrée en novembre 2013, l’initiative, d’une durée de 36 mois, s’est inspirée de la réussite du projet Afroweeds (2009-2012) qui ciblait uniquement les mauvaises herbes dans les zones rizicoles.
"Nous avons fait évoluer les outils et les techniques avec les expériences acquises. Nous avons développé le projet Wikwio sur une autre zone concernée et surtout nous l’avons ouvert à l’ensemble des systèmes de culture", a déclaré à SciDev.Net le chef de projet,  Thomas Lebourgeois, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), lors du deuxième atelier technique à Antananarivo, les 20-24 octobre

Selon lui, les mauvaises herbes représentent l'une des contraintes majeures de l’agriculture en zone tropicale et notamment dans les pays de l’ouest de l’océan Indien.

"Dans toutes ces cultures, la contrainte de l’enherbement est très importante, pour deux raisons. La première : si on ne désherbe pas, on va perdre entre 30 et 80 % et parfois même 100 % du rendement.

La deuxième : le désherbage manuel prend énormément de temps. Il représente près de 50 % du travail d’un agriculteur. Si on compte le temps consacré à toute une culture depuis le travail du sol, le semi, l’entretien, la récolte…, le désherbage à lui seul représente la moitié du temps de travail et cela conditionne la possibilité pour l’agriculteur de pouvoir cultiver une certaine surface. Il n’est capable de cultiver que ce qu’il est capable de désherber", a estimé l'expert.

Mais, pour le projet Wikwio, la question centrale est de trouver les moyens de se servir des outils informatiques pour permettre aux acteurs agricoles d’avoir accès aux informations sur les mauvaises herbes et la nouvelle stratégie de lutte mise à leur disposition, le but étant de partager toutes les connaissances en vertu de la complémentarité.

"Les chercheurs font de la recherche. Les techniciens et les agents du développement font de l’encadrement des agriculteurs. Chacun a une part de connaissance et si on partage toutes ses connaissances, on accède à un niveau de perception nettement supérieur pour aider les agriculteurs", a-t-il ajouté.

Des supports de type web 2.0 sont mis au point pour faciliter l’accès à l’information sur les mauvaises herbes de cultures.

Les scientifiques ont développé depuis un certain nombre d’années des outils d’aide à l’identification et de partage de connaissances dans le domaine de la botanique et, plus particulièrement, en ce qui concerne les mauvaises herbes.

"Les choses évoluent très vite dans le contexte actuel de mondialisation. Des changements sont observés dans le domaine des mauvaises herbes. De nouvelles espèces sont depuis les années 90 arrivées à cause peut-être de la circulation des marchandises. La mutation de l’environnement agricole du point de vue technique et commercial nous contraint aussi de nous mettre au diapason des nouveautés, surtout à l’heure des TIC", a pour sa part déclaré à SciDev.Net Augustin Randriamampianina, malherbologue au Centre national de recherche appliquée au développement rural (Fofifa, Madagascar).
En revanche, les malherbologues soulignent que l’idée n’est pas de délivrer des recettes de cuisine, mais de diffuser des connaissances à la fois sur les mauvaises herbes et des méthodes de lutte dans certains contextes bien définis et de permettre aux gens, agronomes, scientifiques et techniciens des services de développement, de pouvoir raisonner par eux-mêmes les itinéraires de désherbage à mettre en œuvre.

A terme, l’opérationnalisation d’un réseau régional S&T renforcé pour briser les cloisonnements existant à des différents échelons est l’une des finalités du projet.

"Un des objectifs de ces outils est d’arriver à mettre tous les acteurs du développement agronomique en réseau pour qu’ils puissent, d’une part, se connaître et, d’autre part, échanger leurs connaissances, partager leurs questions, s’intégrer dans un réseau de communication. Ce qui fait qu’un agent de développement à Madagascar saura ce qui se fait, par exemple, à Maurice. Mais, en même temps, un chercheur des Comores saura quelles sont informations présentes sur une telle ou telle espèce de mauvaise herbe à Madagascar, à Maurice, à La Réunion", a insisté Thomas Lebourgeois.

Pour l’heure, le projet Wikwio renseigne sur une sélection de 344 espèces de mauvaises herbes dont 60-70 % sont communes aux îles de l’océan Indien  en dépit de la différence des contextes agroécologiques.

Mais il arrive que la présence des espèces cause problème dans une île, alors que c’est plutôt le cas inverse dans d’autres, selon les malherbologues.

Le recours aux herbicides et à l’agroécologie a été depuis des années un moyen de lutte recommandé. Mais les méthodes pratiquées ont montré chacune leurs limites.

Par ailleurs, l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère commence à poser un sérieux problème du fait qu’elle a favorisé depuis les trente dernières années le développement des lianes dans les plantations des cannes à sucre à La Réunion et à Maurice, entre autres.

L’initiative doit s’étendre sur l’ensemble de l’Afrique orientale et australe, en raison d’une certaine similitude des réalités entre les pays.

Source: http://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/agriculture/actualites/les-chercheurs-en-guerre-contre-les-mauvaises-herbes-en-afrique.html

 

CIHEAM News – MED-Amin and Expo 2015 Milano

CIHEAM General Secretariat
Chère Madame, cher Monsieur,
Nous sommes heureux de vous envoyer le communiqué de presse suivant (voir pièce-jointe) relatif à la seconde réunion du MED-Amin (réseau méditerranéen d’information sur les marchés agricoles) qui s’est tenue à Izmir les 6 et 7 novembre 2014 à l’invitation des autorités de la Turquie.
Nous saisissons l’occasion de ce message pour également vous signaler cette information importante concernant le programme « Feeding Knowledge » dans le cadre de l’Expo de Milan 2015.
“Feeding Knowledge” Programme will contribute building-up the permanent legacy of Expo Milano 2015 through a Policy Paper on the role of knowledge, research and innovation to reduce food insecurity in the world. We believe that knowledge must be developed according to the needs and specificities of every single country, with a participatory and inclusive approach. This is why we invite you to participate to this Open Consultation, focused on your perception of needs and solutions related to key challenges of food security.Your opinion and ideas will help Feeding Knowledge experts in carrying out their analyses on food security and propose suitable solutions which will be presented during EXPO Milano 2015.
Have your say today here:  https://www.surveymonkey.com/. It will take only 5 minutes! 
Open Consultation will close on 12 December.
Cordialement
Secrétariat Général du CIHEAM

Télécharger le communiqué de presse:

dimanche 16 novembre 2014

Training course on “Livestock and Climate Change”


ci-joint l’information atelier/formation sur l'élevage et les changements climatiques , 12-14 Janvier 2015, Dakar , Sénégal.





Le cours est destiné aux jeunes scientifiques d'Afrique du Nord et de l’Ouest. Le cours sera présenté en français et en anglais avec traduction simultanée.



Les places sur le cours sont limités à 40 participants et il y a des fonds disponibles pour soutenir 25 chercheurs en début de carrière de l'Afrique du Nord-Ouest et à y participer. La date limite pour les demandes de participation est de 19 Décembre 2014.

Pour plus d'informations sur la façon d'appliquer et les formulaires de demande, visitez le site Web AnimalChange