jeudi 11 juin 2015

Acrylamide dans les aliments




Ci-joint un article qui traite des risques de cancer causés par l'acrylamide dans les aliments.

 

Document traduit par Mazari A. (DRTA):

 https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcndmwzM3U3VXlQWEU/view
?usp=sharing

Jumelage Algérie-UE : une base nationale de données animale en avril 2016

mercredi, 10 juin 2015

 Une base nationale de données animale sera élaborée à l’échéance du mois d’avril 2016, date prévue pour l’achèvement du jumelage entre l’Algérie et l’Union européenne dans le domaine vétérinaire, a-t-on appris mercredi à Ain Temouchent d'un cadre à la direction des services vétérinaires (DSV) au ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
Cette base de données contiendra toutes les informations concernant l'élevage bovin de la naissance jusqu’à l’abattage, a indiqué Ramdani Leila en marge d’une rencontre régionale consacrée au renforcement des capacités de contrôle des services vétérinaires pour les rapprocher des standards européens et internationaux.
"Chaque vache aura son propre et unique enregistrement qui sera connu par tous les intervenants du domaine vétérinaire. Cela facilitera le suivi de l’animal", a expliqué, pour sa part, Dr. Myriam Ispa, experte française, conseillère résidente du jumelage.
"Dès à présent, des prototypes sont faits au niveau de deux wilayas pilotes : Bejaia et Tlemcen, avant la généralisation progressive de l’opération à d’autres wilayas", a-t-elle ajouté.
Tout en se félicitant de l’engouement des vétérinaires et responsables des structures pour cette action "vitale", elle a signalé qu’en matière d’exportation, "un plan algérien de surveillance des contaminants et résidus dans les aliments (PASCRA) est élaboré et mis en place".
Dans ce cadre, neuf (09) wilayas pilotes ont été choisies pour les viandes blanches (Constantine, Médéa et Tizi Ouzou), les oeufs (Bouira, Mostaganem et Sétif) et le miel (Blida, Batna et Tebessa).
"Cette opération sera également élargie progressivement aux autres wilayas", a-t-elle souligné, rappelant que d’autres résultats sont attendus par ce jumelage, à savoir la standardisation et l’harmonisation des normes avec la réglementation européenne, l’entrée en vigueur du système qualité ISO/CEI 17020 au niveau des services vétérinaires et la mise en place d’un système d’information des services vétérinaires.
Abritée par l’Institut d'agronomie (ITMAS) d’Ain Temouchent, cette rencontre, qui regroupe en ateliers les inspecteurs vétérinaires et les vétérinaires de dix wilayas, est encadrée, deux jours durant, par trois experts de l’UE qui interviendront sur les normes de qualité ISO/CEI 17020.
Des rencontres similaires ont eu lieu la semaine écoulée à Guelma pour les wilayas de l’est et Médéa pour celles du centre.
Ce jumelage DSV qui réunit l’Algérie, d’une part, et la France et l’Italie, de l’autre côté, est inscrit dans le cadre du programme d’appui à la mise en œuvre de l’accord d’association Algérie-UE. D’une durée de 24 mois à compter d’avril 2014, il porte sur l’organisation de 650 journées d’expertises en Algérie et huit visites d’études et stages en France et en Italie pour 37 cadres de la DSV. Pour un budget de 1.492.000 euros, il concerne 85 experts de France et d’Italie, a-t-on indiqué.

Source:  http://www.aps.dz/economie/24394-jumelage-alg%C3%A9rie-ue-une-base-nationale-de-donn%C3%A9es-animale-en-avril-2016

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 05 au 11 juin 2015


 Télécharger la revue de presse hebdomadaire de cette semaine relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf:  https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnbUpjeFAwUnFrbUk/view?usp=sharing

SALON DE L'AGRICULTURE DE MOSTAGANEM

mardi 9 juin 2015

Le CIRAD recommande à l’Afrique de parier sur « l’agriculture intelligente »

lundi, 08 juin 2015


(Agence Ecofin) - L’Afrique devrait miser sur une agriculture intelligente plutôt que de parier sur une révolution verte. C’est l’opinion émise par Patrick Caron (photo), directeur général délégué à la recherche et à la stratégie au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Dans un entretien accordé au magazine français Le Point, l’expert a déclaré : «il n’y a pas besoin de révolution verte en Afrique. La révolution verte a été imaginée au XXe siècle dans un contexte d’énergie à bas coût, de plein emploi et à une époque où l’on pensait que les intrants étaient illimités, notamment le phosphore. Le contexte n’est plus le même aujourd’hui. Et les solutions d’hier ne seront pas les solutions de demain.»

Et de poursuivre en expliquant qu’en Afrique, les efforts devraient être menées dans une perspective plus large : «nous avons besoin d’une révolution globale, totale des formes de production agricole, qui puisse permettre d’aller vers une smart agriculture, une agriculture qui contribue au développement durable et qui permette de penser des systèmes alimentaires et des territoires durables dans le futur».

Pour atteindre cet objectif, des outils comme des systèmes d’alerte précoce, des données régionales et nationales sur le climat se révèleront d’une importance stratégique. De même, l’agriculture familiale, l’agro-écologie ou encore la recherche agricole locale auront leur partition à jouer. La nécessité d’une transition vers cette agriculture intelligente s’impose encore plus au continent en raison d’un contexte marqué par le réchauffement climatique. En effet, même en dessous de la barre des 2°C, l’Afrique devra injecter annuellement 50 milliards de dollars pour s’adapter à l’horizon 2050. Et cette facture pourrait doubler si la hausse était de 4°C. Selon les experts, le réchauffement climatique entraînera une baisse des rendements agricoles avec les conséquences les plus sévères pour les pays sahéliens.

Aaron Akinocho