samedi 2 mai 2015

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 25 au 30 avril 2015





Veuillez télécharger la revue de presse hebdomadaire de cette semaine relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf:  https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcndDJ2NGJyZ1NSREk/view?usp=sharing

L’Algérie envisage la création d’un consortium d’exportateurs d’huile d’olive

 samedi, 02 mai 2015

(Agence Ecofin) - En Algérie, le gouvernement et l'Organisation des nations unies pour le développement industriel (ONUDI) se sont associés en vue de la création d’un consortium d’exportateurs d’huile olive. L’organisation permettra aux agriculteurs algériens de mieux placer leurs produits sur le marché international.
«Le marché international est devenu difficile et une entreprise seule ne peut pas affronter ce type de marché, d'où la nécessité de s'organiser en consortium.» a expliqué Mohand Amokrane Nouad, un expert de l’ONUDI, à l’APS. 

L’Algérie qui est le 9ème producteur mondial d’huile d’olive avec une récolte annuelle avoisinant les 62 000 tonnes, ne parvient cependant pas à s’imposer sur le marché mondial. Les agriculteurs algériens imputent cet état de chose à un certain nombre de facteurs dont le non-respect des normes internationales en matière de récolte, de conditionnement et de stockage du produit.
La production oléicole algérienne devrait progresser dans les prochaines années en raison de la transition vers une agriculture intensive qui s’effectue actuellement dans le secteur. Grâce à ce consortium, les producteurs pourront également mettre en commun leurs efforts afin d’améliorer les quantités d’huile produites, la qualité de la récolte et éventuellement agir sur les cours.

Aaron Akinocho

Zoologie: Les fourmis ne sont pas perturbées par l'apesanteur

Par Anna Biazzi | mardi 28 avril 2015

 Soumises à une expérience en situation de microgravité dans la Station Spatiale Internationale (ISS), des fourmis ont montré une capacité remarquable à s'orienter correctement. 





Tout a commencé en janvier 2014, lorsqu'une population de fourmis a été envoyée à bord de l'ISS par un groupe de chercheurs américains. Le but? Etudier le comportement de ces fourmis en condition de microgravité (état où la gravité est très faible).

La biologiste américaine Stefanie Countryman (Université du Colorado à Boulder, Etats-Unis) et ses collègues ont dévoilé le résultat de cette expérience. Lequel révèle une capacité étonnante des fourmis à retrouver leur chemin en situation de microgravité.

L'expérience a été conduite en plaçant huit groupes de fourmis appartenant à l'espèce Tetramorium caespitum dans des cages, dont la surface pouvait être modulée via l'abaissement d'une barrière. Les chercheurs ont ensuite observé les variations de comportement de ces fourmis en fonction des différentes surfaces disponibles, et ce dans différentes conditions de gravité.
Verdict ? La microgravité n'empêche nullement les fourmis de retrouver leur chemin. Et ce malgré leur tendance à se détacher de la surface sur laquelle elles se déplacent, du fait de la très faible gravité.
Cette étude a été publiée le 30 mars 2015, dans la revue Frontiers in Ecology and Evolution, sous le titre "Collective search by ants in microgravity".

Source:  http://www.journaldelascience.fr/zoologie/articles/fourmis-ne-pas-perturbees-lapesanteur-4628

Publication: Actes des Rencontres Internationales "Agricultures familiales & recherche"

Lutte contre le gaspillage alimentaire: Un capteur pour détecter la viande avariée

Publié le 27.04.2015


Des chercheurs américains ont mis au point un capteur portable et peu coûteux, capable de détecter les gaz émis par la viande avariée. Objectif : réduire le gaspillage alimentaire.


 Selon l’ADEME, l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, chaque Français jette en moyenne 7 kilos par an de produits encore emballés. Yaourts, plats préparés mais aussi viande… « Les gens mettent régulièrement à la poubelle des aliments qui ne sont pas forcément mauvais », estime dans un communiqué Timothy Swager, professeur de chimie au MIT (Massachussetts Institute of Technologie). Aussi, pour offrir aux consommateurs des informations plus précises que la date de péremption et  réduire ainsi le gaspillage, son équipe a développé un capteur à base de nanotubes de carbone capable de détecter les gaz émis par la viande avariée. Intégré à l’emballage,  il pourrait indiquer si l’aliment est propre ou non à la consommation.

Lorsque la viande pourrit, elle émet certains composés appelés amines (qui possèdent un atome d’azote), comme la  putrescine ou la cadavérine à l’odeur nauséabonde. Pour les détecter, les chercheurs du MIT emploient des nanotubes de carbones – des tubes constitués d’atomes de carbone dix mille fois plus fins qu’un cheveu – auxquels sont greffés des groupements chimiques qui présentent des affinités avec ces amines.


C’est le cas des métalloporphyrines, des molécules organiques possédant un atome métallique central. L’une d’entre elles nous est familière, l’hémoglobine, qui transporte l’oxygène dans le sang. Au centre de cette dernière, on trouve un atome de fer. Pour leur capteur, les scientifiques du MIT ont choisi  une molécule cousine qui abrite un atome de cobalt. Lorsque celle-ci se lie avec la putrescine ou la cadavérine, la résistance des nanotubes de carbone est modifiée. "Quand le dispositif détecte ces amines, son courant électrique baisse », explique l’étudiante Sophie Liu, qui a participé à l’étude.

LOW COST. L’avantage de ces capteurs – déjà testés sur différents types de viande comme le porc, le poulet, la morue ou le saumon – est leur petite taille et leur faible coût de fabrication comparé aux détecteurs actuels, si l’on en croit Timothy Swager.  De plus, ils nécessiteraient peu d’énergie pour fonctionner et leurs données pourraient être lues à l’aide d’un simple smartphone. 

Source: http://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/20150421.OBS7678/un-capteur-pour-detecter-la-viande-avariee.html


Un pesticide bio pour une protection douce

 Par Marine Lucas le 01 mai 2015

 Pourquoi asperger nos cultures de produits chimiques quand on peut stimuler leurs défenses naturelles pour qu'elles apprennent à lutter contre leurs agresseurs elles-mêmes ? L'idée d'une spin-off belge, FytoFend, est d'utiliser le fruit de 10 ans de recherches pour allier bonnes récoltes, écologie et santé.

En finir avec les pesticides chimiques

Jusqu'à présent, les pesticides étaient des produits chimiques regroupés dans plus de 100 familles. Aujourd'hui omniprésents dans l'environnement (air, eau, sol, chaîne alimentaire...) ils sont un danger pour l'environnement, et pour notre santé. Mais il faut bien trouver une solution pour combattre des nuisibles capables de rayer de la carte des hectares entiers, sans y miser tout un équilibre.

Il est donc urgent de développer des alternatives à la fois efficaces, plus saines, et respectueuses de l'environnement pour le futur. FytoFend, une spin-off innovante de l'Université de Namur (Belgique), a développé des produits et des solutions dépourvues de toute toxicité pour l'homme et l'environnement.


Une action naturelle

Concrètement, qu'est-ce que cela veut dire ? Dans la nature, la protection des végétaux est garantie par des éliciteurs (des stimulateurs de défenses naturelles de la plante) contre un éventail de maladies. Ils agissent donc comme un « vaccin » préventif, et stimulent naturellement les défenses de la plante.

Ici, aucune manipulation génétique ne serait donc nécessaire, car la plante se protège elle-même. Encore un argument de moins dans le panier des OGM ! Pour le moment, ce bio-pesticide sera d'abord utilisé pour les légumes cultivés en serre, qui sont soumis à des exigences de plus en plus sévères vis-à-vis des résidus de pesticides. FytoFend a déjà, depuis le mois dernier, le feu vert des autorités européennes pour commercialiser son produit en Belgique. L'entreprise vise également une homologation pour les vignobles, un secteur où le bio est en pleine expansion.

Source: http://news.radins.com/actualites/un-pesticide-bio-une-protection-douce,12755.html

mercredi 29 avril 2015

ADAPTATION DES PRAIRIES SEMÉES AU CHANGEMENT CLIMATIQUE



ADAPTATION DES PRAIRIES SEMÉES AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
Colloque de présentation des méthodes et résultats du projet CLIMAGIE du métaprogramme ACCAF

16 et 17 novembre 2015
 à Poitiers - Centre de Conférences de Poitiers - Espace Toumaï

Rapport abrégé: Agriculture mondiale: horizon 2015/2030



Ce rapport abrégé, tiré du rapport technique intégral du même titre (World agriculture: towards 2015/2030), a été rédigé pour l'essentiel par Paul Harrison. Le rapport intégral est le résultat d'une collaboration entre la plupart des divisions techniques de la FAO.



lundi 27 avril 2015

Deuxième Conférence Internationale sur la Nutrition

Deuxième Conférence Internationale sur la Nutrition

S’engager en faveur d’un futur libéré de la malnutrition

 

 

Année de publication: 2015
Éditeur: FAO
Pages: 24 p.
Source: http://www.fao.org/publications/

Résumé:La deuxième Conférence internationale sur la nutrition (CIN2) était une réunion inter-gouvernementale inclusive sur la nutrition, organisée conjointement par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui s’est déroulée au siège de la FAO, à Rome, du 19 au 21 novembre 2014. La conférence a réuni 2 200 participants, dont des délégués de plus de 170 gouvernements – notamment plus de 100 ministres et vice-ministres, 150 représentants de la société civile et près de 100 représentants du milieu des affaires. Le Pape François, la Reine Letizia d’Espagne, Nadine Heredia, Première Dame du Pérou, le Roi Letsie III du Lesotho et Son Altesse Royale la Princesse Haya Bint Al Hussein se sont exprimés devant la Conférence en tant qu’invités spéciaux.
Disponible aussi en: Arabic Russian English Chinese Spanish
 
 
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dimanche 26 avril 2015

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 19 au 23 avril 2015

Veuillez télécharger la revue de presse hebdomadaire de cette semaine relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf:  
https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnc2YtTHJ2R3ZlUEE/view?usp=sharing

Algérie: Développement des filières agricoles et agroalimentaires : La recherche et l’innovation pour optimiser les potentialités du secteur

Publié le 25 Avril 2015


La seconde édition du Forum de la recherche et du développement de la relation entre les opérateurs économiques des filières agricoles et agroalimentaires a été clôturée, jeudi dernier, au siège de la Chambre nationale d’agriculture au palais des Expositions.
Organisé en marge du Salon international de l’agroalimentaire (Djazagro) par l’Institut national de la recherche agronomique (INRAA), en collaboration avec d’autres centres de recherche de la région méditerranéenne,  ce forum s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de du projet «Coopération euro-méditerranéenne pour le renforcement de l’innovation et de l’exploitation dans le domaine agroalimentaire (CINEA), financé par l’UE.
 Il s’agit d’un projet destiné à contribuer à la compétitivité et au soutien des industries agroalimentaires au sein des pays de la région en question, à travers le renforcement de la coopération entre les acteurs de la recherche-innovation et les opérateurs versés dans les domaines des bioproduits et des bio processus. En priorité, le programme auquel adhère notre pays, à travers le projet FAWIRA, vise la création d’un réseau de recherche-industrie de collaboration et de transfert technologique dans le sens d’une croissance durable et d’une meilleure compétitivité des produits. CINEA a également pour objectif d’aider les acteurs des IAA ciblées à identifier les faiblesses ainsi que les potentialités à exploiter en matière d’innovation. À ce titre, le projet consistera également à renforcer les capacités et les compétences appelées à encadrer la recherche-développement dans les filières agroalimentaires et, par conséquent, à cerner les projets à développer dans le cadre de partenariats avec le consortium CINEA, les partenaires nationaux, et les PME. Dans ce même contexte, le  projet tend à encourager les échanges entre les différents intervenants dans ces filières, notamment les décideurs, les petites et moyennes entreprises et les institutions de recherche au niveau international. Intervenant dans un contexte marqué par une nouvelle dynamique industrielle incluant les industries agroalimentaires (IAA), CINEA devra ainsi contribuer à l’identification et à l’utilisation de nouvelles méthodes de production et de culture durables dans le respect de l’environnement, et au développement et à l’application de nouvelles méthodes et de techniques pour la production des produits de haute qualité et conformes aux normes internationales requises. Selon les informations fournies par les organisateurs, le projet CINEA s’articule autour de quatre  objectifs majeurs, à savoir assurer le développement des réseaux de recherche et développement, identifier les points forts, les faiblesses, les opportunités en rapport avec la perspective de l’innovation et de l’exploitation des résultats de la recherche dans les pays ciblés, renforcer les capacités d’intervention des acteurs impliqués dans le processus de l’innovation et, enfin, assurer le soutien à l’innovation pour promouvoir les échanges entre l’ensemble des parties concernées.
D. Akila


Identification de 4 projets innovants dans l’agriculture et l’agro-industrie
Quatre projets algériens portant sur la valorisation industrielle de produits agricoles ont été identifiés par le consortium chargé d'exécuter le Programme de coopération euro-méditerranéenne (CINEA), a indiqué, jeudi à Alger, Ali Ferrah, chercheur à l'Institut national de recherche agronomique d'Algérie (INRAA).
Ces projets innovants ont été identifiés dans le cadre du 2e forum «Recherche industrie», organisé par l'INRAA dans le cadre de la mise en œuvre du projet CINEA par un consortium constitué de six pays, dont l'Algérie, représentés par 11 institutions de recherche.
Le premier projet concerne l'économie de l'eau et qui porte sur l'application de techniques permettant d'économiser cette ressource et d'utiliser moins de fertilisants chimiques, a expliqué M. Ferrah à l'APS, en marge de la clôture de ce forum de trois jours, auquel ont pris part des chercheurs et des opérateurs algériens et maghrébins. Le deuxième projet a été proposé par une entreprise algérienne et porte sur la valorisation du safran étant donné les vertus multiples que de cette plante. Le troisième concerne la qualité intégrée des blés. «C'est une problématique formulée par des industriels algériens qui ont besoin d'un blé de qualité ayant les spécificités nécessaires pour fabriquer des pâtes alimentaires», a-t-on souligné.
Ces producteurs, qui sont contraints d'importer ce blé de plusieurs pays pour satisfaire leurs besoins, sollicitent les chercheurs, dans le cadre du projet CINEA, pour trouver des solutions permettant de produire localement ces variétés de blés recherchées.
Le quatrième projet concerne la valorisation du lentisque, un arbuste possédant plusieurs vertus, dans le domaine de l'agroalimentaire, du cosmétique et de la santé.

Source:  http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/76552