vendredi 31 juillet 2015

Produits agricoles: installation du comité national de labellisation

jeudi, 30 juillet 2015 

 Un comité national de labellisation des produits agricoles du terroir a été mis en place, jeudi à Alger, dans le but d'accompagner les agriculteurs dans ce processus qui permet de garantir l'origine ou la qualité de leurs produits.

Ce comité est un nouvel outil "qui vient renforcer les autres instruments d'organisation de la production et de l'amélioration de la qualité des produits", a indiqué le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi, lors de l'installation de cette nouvelle structure.

Le rôle de ce comité, a-t-il expliqué, est de travailler avec les associations des producteurs et des éleveurs pour pouvoir marquer, par des signes distinctifs de la qualité, l'origine des produits agricoles du terroir.
A ce propos, il a observé que si ces produits sont connus, ils sont difficilement reconnaissables dans leurs signes par le consommateur.
"Le comité, avec les professionnels, doit mettre en place des dispositions en vue de qualifier plusieurs produits", a-t-il ajouté.

Quant à l'objectif de cet instrument, il s'agit d'organiser la production nationale, de donner des signes distinctifs aux consommateurs, mais aussi de dégager des possibilités de valorisation de ces produits au niveau de l'exportation afin de diversifier l'économie nationale et créer de l'emploi, a ajouté M. Ferroukhi.
Le ministre a appelé les représentants des différentes administrations membres du comité de faciliter le travail aux producteurs et "minimiser les procédures bureaucratiques.
L'installation de ce comité vient en application des dispositions législatives et réglementaires prévues par la loi d'orientation agricole du 3 août 2008 qui définit l'architecture générale du système de reconnaissance de la qualité des produits agricoles par des signes liés à l'origine, par des labels agricoles ainsi que des produits d'agriculture biologique.
En outre, un décret exécutif a été publié le 7 juillet 2013 portant sur le système de qualité des produits agricoles ou d'origine agricole "labellisation" qui a fixé les objectifs et les règles d'organisation générale pour la valorisation des produits agricoles, notamment du terroir.
Ce comité est composé de représentants des administrations publiques concernées (Industrie, Agriculture, Ressources en eau, Commerce...), des agriculteurs, des artisans, des institutions techniques, la société civile et les consommateurs.
Cet instrument "aura pour rôle essentiel d'examiner les demandes de reconnaissance et de labellisation, de donner une indication géographique, une appellation d'origine. Il aura aussi à promouvoir le système de labellisation et assurer sa durabilité", a expliqué le président du comité, Hamid Hamdani.
Le comité, qui dispose d'un secrétariat permanent et des institutions techniques, aura des sous comités spécialisés composés de chercheurs et de scientifiques.
L'Algérie compte une centaine de produits de terroirs recensés qui sont connus, mais aucun de ces produits ne permet à l'économie de tirer une plus-value aussi bien sur le marché local qu'international, selon M. Hamdani.

Actuellement, trois produits agricoles-pilotes de terroir ont été choisis par le secteur de l'agriculture, dans le cadre des projets de jumelage entre l'Algérie et l'Union européenne lancés en octobre 2014.
Il s'agit de la date de Deglet Nour de Tolga (Biskra), de l'olive de table de Sig (Mascara) et de la figue sèche de Beni Maouche (Béjaia).

Financés par l'UE à hauteur de six (6) millions d'euros, ces projets devraient aboutir à la finalisation du dispositif institutionnel et réglementaire, au démarrage opérationnel des institutions centrales chargées de la reconnaissance des produits par les signes distinctifs liés à l'origine, au renforcement des capacités des acteurs concernés et à la reconnaissance de trois produits pilotes par les signes distinctifs liés à l'origine.
Cette initiative fait partie du programme d'appui à la mise en oeuvre de l'Accord d'association, signé entre l'Algérie et l'UE en 2005, qui prévoit l'instauration d'une zone de libre-échange en 2020.

Des experts européens se sont déplacés dans les différentes régions concernées pour former les techniciens et les professionnels à s'organiser autour de ces produits pilotes.

"D'ici fin 2015, nous aurons des équipes bien formées qui seront en mesure d'appliquer le système de labellisation et de former à leur tour ceux qui prendront la relève", a indiqué M. Hamdani.

Source:  http://www.aps.dz/economie/26641-produits-agricoles-installation-du-comit%C3%A9-national-de-labellisation



7th International Congress for Conservation Biology (ICCB) et 4th European Congress for Conservation Biology (ECCB)

jeudi 30 juillet 2015

Nouvelle publication: Le rôle des ressources génétiques pour l'alimentation et l'agriculture dans l'adaptation aux effets du changement climatique

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 26 au 30 juillet 2015


Télécharger la revue de presse hebdomadaire de cette semaine relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf:  https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnRkhiUU5RdndpNzA/view?usp=sharing

Protection des végétaux: L’INPV s'attaque au parasite boufaroua à Biskra

Sans traitement chimique, les palmiers-dattiers subissent des dégâts considérables allant jusqu’à l’anéantissement total de la récolte. ©D. R.

 La wilaya de Biskra, qui s’enorgueillit de ses 4,2 millions de palmiers dattiers, dont 60% sont de la variété “déglet nour”, est particulièrement sensible, car El-Baadj est une zone tampon située entre les wilayas d’Oued Souf et de Biskra et pourrait transférer le mal vers l'une des plus importantes zones de production phoenicicole.
 
Alertés par la présence d'importants foyers de boufaroua, redoutable acarien ravageur du palmier dattier, dans  les palmeraies d’El-Baadj, commune d’Oum Tiour (wilaya d’El-Oued), les techniciens de l’Institut national de protection des végétaux (INPV) de Feliache (wilaya de Biskra) sont actuellement à pied d’œuvre pour traiter cette région et annihiler la progression de ce parasite, pouvant, en quelques semaines, causer des dégâts irréparables à toute une récolte de dattes, apprend-on de sources fiables. Cet acridien, de son nom scientifique oligonychus afrasiaticus, profite des périodes d'élévation des températures, du manque de vigilance des fellahs ou du défaut de maintenance  des vieilles palmeraies pour installer ses colonies. Il s’attaque ensuite aux premières dattes en devenir. Ainsi, les dattes infestées s’entourent d’une toile de filament soyeux et sont petit à petit vidées de leur chair intérieure ne complétant pas leur maturation, elles se durcissent et c’est la chute précoce des fruits. Sans traitement chimique, les régimes sont rapidement détruits et la production perdue. La wilaya de Biskra, qui s’enorgueillit  de ses 4,2 millions de palmiers dattiers, dont 60% sont de la variété deglet nour, est particulièrement sensible, car El-Baaj est une zone tampon située entre les wilayas d’Oued Souf et de Biskra et pourrait transférer le mal vers l'une des plus importantes zones de production phoenicicole. Mobilisant plusieurs équipes de techniciens et des moyens matériels conséquents, la lutte contre cet acarien et contre le myeloïs, un autre parasite du palmier dattier, occupe, avec la lutte contre les invasions acridiennes, le plus gros du plan de charge de l’INPV. Agissant sur un système d’alerte éprouvé, l’INPV identifie la nature du ravageur et l’ampleur de ses foyers et déclenche la campagne de lutte phytosanitaire, avec la participation d’entreprises privées et des producteurs agricoles. “Contre le boufaraoua, l’épandage de produits biologiques acaricides, généralement aux mois de juin, juillet et août, est le meilleur remède”, explique un technicien de l’INPV.
À noter que dans le cadre de ses actions annuelles de protection préventive, cet organisme, sous tutelle du ministère de l’Agriculture, a également en charge la protection des espèces végétales des wilayas d’Illizi, Oued Souf, Khenchela et Biskra.

Source:  http://www.liberte-algerie.com/est/linpv-sattaque-au-parasite-boufaroua-230184



Production mondiale de céréales en 2020: Le sorgho n’a pas encore le vent en poupe

30/07/2015 | par | Terre-net Média

 Comparé aux trois grandes céréales produites dans le monde, le développement de la production de sorgho sera limité au cours des cinq prochaines années.

 Les Etats-Unis, le Mexique, le Nigéria et l’Inde récoltent à eux quatre un peu plus de la moitié de la production mondiale de sorgho. (©Terre-net Média)

  sorgho serait-il une céréale en avance sur son temps ? D’un point de vue agronomique, la plante présente toutes les qualités requises pour faire face au réchauffement climatique. Alors que l'agriculture actuelle a massivement recours aux intrants, c’est une plante peu exigeante en eau et en engrais pour se développer. Seul bémol, et pas le moindre, la faiblesse des rendements constatée dans de nombreux pays. Ils sont en moyenne de 1,5 tonne par hectare au niveau mondial.

Déficit de recherche

En fait, le sorgho souffre d’un déficit de recherche. Le catalogue variétal est faible. Et faute de rendements probants, la plante est largement concurrencée par le maïs.
Les Etats-Unis, le Mexique, le Nigéria et l’Inde récoltent à eux quatre un peu plus de la moitié de la production mondiale estimée à 61 millions de tonnes. A ce jour, l’Union européenne ne fait pas partie du club fermé des dix principaux pays producteurs de sorgho du monde. Pour 2015, les premières prévisions portent sur 400.000 tonnes avec un rendement supérieur à 60 quintaux/ha.
D’ici 2020, l’essor de cette culture sera donc limité. La production mondiale n’excédera pas 65 Mt, selon le Conseil international des céréales. Elle croîtrait de 1,3 % par an (soit 1 Mt) avec un rendement moyen qui n’excéderait pas 1,6 tonne par hectare au niveau mondial. Dans cinq ans, la production de sorgho équivaudrait ainsi à 9 % de la production mondiale de blé.
La culture de cette céréale est une solution de rechange dans certaines régions en Argentine, en Australie et en Afrique du sud. En France, sa production est encore peu développée (62.000 hectares) bien qu’elle soit une bonne alternative au maïs grain (1,87 million d’ha) dans certains cas de figure (irrigation rendue difficile). En Italie ou en Roumanie, le sorgho gagne en revanche du terrain. L’Ukraine pourrait aussi, dans les toutes prochaines années, opter pour cette plante aux dépens du maïs, onéreux à produire.

Equilibre offre et demande

Le marché mondial sera équilibré d’ici 2020, avec une production suffisante pour couvrir les besoins de la planète. Toutefois, le commerce repose sur un tout petit nombre de pays aussi bien à l’export qu’à l’import, avec l’entrée notable de la Chine depuis quelques années et le retrait du Mexique.
Jusqu’en 2012, le Mexique était en effet le principal importateur mondial de sorgho, ce qui lui permettait de couvrir sa demande intérieure mais la céréale est devenue trop onéreuse. Depuis 2013, les transactions sont donc essentiellement sino-américaines. Les ventes représentent 6,5 Mt sur les 9 Mt commercialisées dans le monde.
Depuis 2012, la Chine achète en effet les quantités de sorgho supplémentaires disponibles sur le marché, équivalentes en volume à celles produites en plus aux Etats-Unis. Ces achats illustrent une nouvelle fois la stratégie de diversification des approvisionnements de l’empire du Milieu pour accompagner l’essor des ses filières animales Il n’opte ni pour le tout Ogm (importations restreintes de certaines variétés), ni pour le tout maïs, trop onéreux à produire sur place. Par ailleurs, le sorgho importé est meilleur marché que les autres céréales.

Une culture vivrière en Afrique

A l’avenir, ce critère de compétitivité sera déterminant dans les choix commerciaux de la Chine. Mais compte tenu des quantités en jeu, c’est au final l’empire du Milieu qui oriente les prix à la baisse ou à la hausse, en fonction des volumes de grains achetés.
Après les Etats-Unis, les deux autres principaux exportateurs mondiaux de sorgho sont, dans des quantités plus limitées, l’Argentine et l’Australie. L’Union européenne est quasiment absente sur ce marché.
D’ici 2020, la consommation alimentaire humaine de sorgho serait de 28 Mt sur les 65 Mt produites. C’est une culture vivrière en Afrique où la demande représente plus de 40 % de la consommation alimentaire mondiale, essentiellement sous la forme de pain ou bouillies. La croissance démographique serait le moteur de cette consommation africaine tandis que la demande baisserait en revanche en Asie. Les consommateurs ont en effet plus de moyens pour acheter des produits laitiers et de la viande. Le sorgho y est davantage utilisé pour l’alimentation animale.
Enfin, le débouché industriel de la production de sorgho portera d’ici 2020 sur des quantités réduites. Environ 5 Mt de grains seraient distillées en bioéthanol en Afrique du Sud essentiellement.

Source: http://www.terre-net.fr/marche-agricole/actualite-marche-agricole/article/le-sorgho-n-a-pas-encore-le-vent-en-poupe-1395-111716.html

Alerte pour la Division Protection des végétaux: Xylella fastidiosa, la « tueuse d'olivier », est en Corse-du-Sud (rive nord de la méditérannée)

Le 29/07/2015 à 13:25 - Andréa Haug, Futura-Sciences




En Corse-du-Sud, plusieurs plants de polygales à feuilles de myrte (Polygala myrtifolia) se sont révélés infectés par la bactérie Xylella fastidiosa, indique un communiqué de la préfecture locale. Les individus ont été recensés dans une zone commerciale de la commune de Propriano à l'occasion de prélèvements initiés par l’État depuis 2014 en vue de prévenir l’introduction de cet organisme nuisible sur le territoire français.
La bactérie porte la réputation de « tueuse d’oliviers » et fait actuellement des ravages dans le sud de l’Italie sur des milliers d'hectares. Chez certaines espèces végétales, comme la vigne, Xylella fastidiosa assoiffe et finit par tuer, parfois en quelques mois, ses hôtes en bloquant les vaisseaux conducteurs qui alimentent en eau les parties végétales supérieures. 

Aucun moyen d'éradication de l'agent pathogène

Il est encore trop tôt pour savoir comment les bactéries se sont introduites en Corse : « Il semble que le ou les plants infectés étaient plantés sur le parking du centre commercial depuis plusieurs années mais cela ne renseigne pas sur l’origine de la contamination, indique Thierry Candresse, directeur de l’unité biologie du fruit et pathologie de l’institut national de la Recherche agronomique, à Bordeaux. Ils ont très bien pu être importés en étant déjà contaminés, poursuit-il. On n’est pas non plus à l’abri d’une contamination ancienne en Corse. Tous les scénarios sont ouverts ». Pour l'heure, autour du foyer infectieux, aucun olivier ni aucune culture commerciale ne semblent concernés.
Le premier cas de contamination par la bactérie Xylella fastidiosa a été recensé à Propriano, en Corse-du-Sud. © idé
Le premier cas de contamination par la bactérie Xylella fastidiosa a été recensé à Propriano, en Corse-du-Sud. © idé
Au moins deux espèces d'insectes, des cicadelles très communes en Europe, sont vecteurs de la maladie. Elles transmettent la bactérie, présente dans leur œsophage, lorsqu'elles se nourrissent de sève. « La cigale est soupçonnée de faire de même, mais cela reste à démontrer », ajoute Thierry Candresse.
Il n'existe à l'heure actuelle aucun moyen d'éradication de la bactérie et « le scénario catastrophe serait qu'elle soit présente depuis longtemps sur l’île et qu’il s’agisse d’une souche capable d’infecter plusieurs espèces végétales, comme la vigne et l’olivier », note Thierry Candresse. Pour éviter toute propagation de l'agent pathogène en Corse et sur le reste du territoire, les plants malades détectés seront arrachés et la zone désinsectisée. Une enquête épidémiologique sera également mise en œuvre.






 

4 mythes concernant l'alimentation bio

Publication:


Qui aurait cru, quelques années plus tôt, que la consommation de produits issus de l'agriculture biologique prendrait une telle ampleur? 



Parfois mis sur un piédestal, parfois amplement critiqués, les produits bio sont régulièrement au coeur de débats, et sont tout autant les objets d'idées reçues, qui s'avèrent vraies ou fausses. Le HuffPost a décidé de faire la lumière sur quatre mythes populaires.

Lire l'article: http://www.huffpostmaghreb.com/2015/07/29/aliments-bio-sante-pestic_n_7896772.html

mercredi 29 juillet 2015

Sélection variétale : vive la biodiversité cultivée

Frédéric PRAT, juillet 2015
 Les résultats d’une recherche publiée par une équipe mixte Inra/CNRS vont-ils changer le paradigme de la sélection variétale ? C’est en tout cas ce que prétend un récent article de la revue Science et avenir, intitulé de façon un peu tapageuse « 60 ans que l’agriculture a tout faux » . Selon les chercheurs qui ont publié une lettre dans Nature Plants, la sélection variétale aurait sans doute intérêt à creuser la piste des cultures plurispécifiques (mélange d’espèces) ainsi qu’à forte diversité intraspécifique (génotypes différents d’une même espèce). Compliqué ? Pas tant que ça.

11th International Conference on Healthcare and Biological Research (ICHBR), Dubai, 21-22 February 2016

 

Conference Dates : February 21-22, 2016
Conference Venue : Flora Grand Hotel,  Near Al Rigga Metro Station, Deira, Dubai
Deadline for Abstract/Paper Submissions (Early Bird Registration)  : August 30, 2015
Deadline for Abstract/Paper Submissions (Regular Registration)  : 10 Days before the conference dates
Contact E-Mail ID : info@ichbrdubai.com
Conference Convener : Dr. D Lazarus (+91-94628 32013)
Languages : English, Chinese, Arabic, Thai, Persian
(Vernacular Session will be organized for minimum 5 or more participants of particular language)
(Only english language, full-length, original papers will be considered for publication in conference journals)
Online Application Form: Click Here to Apply
List of Communicating Authors: Click Here

Dear Colleagues/Professors/Students,
International Academic Conferences promote international dissemination of knowledge and development of cross-national academic fraternity. The participants come from different backgrounds and countries. They share their researches, experiences and informally create long-lasting bonds.
It has been commonly observed that people lack the motivation and confidence of taking part in international events, basically due to self-made or cultural inhibitions.
We recognize this factor, and we make sure to support and motivate ‘FIRST TIMERS’ and also seasoned academicians by:
  • Generating your academic and professional relationships
  • Boosting your morale and confidence of presenting your research in an international platform
  • Clearing your inhibitions of adjusting to the foreign environment
  • Providing a holistic experience of academic tourism
The participation in the international conference may be under following categories:
  • Original Research Articles
  • Published Articles
  • Research Poster
  • Dissertation/ PhD Synopsis
  • Research Abstract
  • Listener/ Co-author
  • Absentia

La recherche agronomique est-elle en mesure de répondre aux défis posés à l'agriculture?

mardi 28 juillet 2015

INTERNATIONAL SYMPOSIUM ON GENOMICS, METAGENOMICS, PLANT BIOTECHNOLOGY, ENVIRONMENT AND HEALTH


Vous trouvez toutes les informations liées à ce symposium sur: 
Université Mohamed Khider de Biskra

Inocucor Technologies reçoit un brevet américain novateur pour un procédé biologique exclusif qui stimule la croissance des plante



 MONTRÉAL, 27 juillet 2015 /CNW/ - Inocucor Technologies Inc., entreprise de biotechnologie agricole qui produit des accélérateurs de croissance biologiques durables pour les exploitants agricoles, a reçu un avis d'admission du Bureau américain des brevets et marques pour sa demande de brevet afin de protéger le consortium Inocucor et les produits microbiens uniques qui accélèrent la croissance des plantes et améliorent les rendements des cultures sur les fermes et dans les serres.

Ce brevet initial concerne le consortium microbien IN-M1 vivant d'Inocucor et ses sous-produits de fermentation, qui sont à la base du Garden Solution™, l'accélérateur de croissance de première génération. Le Garden Solution est formulé pour maintenir une croissance soutenue des plantes de façon naturelle, accroître leur vigueur et développer un sol friable et riche de façon active, améliorant ainsi la santé de l'ensemble des phytomicrobiomes.

Le brevet concerne chacun des micro‑organismes individuels Inocul-M™ caractérisés par Inocucor et dans d'autres consortiums vivants de tâche spécifique, comme le IN-M1. Les ingrédients biologiques produits durant le processus de fabrication de plusieurs espèces d'Inocucor sont aussi protégés.
« Inocucor est pionnier dans ce processus de fermentation exclusif qui combine des bactéries naturelles et des levures pour produire de puissants accélérateurs de croissance pour les sols, les semences et les plantes », mentionne Dr Margaret Bywater-Ekegärd, co‑fondatrice et vice-présidente exécutive de la technologie et de l'innovation chez Inocucor. « C'est le premier de nombreux brevets que nous prévoyons obtenir pour notre approche unique des processus et des produits de biostimulation, biofertilité et bioprotection ».
La protection brevetée d'Inocucor s'étend à la diffusion de ces composantes pour toutes les parties de la plante, au-dessus et au-dessous du sol, incluant les semences et les fruits, et dans tous les environnements où la plante pousse (dans un champ ou dans une serre). La protection couvre tous les types de systèmes de culture, y compris l'agriculture verticale, aéroponique et hydroponique. En l'occurrence, le Garden Solution d'Inocucor est maintenant disponible comme technologie exclusive pour la protection de la production des ingrédients naturels, que ce soit pour la culture d'aliments de spécialité, de produits frais à valeur élevée ou en combinaison avec des éléments nutritifs végétaux.

Situé à Montréal, Inocucor conçoit des produits biologiques durables qui améliorent les rendements culturaux, réduisent les cycles de végétation et favorisent la santé et la résistance des sols pour les agriculteurs biologiques, les serriculteurs et les agriculteurs‑producteurs de produits grand public. Sa technologie de base a été développée en 2007 par les Dr Bywater-Ekegärd et Dr Ananda Lynn Fitzsimmons, qui estimaient que des solutions microbiennes, plutôt que chimiques, seraient nécessaires pour aider les agriculteurs à nourrir une population mondiale croissante.
Inocucor a récemment ouvert un nouveau siège social ainsi qu'un laboratoire dans le corridor des biosciences de Montréal qui est conforme aux bonnes pratiques de fabrication (BPF) pour l'industrie alimentaire. Ces ouvertures ont notamment attiré des collaborateurs, tant du secteur privé qu'universitaire, au Canada et aux États-Unis.
Inocucor a bénéficié de deux cycles de financement en capitaux‑risques de la part de Cycle Capital Management, un fonds d'investissement canadien réputé, spécialisé dans les technologies propres. Au début du mois de février 2015, Inocucor a obtenu de Cycle Capital Management un financement provisoire avec la participation de Desjardins-Innovatech, société de capital‑risque de l'un des plus importants établissements financiers d'Amérique du Nord, et plus récemment avec deux bureaux aux États-Unis.
L'entreprise a aussi récemment lancé une ronde de financement en équité de série B de 15 millions de dollars qu'elle devrait conclure au second semestre de 2015.

Personne-ressource:
Michele Wells, Wells Communications, 303-417-0696
mwells@wellscommunications.net

Source:  http://www.newswire.ca/fr/story/1575887/inocucor-technologies-recoit-un-brevet-americain-novateur-pour-un-procede-biologique-exclusif-qui-stimule-la-croissance-des-plantes

Salon national du mouton Tech-Ovin: le programme du salon

La 9ème édition de Tech-Ovin, le Salon national du mouton, aura lieu le 2 et 3 septembre 2015 à Bellac en Haute-Vienne. 

 

Mercredi 2 Septembre
9 h : Ouverture du Salon
11h : Inauguration
Matin : Phase éliminatoire du concours de tonte (Championnat de France, catégorie Intermédiaire-Sénior-Open)
14h : Conférence sur « L'agriculture et le changement climatique : constats, impacts et stratégies d'adaptation à court et moyen terme (2015-2040) » (salle de conférence)
16 h : Présentation des races Ovines (ring)
17h : Finale du championnat de France de Tonte (Tunnel Tonte)
18h : Remise des prix du concours CUMA en partenariat avec le Crédit Agricole (ring)
18h30 : Remise des prix du concours de Tonte (Tunnel Tonte)
Jeudi 3 Septembre
10 h 30 : Présentation des innovations (ring)
11h30 : Conférence sur « le marché des ovins viandes en bio » (Salle de conférence)
12 h : Remise des prix du concours innovation (ring)
15 h : Démonstration de parcs de tri (ring)

Les animations sur le Salon Tech-Ovin

- Présentation de 30 races ovines de France
- Espace test de chien de troupeau : venez évaluer vos acquis avec des experts du dressage
- Démonstration de découpes, préparation d’agneau et dégustations
- Démonstration et initiation à la tonte
- Triage de la laine
- Présentation de la filière cuir (démonstration de ganterie)
- Animation herbe et fourrages
- Dégustation et vente de fromages de brebis

Les thèmes

L’organisation de Tech-Ovin 2015 sera structurée autour de 9 pôles techniques qui permettront à chacun de cibler ses attentes et d’organiser sa visite.
Avenir (Installation-Transmission-Emploi-Formation-Session d’accueil d’actifs)
Chiens de troupeaux
Economie, production et environnement (Agriculture biologique - Agro-écologie - Coût de production - Herbe et fourrages)
Equipements et matériels d’élevage
Génétique et races
International
Laine, tonte et cuir
Championnat de France de tonte, démonstration de tri de laine, filage, tissage, présentation de la filière cuir …
SanitaireMortalité des agneaux, parasitisme …
Valorisation des produits alimentaires
Présentation des filières ovins viande et laitières - Dégustation

Les espaces conférences

Tech-Ovin consacre 2 espaces à l’organisation de Mini-conférences, plus de 30 mini conférences de 20 minutes sur l’actualité de l’élevage ovin:
- Alimentation : technique et économie
- Santé
- Génétique : performances et économie
- Environnement
- Economie - Travail
- Climat

Infos pratiques

Le salon Tech-Ovin se déroule sur le site des Rochettes à Bellac, en Haute-Vienne. Il est ouvert au public de 9h à 20h le Mercredi et de 9h à 18h le Jeudi. Le parking est gratuit
PRIX DE L’ENTRÉE
  7€ (5€ pour 25 personnes et plus, 4€ pour plus de 100 personnes)
  moins de 15 ans : Gratuit
www.techovin.com

Source:  http://www.agrisalon.com/actualites/2015/07/27/tech-ovin

Féverole: Trois moyens de lutte contre la bruche au stockage

Publié le le 27/07/2015

 La lutte contre les bruches de la féverole commence par le choix de la date de récolte, à un stade qui permet de préserver la qualité de la récolte mais aussi d'emporter les bruches adultes hors de la parcelle. (©TNC)

Les bruches, ravageurs de la féverole, sont responsables de perte de qualité des grains. Trois solutions techniques ont démontré leur efficacité au stockage : la fumigation, le séchage et le traitement insecticide.

Terres Univia, l'interprofession des huiles et protéines végétales, rappelle que la lutte contre la bruche se fait en deux étapes. « La première consiste à récolter tôt pour piéger les bruches dans les grains. En effet, peu après la récolte, la majorité des bruches adultes sortent pour rejoindre les lieux d'hivernage et de reproduction (bosquets, bois morts...) et infester les cultures de féverole l'année suivante... » Afin de préserver la qualité visuelle des graines et la qualité des semences en diminuant les risques de grains fendus, cassés ou tachés, il est de toute façon recommandé de récolter au stade de maturité à 15-20 % d'humidité. « Ce stade permet également d'éviter la dispersion des bruches, la quasi-totalité de ces ravageurs étant encore piégée dans les grains. »

La deuxième étape passe par la destruction des bruches au stockage. Si intervenir au stockage constitue une obligation pour respecter les critères de commercialisation (absence d'insectes vivants), cela se révèle également être un puissant levier pour limiter l'infestation des zones de production de féverole. « Pour éviter que les bruches ne puissent dégrader la qualité visuelle des graines, sortir du silo et infester l'environnement, prévient Terres Univia, il est nécessaire d'intervenir le plus précocement possible c'est-à-dire dès la mise en silo. » Toutefois, la gestion des bruches au stockage est différente de celle des ravageurs des céréales. « La bruche ne sort des grains qu'une fois son développement larvaire achevé et l'abaissement des températures ne contribue pas à réduire le développement de celle-ci dans les grains. Cependant l'insecte ne se multipliera pas au cours de stockage et ne risquera donc pas de dégrader le lot. » Il existe trois méthodes efficaces en fonction des équipements disponibles et de l'humidité des grains.

Trois méthodes possibles au stockage

Pour les équipements classiques, le chauffage à air chaud (50 à 70°C selon la durée) permet à la fois une réduction de l'humidité des grains à 14 % et la destruction des bruches et des larves par choc thermique. « Attention un chauffage trop chaud et trop rapide aura pour conséquence d'endommager les graines et de dégrader leur aspect visuel. »

Il est possible également de réaliser un traitement insecticide avec le K-Obiol Ulv 6. A base de deltaméthrine et de butoxyde de pipéronyle, il est le seul produit insecticide autorisé sur les protéagineux au stockage. Ce produit s'applique en nébulisation et bénéficie d'une persistance d'action d'au moins 6 mois. Il agit par contact et ingestion, de façon rapide et irréversible sur les bruches adultes sorties des graines. « Simple à mettre en œuvre en routine dès la mise au stockage ou pendant la manutention, ce traitement laisse des résidus détectables sur la graine respectant la réglementation européenne mais non souhaités par certains clients. »

La dernière solution, la fumigation à la phosphine, ne s'applique que dans les silos étanches dans lesquels la concentration en gaz peut être maintenue durant au moins 10 jours. A défaut, il est nécessaire de faire appel à un prestataire pour étanchéifier les silos. « Efficace aussi bien sur les bruches adultes sorties que sur les larves encore à l'intérieur, cette technique présente l'avantage de ne pas laisser de résidu sur les graines et son impact environnemental est quasi-nul. »
Pour ces trois solutions, le taux réglementaire de graines bruchées est inchangé, il est donc nécessaire de les trier et nettoyer avant commercialisation.

Source:  http://www.agrisalon.com/actualites/2015/07/27/trois-moyens-de-lutte-contre-la-bruche-au-stockage

Poursuite des actions de recherche de la bactérie Xylella Fastidiosa en Corse (France)

Publié le 27/07/2015

Les actions de recherche de la bactérie tueuse de végétaux Xylella Fastidiosa, contre laquelle aucune parade n'a encore été découverte, se poursuivent activement en Corse où un premier cas été détecté la semaine dernière, a indiqué lundi la préfecture de région.

La campagne de prélèvements près de la plante infectée découverte dans la station balnéaire de Propriano (Corse-du-Sud - France) se poursuit dans le cadre d'un "plan d'urgencee" mis en place par les services de l'Etat, selon un communiqué de la préfecture remis à l'AFP.

"Plus de 50 prélèvements ont été effectués à proximité de la zone infectée (...) tandis que d'autres sont en cours dans l'ensemble du secteur de la zone délimitée", selon la préfecture.
Elle a ajouté que "les six résultats parvenus depuis la confirmation de l'identification de la bactérie se sont révélés négatifs, y compris sur les échantillons prélevés sur les oliviers situés près des plants de polygale à feuilles de myrte contaminés" découverts à Propriano.

Ces végétaux provenaient de haies "décoratives" autour de l'une des nombreuses grandes surfaces qui ceinturent Propriano, comme désormais la plupart des villes corses.
En outre, une enquête épidémiologique conduite par la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) de Corse-du-Sud "a permis de localiser les plants de polygale à feuilles de myrte issus du même lot que les végétaux contaminés", selon le communiqué.
Certains, est-il ajouté, présentent "des symptômes compatibles avec une atteinte de la bactérie".
- Oliveraies ravagées en Italie
La préfecture a ajouté que "si des prélèvements ont été pratiqués, il a été demandé à titre préventif aux propriétaires de ces plants de procéder sous trois jours (...) à leur abattage et destruction sous la supervision des services de l'Etat."
La préfecture a appelé la population à ne pas tailler ou détruire des végétaux sans alerter les "spécialistes" de la Fédération régionale de lutte et de défense contre les organismes nuisibles (FREDON) "seuls habilités à effectuer des prélèvements analysés par le laboratoire de référence".
Elle a rappelé l'existence d'un "numéro vert" pour tout renseignement ou signalement de suspicion de symptômes.

Par ailleurs, un Collectif anti Xylella Fastidiosa, constitué il y a plus d'un an pour sous l'impulsion d'élus nationalistes pour alerter sur la menace de la bactérie qui tue 209 types de végétaux, notamment l'olivier, la vigne, le clémentinier et le laurier, cultures emblématiques de la Corse, se réunira mercredi à l'Université de Corse - Pascal Paoli, à Corte (Haute-Corse).
Estimant insuffisantes les mesures adoptées par l'Etat pour éviter la désertification de l'île, le collectif doit notamment réclamer une nouvelle fois le blocus complet de la Corse contre l'entrée de de tout végétal venant notamment d'Italie.

La Xylella Fastidiosa a déjà ravagé dans les Pouilles, dans le Sud de la péninsule, où plusieurs centaines de milliers d'hectares d'oliveraies ont du être arrachés et brûlés ces dernières années.
Les deux groupes nationalistes à l'Assemblée de Corse ont en outre demandé la tenue d'une session extraordinaire sur cette très grave crise environnementale.

Alors que le président du conseil exécutif de la Collectivité territoriale, le député (DVG) de Haute-Corse Paul Giacobbi, estime que le mesures mises en oeuvre par l'Etat étaient satisfaisantes, l'élu territorial et député LR de Corse-du-Sud Camille de Rocca Serra a considéré dans un communiqué remis à l'AFP que le débat devait être "élargi".

"Pour être efficace et déboucher sur une action coordonnée", la réunion de l'Assemblée doit être élargie aux offices de développement agricole et rural (ODARC) et de l'environnement (OEC) de la Corse appuyés par les auditions des acteurs, professionnels et spécialistes extérieurs comme les services de l'Etat, la FREDON, l'Institut national de recherches agronomiques (INRA) et la Commission régionale d'orientation de la politique sanitaire agricole et végétale (CROPSAV).

« Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2015 Agence France-Presse. »

Source:  http://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/poursuite-des-actions-de-recherche-dela-bacterie-xylella-fastidiosa-en-corse-article_296058/

lundi 27 juillet 2015

FAO: Porter les sols dans les salles de classe aux quatre coins du monde

Une nouvelle série de livrets éducatifs enseigne aux enfants l'importance de sols sains pour préserver notre nourriture, notre environnement, nos moyens de subsistance et notre bien-être.
Développé par la FAO et la National Association of Conservation Districts (NACD), association basée à Washington DC, dans le cadre de l'Année internationale des sols 2015 (AIS), ce matériel pédagogique destiné aux enfants âgés de 5 à 14 ans se présente sous forme de jeux de mots, puzzles, dessins et autres exercices interactifs.

Ces quatre livrets ont été conçus séparément pour des élèves niveau débutant, intermédiaire, avancé et jeune adulte; chaque livret est accompagné d'un guide pédagogique à l'intention des enseignants.

Créés initialement en anglais, en complément de l'exposition sur les sols organisée au Musée national d'histoire naturelle de la Smithsonian Institution, ces documents ont été traduits en arabe, chinois, espagnol, français, italien et russe, et leur contenu légèrement adapté pour répondre aux besoins des divers pays membres de la FAO. Ce matériel peut être téléchargé gratuitement sur le site de l'Année internationale des sols.

La FAO collabore actuellement avec les gouvernements qui souhaitent faire traduire ces documents dans d'autres langues en vue de les utiliser dans les programmes des écoles primaires et secondaires. Une fois finalisés, tous les matériels pourront être téléchargés en ligne et utilisés gratuitement par les pays membres, les enseignants et les étudiants dès le début de la nouvelle année scolaire dans l'hémisphère nord.
«Cette collaboration avec la NACD nous permet de répondre à l'un des principaux objectifs de l'AIS: sensibiliser le public à l'importance vitale des sols pour la vie humaine. Les matériels produits aideront la FAO à éduquer le public sur le rôle crucial joué par les sols en faveur de la sécurité alimentaire, de l'adaptation au changement climatique et l'atténuation de ses effets, des services écosystémiques essentiels, de la lutte contre la pauvreté et du développement durable», a déclaré Mario Lubetkin, Directeur du Bureau de la communication de la FAO.

«Le Projet EXPLORE - Les secrets du sol, développé par la NACD en collaboration avec le Musée national d'histoire naturelle de la Smithsonian Insitution et la Société américaine de la science du sol, a été couronné de succès aux États-Unis et a permis à de nombreux étudiants d'accroître leurs connaissances relatives aux sols ainsi qu'aux denrées alimentaires et autres produits issus des sols», a souligné Lee McDaniel, Président de la NACD. «Nous sommes fiers de collaborer avec la FAO en vue de diffuser ces ressources pédagogiques de qualité aux quatre coins du monde».
La NACD est une organisation à but non lucratif représentant 3 000 districts de conservation aux États-Unis qui mettent en œuvre des programmes de gestion des ressources naturelles au niveau local afin de protéger les ressources en terres et en eau. Ces districts travaillent en collaboration avec des millions de propriétaires et exploitants fonciers et visent à les aider à gérer et à protéger les ressources en terres et en eau sur toutes les terres privées ainsi que de nombreux terrains publics aux États-Unis.

Outre son action en faveur des districts de conservation, la NACD travaille également en étroite collaboration avec des spécialistes des sols afin de produire de nombreux matériels pédagogiques visant à sensibiliser les élèves à l'importance de conserver et de protéger nos sols. Pour plus d'informations, visitez le site www.nacdnet.org

Source:  http://www.fao.org/news/

 

Forum mondial pour l'innovation en agriculture


 The Global Forum for Innovations in Agriculture and VIV Worldwide have announced that they will be co-locating their international events for the first time at the Abu Dhabi National Exhibition Centre from 16-18 February 2016. GFIA will be staging its flagship global edition in Abu Dhabi for the third consecutive year, whilst VIV Worldwide will bringing its brand of highly successful livestock production events  to the Middle East for the first time. Read more here.


website of the scientific event:
http://www.innovationsinagriculture.com/

4ème COLLOQUE INTERNATIONAL " TERRE ET EAU "




Du 16 mai 2016 au 18 mai 2016

1ère APPEL A COMMUNICATION DU 4ème COLLOQUE INTERNATIONAL  "TERRE ET EAU"

 

Cette manifestation est la quatrième organisée par le département de Géologie. La première rencontre s'est déroulée en 2004. Les thèmes qui seront abordés par les chercheurs porteront sur les problèmes touchant la ressource hydrique dans le contexte actuel.
Seront traités lors de colloque :


- les impacts de l'altération des roches sur la qualité des eaux,


- l'utilisation des eaux non conventionnelles dans le domaine agricole et sur leur impact sur l'environnement.
 



Contacter pour plus de renseignements: Pr Larbi Djabri

   


  





 

 

 

dimanche 26 juillet 2015

Il retrouve le secteur de l’agriculture dans une conjoncture particulière, Ferroukhi mise sur les opérateurs privés

Publié le 26/07/2015


L’ingénieur d’État en agronomie retrouve son secteur-mère dans une conjoncture économique particulière.Sid-Ahmed Ferroukhi aura la lourde tâche d’assurer la sécurité alimentaire de l’Algérie.

Sid-Ahmed Ferroukhi a toujours rêvé de diriger le secteur de l’agriculture. Le voilà encore secrétaire général au ministère de l’Agriculture en septembre 2012, lorsqu’il est nommé ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques.
Sa joie ne fut pas totale, pas de toute façon à la hauteur de ses ambitions. En mai 2015, il y était presque lorsque le jumelage des deux ministères de la Pêche et de l’Agriculture étaient déjà à l’ordre du jour. Mais, encore une fois, la déception. Il aura fallu attendre un peu plus de deux mois plus tard pour voir l’ingénieur d’État en agronomie à la tête de son secteur-mère. Un secteur où il a commencé par être directeur général adjoint, puis DG de l’Institut national de la recherche agronomique (Inraa).

Ensuite, directeur de la régulation et du développement des productions agricoles, avant d’être nommé chef de cabinet, au ministère délégué au Développement rural. C’est son magister en économie du développement rural qui lui vaudra ce poste, affirme-t-on dans son entourage. Hier, lors de la cérémonie de passation de consignes avec le désormais wali de Tipasa, Abdelkader Kadi, une question revenait sur toutes les langues : “Ferroukhi a, certes, toujours souhaité devenir ministre de l’Agriculture, mais est-ce dans une telle conjoncture ?” C’est Abdelkader Kadi qui évoquait lui-même le sujet dans son mot d’adieu. “Je sais qu’il n’est pas facile de gérer le secteur de l’agriculture avec en plus celui de la pêche dans une telle conjoncture économique du pays. C’est pour cela que je souhaite bon courage à notre ami et frère Sid-Ahmed Ferroukhi”, a-t-il lancé.


L’investissement privé, la nouvelle locomotive

Dans son discours de prise de fonctions de ministre de l’Agriculture, du Développement rural, de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid-Ahmed Ferroukhi a ses premiers mots aux opérateurs du secteur : “Voici ma main que je tends aux agriculteurs, aux pêcheurs, aux forestiers et aux éleveurs pour le développement rural et agricole du pays. L’investissement privé sera la nouvelle locomotive du secteur. Ce sont les opérateurs économiques qui font la croissance effective et réelle.” Sid-Ahmed Ferroukhi a été, en vérité, placé à la tête de ce département pour relancer le renouveau rural et agricole. Un concept, rappelons-le, conçu et lancé par l’ancien ministre Rachid Benaïssa, qui a fait les frais de la dissidence au sein du FLN avec le retour d’Amar Saâdani, en 2013. Après son départ, la locomotive de structuration puis de professionnalisation des différentes filières agricoles, qu’il a pris le soin de mettre sur les rails pendant plus de quatre ans, a été abandonnée. Les contrats de performance de chaque filière qui étaient trimestriellement évalués ne seront plus ce qu’ils étaient. Sid-Ahmed Ferroukhi, qui a longtemps travaillé aux côtés de Rachid Benaïssa, sera certainement appelé à relancer toute cette dynamique.
M. M.