samedi 30 juillet 2016

Ouvrage: la conservation des grains après récolte

La conservation des grains après la récolte est une problématique essentielle dans la lutte contre les pénuries alimentaires et contre la faim. Pour les céréales, ces pertes peuvent atteindre 30 % de la production brute en raison de mauvaises conditions de conservation, au cours du stockage ou de déprédations diverses. Cet ouvrage, véritable référence pratique pour tous ceux qui œuvrent sur le terrain pour réduire les pertes post-récolte, aborde les différents aspects de la conservation des grains : séchage, stockage, lutte contre les insectes et les rongeurs. 

La totalité de la production agricole destinée à l’alimentation humaine ne parvient pas à ses destinataires en raison de pertes au cours de la phase dite de « post-récolte » qui comporte les étapes entre la récolte et la transformation des produits pour l’alimentation. Dans le contexte d’augmentation de la demande alimentaire de ce début de 21e siècle, notamment en Afrique, il est donc essentiel, non seulement d’améliorer la production agricole vivrière mais aussi de lutter contre ces pertes. Il s’agit là d’un enjeu majeur de la lutte contre la faim.Cet ouvrage y contribue en effectuant une synthèse opérationnelle des connaissances anciennes et récentes dans ce domaine. C'est un complément utile du livre sur les semences paru dans la même collection.
Il constitue une référence pratique pour tous ceux qui œuvrent sur le terrain pour améliorer la conservation des grains en zone tropicale et ainsi réduire les pertes post-récolte. 

La conservation des grains après récolte
F. Fleurat-Lessard, J. D. Hounhouigan,J.-F. Cruz, F. Troude
 
Ed. Quae
2016 


Les quatre principes de l'agriculture sauvage selon Fukuoka

Les boulettes de culture en argile ça vous dit quelque chose ? Et bien c’est lui. Dans son livre paru il y a plus de 40 ans, Masanobu Fukuoka dévoile son point de vue et son engagement en faveur de l’agriculture sauvage qui repose sur des principes simples et naturels.

Masanobu Fukuoka a compris que nous ne pouvions pas isoler un aspect de la vie d’un autre. Quand nous changeons la manière de faire pousser notre nourriture, nous changeons notre nourriture, nous changeons la société, nous changeons nos valeurs. Ce célèbre agriculteur japonais a choisi la simplicité en imitant la nature et en repoussant la technologie. En partant du principe que l’homme ne connaît rien et ne peut pas créer plus belle oeuvre que la nature, il travaille en laissant agir et pas en voulant tout contrôler. Le but est de nous rappeler notre propre place dans l’ordre des choses.

Dans cette série de principes qui fondent l’agriculture sauvage, on constate surtout des pratiques à exclure plutôt que des conseils à expérimenter. Ce qu’il faut comprendre, c’est que Fukuoka est partisan de ce qu’il appelle l’agriculture du “non-agir”. Attention, l’idée n’est bien évidemment pas de ne rien faire sur une parcelle, mais plutôt de faire uniquement des actions utiles à la terre sans se reposer sur les machines et en excluant le travail inutile.

SALON DE L'AVICULTURE AVICOL.EST 2016 - Sétif - Algérie



La salle d’exposition El-Maabouda de Sétif abritera, du 8 au 11 décembre prochain, la 9e édition du salon Setifbat. Selon les organisateurs, cette manifestation connaîtra la participation d’une centaine d’exposants représentant notamment les secteurs de l’habitat et de la construction, des matériaux de construction, des travaux publics, des équipements, des outillages, du matériel de sécurité, des services, des travaux d’entretien routier, de l’hydraulique et des transports.

Qualifié de forum pour les professionnels du secteur, le salon des hauts plateaux est organisé en partenariat avec la société Batimatec Expo et la Société algérienne des foires et exportations (Safex).  Selon M. Stiti, directeur général adjoint, le choix de la wilaya de Sétif pour abriter ce salon n’est pas fortuit. “Sétif est la deuxième grande ville du pays de par le nombre de ses habitants (environ 2 millions d’âmes). Durant quatre jours, elle sera un point de rencontre et un espace d’information, d’échanges et de concertation entre les professionnels du bâtiment”, dira notre interlocuteur. Par ailleurs, des conférences thématiques seront animées par le conseil local de l’ordre des architectes (Cloa) de la wilaya de Sétif élargi aux représentations des wilayas environnantes. Des rencontres seront également programmées en marge des expositions. La spécificité de cette édition du Setifbat, notent ses organisateurs, est de réserver un espace aux entreprises et institutions engagées dans la réalisation de différents programmes de développement ou des projets structurants, tels que le complexe omnisports de 50 000 places, les grands transferts hydrauliques, le centre anti-cancer, le centre mère et enfant et l’hôpital de 240 lits d’El-Eulma ainsi que les projets du secteur des transports, dont la gare routière, le tramway, le doublement de la voie ferrée, l’extension de l’aéroport du 8-Mai-1945, la centrale électrique de 1200 MW, le nouveau marché de gros (Sfiha), la mégazone industrielle à Ouled Saber, ainsi que divers programmes de logements et de travaux publics pour exposer leurs projets, dont les maquettes et les fiches techniques.

La “photosynthèse inverse” : une découverte danoise majeure pour la filière biocarburants et l’industrie chimique


Des chercheurs danois et suédois ont mis au point une méthode révolutionnaire permettant, à partir de biomasse, de produire des biocarburants et d’autres substances chimiques sans émettre de CO2. La méthode est applicable au secteur industriel et est beaucoup plus rapide que les procédés habituels.
Une nouvelle méthode, déjà qualifiée de “saut technologique”, a été mise au point par des chercheurs de l’Université de Copenhague [1] et de l’Université technologique Chalmers (Suède) [2]. Principalement financées par le Danish Council for Independent Research [3], la “photosynthèse inverse” (reverse photosynthesis) permet de produire des biocarburants ou d’autres substances chimiques à partir de biomasse, sans émission de CO2 ni de polluants. Les résultats des recherches ont été publiés dans le journal Nature Communication et auront un fort impact dans le secteur industriel où la méthode pourra être appliquée.

jeudi 28 juillet 2016

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 24 au 28 juillet 2016

Etude Agrimonde – Terra : les voies étroites de la sécurité alimentaire mondiale


Comment évolueront les surfaces agricoles dans les prochaines décennies ? Sous l’influence de quels facteurs ? Comment s’exprimeront les tensions entre sécurité alimentaire et atténuation du changement climatique ? Élaborée par des scientifiques du Cirad et de l’Inra avec l’appui d’experts internationaux, la présente étude prospective tente de répondre à ces questions grâce à cinq scénarios d’évolution des usages des terres et de la sécurité alimentaire.

Cliquez ici pour lire le communiqué de presse


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Rapport du HLPE : Le développement agricole durable au service de la sécurité alimentaire et de la nutrition : quels rôles pour l’élevage ?


Le Groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition a publié un nouveau rapport, principalement axé sur l’élevage. Celui-ci propose en premier lieu une typologie des systèmes d’élevage et décrit les grandes tendances et moteurs du développement agricole. Il recense ensuite les problèmes de durabilité que pose ce développement, et propose des voies à suivre et actions à mener, à l’échelle mondiale et dans des systèmes agricoles spécifiques. Enfin, des recommandations sont adressées aux Etats et aux autres parties prenantes.

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le rapport en anglais (140 p. - 4 Mo)
 

Cliquez ici pour lire le résumé en français (14p)


Mise au point d’une feuille bionique aux Etats-Unis

L’activité humaine relâche dans l’atmosphère des tonnes de gaz carbonique, principal gaz à effet de serre, depuis les débuts de l’ère industrielle, en brûlant des combustibles fossiles et des produits pétroliers. Nous avons ainsi atteint des seuils de CO2 dans l’atmosphère bien supérieurs à ce que la terre a jamais connu. Les conséquences quant à elles, sont en revanche bien connues : acidification des océans et changement climatique. De nombreux scientifiques cherchent des façons de capturer mais aussi de transformer le CO2 atmosphérique en source d’énergie. Or nous avons à notre disposition de nombreux modèles pour nous inspirer, car c’est exactement ce que font les plantes depuis 500 millions d’années grâce à la photosynthèse.

La photosynthèse, apparue il y a environ 3,8 milliards d’années chez les cyanobactéries [1], est à l’origine de l’évolution de la vie sur terre, car d’une part elle produit l’oxygène que nous respirons sans lequel il ne pourrait y avoir d’animaux, et d’autre part, elle permet la production abondante de matière organique, qui est elle-même consommée par les animaux et se trouve donc à la base de la chaîne alimentaire. Ces deux activités principales de la photosynthèse que sont la production d’oxygène et la synthèse de matière organique sont dues à un élément majeur : le photosystème, qui puise son énergie dans le soleil [2]. Grâce aux photons, le photosystème est capable de réaliser la coupure de la molécule d’eau pour produire de l’oxygène, de l’énergie (ATP) et des électrons de bas potentiel (H2 ou NADPH,H+), qui serviront au niveau du deuxième élément de la photosynthèse qui est la fixation du CO2, dans le but de réaliser les synthèses des molécules organiques cellulaires.

Réaction de coupure de la molécule d’eau
2 H2O → O2 + 2H2

Mécanisme de régulation de la consommation de l’eau chez les plantes


Des scientifiques de l’université technique de Munich (TUM, Bavière) ont étudié un mécanisme de régulation de la consommation de l’eau chez les plantes et ont trouvé le moyen de l’activer de manière permanente sans ralentir la croissance végétale.
 
Une plante doit consommer entre 500 et 1 000 molécules d’eau pour fixer par photosynthèse une molécule de CO2 (selon la température et l’humidité). Cependant, en cas de sécheresse, les stomates [1] peuvent se fermer, limitant la transpiration d’eau, mais aussi la fixation du CO2 (et donc la croissance de la plante).

Pour étudier ce mécanisme, les scientifiques se sont intéressés à l’acide abscissique, une hormone végétale produite en grande quantité en cas de sécheresse et responsable de l’activation du "mode d’économie d’eau". Chez l’organisme modèle étudié, Arabidopsis thaliana (couramment appelé arabette de Thalus ou arabette des dames), 14 récepteurs de cette hormone ont été identifiés. Parmi ceux-ci, trois d’entre eux ne limitent pas la fixation du CO2. En les activant indépendamment de tout manque d’eau dans l’environnement immédiat, la consommation d’eau des plantes a pu être réduite de l’ordre de 40%, sans que la croissance végétale n’en soit entravée.

Les premières expériences au sein de chambres climatiques ont été concluantes. D’autres essais doivent maintenant être réalisés en plein champ et avec d’autres organismes (blé, mais, riz…) pour voir si cette solution pourrait être généralisable.

[1] Un stomate est un "ensemble de deux cellules réniformes ("cellules de garde") riches en chlorophylle, ménageant entre elles une petite ouverture (ostiole) par laquelle s’effectuent les échanges gazeux de la plante (respiration, transpiration, photosynthèse)". Définition issue du Larousse : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/stomate/74771

Plus d’informations :
  • Site de la chaire de botanique de la TUM (en anglais et allemand) : www.botanik.wzw.tum.de
  • Publication scientifique : Zhenyu Yang, Jinghui Liu, Stefanie V. Tischer, Alexander Christmann, Wilhelm Windisch, Hans Schnyder, and Erwin Grill : Leveraging abscisic acid receptors for efficient water use in Arabidopsis, PNAS, 2016. Doi : 10.1073/pnas.1601954113
Source : "Mehr Ertrag pro Tropfen Wasser", Communiqué de presse de la TUM, 12/07/2016 – http://urlz.fr/3SYE
Rédacteur : Sean Vavasseur, sean.vavasseur[at]diplomatie.gouv.fr – www.science-allemagne.fr

Origine:  http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/

Que faudrait-il pour intégrer l'agriculture «alternative» ?



Les systèmes alimentaires innovants tels que l'agroécologie peut devenir la norme si nous tissons une toile de légitimité de la science, la politique, la société et les valeurs.



 

mercredi 27 juillet 2016

Des images détaillées sur les arbres, forêts et sur l’utilisation des terres dans les zones arides du monde (Etude)

Une étude de la FAO fournit des images détaillées sur les arbres, forêts et sur l’utilisation des terres dans les zones arides du monde

Un outil précieux pour élaborer des politiques et faire des investissements en faveur du développement durable et pour lutter contre le changement climatique.

 Cliquez ici pour consulter l'article 

 

Japon: remplacer les paysans par des robots

Julie Zaugg

Le Japon a l’une des populations les plus âgées du monde. Cela affecte tous les secteurs de l’économie, y compris l’agriculture. L’âge moyen des paysans nippons atteint 67 ans et deux tiers d’entre eux ont plus de 65 ans. La plupart arrivent à la retraite et peinent à trouver un successeur pour reprendre leur exploitation. La quantité de terres agricoles non cultivées a doublé durant les deux dernières décennies, s’élevant désormais à 420 000 hectares.

Craignant que la sécurité alimentaire du pays ne soit mise en péril, le gouvernement a décidé de s’en mêler. Il va investir 4 milliards de yens en 2016 (38 millions de francs) pour promouvoir le déploiement d’une vingtaine de robots agricoles capables de remplacer ou du moins d’assister les paysans vieillissants.

Parmi ceux-ci figurent des tracteurs autonomes dotés d’un GPS, qui peuvent analyser les sols, répandre des semences et appliquer la bonne quantité de pesticides, d’eau et de fertilisants sans intervention humaine. Ainsi que des exosquelettes capables d’aider les agriculteurs à porter leur récolte et d’autres objets lourds. Ou encore des robots aptes à cueillir des fruits et légumes en triant ceux qui sont mûrs et ceux qui ne le sont pas encore. 



L'agriculture et l'alimentation de demain : un retour aux sources ? (Conférences)


L'association DiO2 propose une soirée thématique, rassemblant divers acteurs experts du sujet, animée à la manière des conférences TEDx, sous forme de prises de parole courtes et originales.

Dans la cadre de l'année internationale des légumineuses, Il souhaitable de les sur l'agriculture et l'alimentation de demain, en organisant une soirée atypique et attractive, rassemblant des acteurs d'horizons très divers, mais tous experts du sujet, allant de l'agriculteur au philosophe en passant par le chercheurs en biotechnologies.

Il parait primordial de faire découvrir les solutions d’alimentation et d’agriculture de demain et de faire réfléchir le plus grand nombre sur le système actuel. Loin de toute volonté moralisatrice, nous souhaitons proposer une performance objective et scientifique sur le sujet. 
Organisateur :
Association DiO2, les sciences en fusion & CROUS, UGA, Comue, Ville d'Echirolles, Institut de la Communication et des Médias

dio2.cst@gmail.com http://www.fetedelascience.fr/
Lieu :
Institut de la Communication et des Médias
11 Avenue du 8 Mai 1945, Échirolles, France



Nourrir la « smart city » de demain grâce à l’agriculture cellulaire

Par 26 juillet 2016



L’agriculture cellulaire permet de reproduire des protéines animales sans recourir à l’élevage. Une alternative pour répondre aux défis du secteur agricole et aux besoins alimentaires croissants liés à la démographie et à l’urbanisation.

La population mondiale grandit inexorablement. Selon les Nations Unies, la planète comptera 9,7 milliards d’habitants en 2050. Et ce sont les villes qui accueilleront la majorité de la population. Si, en 1960, les citadins représentaient 34 % de la population mondiale, ils atteignaient 54 % en 2014. Et on s’attend à ce que la population urbaine augmente de 2% par an en moyenne d’ici 2030. Ces 2 milliards de bouches supplémentaires à nourrir et cette concentration vers les zones urbaines invitent à repenser l’ensemble de la chaîne de production et de distribution alimentaire. 

lundi 25 juillet 2016

Découverte du lien manquant dans la symbiose des légumineuses

 Figure: Nodules sur des racines de [i]Medicago truncatula.
© John Innes Centre[/i]

Des chercheurs révèlent la présence d'un nouveau canal calcique localisé dans l'enveloppe nucléaire des cellules racinaire des légumineuses, et responsable de la génération des oscillations calciques nucléaires indispensables à l'établissement des symbioses rhizobiennes et mycorhiziennes. Cette étude publiée dans la revue Science, ouvre la voie à de nouvelles stratégies de production des plantes réduisant l'impact des engrais sur l'environnement.

‘Scan Eat’ : le scanner portable capable de détecter les pesticides dans les aliments

 
Un jeune étudiant  vient de remporter le concours ‘GreenTech Écoles’, pour son invention, le « Scan Eat » : un scanner portable capable de repérer les pesticides présents dans les fruits et les légumes.
 
 
Simon Bernard, français, 25 ans est étudiant en dernière année de l’École nationale supérieure maritime du Havre et le jeune inventeur de « Scan Eat », un appareil révolutionnaire.

Partez à la chasse aux pesticides avec le scanner « Scan Eat »

Les pesticides sont une des préoccupations majeures des consommateurs. Ils sont partout et on ne sait jamais si tel ou tel aliment en porte des traces. Mais alors, comment faire pour dépister la présence de pesticides dans nos aliments ? Simon Bernard, ce jeune Havrais de 25 ans, a peut être trouvé la solution grâce à son invention.


 
Ce scanner de la taille d’une clé USB, utilise une technologie de spectrométrie infrarouge, capable de détecter des molécules chimiques invisibles à l’oeil nu, puis de transmettre les résultats du relevé, via une application smartphone.


Pourquoi les fleurs ne sentent plus comme avant

ENVIRONNEMENT. Certaines plantes n'ont plus le parfum qu'on leur connaissait jadis. En cause : la pollution et les croisements de variétés censés les rendre plus résistantes.

MAIS OÙ EST PASSÉE l'odeur de nos fleurs d'antan ? Dans cette boutique remplie de roses, de lys et d'orchidées, les clients de Sandrine, fleuriste depuis dix-sept ans, lui font très régulièrement la même réflexion : « Ils me font remarquer que les fleurs ne sentent plus pareil. En réalité, la plupart des bouquets ont toujours une odeur, mais celle-ci est moins prononcée. » 

dimanche 24 juillet 2016

Oïdium et mildiou : des vignes multi-résistantes... sans OGM

L’Institut national de recherche agronomique (Inra France) met au point plusieurs variétés de vignes résistantes au mildiou et à l’oïdium. Objectif : diminuer, de façon durable, les traitements phytosanitaires... le tout, sans recours aux OGM (ni transgéniques, ni nouveaux). Seul « processus auxiliaire technologique » utilisé : la sélection assistée par marqueurs (SAM). Débutée dans les années 2000, cette recherche va conduire à l’inscription au catalogue, en 2017, de quatre variétés résistantes. Solution partielle en attendant une approche plus durable et intégrée ?

Génome du blé : un assemblage de la séquence du génome complet accessible sur une plateforme Inra France


Après plus de 10 ans de travaux, le Consortium International de Séquençage du Génome du Blé (IWGSC), dont l’Inra est membre, avait annoncé en janvier dernier avoir assemblé l’ensemble du génome du blé tendre. Ces données viennent d’être mises en ligne sur une plateforme Inra et sont désormais accessibles à l’ensemble de la communauté scientifique à l’adresse : https://wheat-urgi.versailles.inra.fr/Seq-Repository/Assemblies

Terres agricoles au Nord et au Sud. Quelles transformations pour l’action publique ?‪

par Nathalie Bertrand du même auteur
Université Grenoble Alpes, IRSTEA
INRA

Économie rurale

2016/3 (n° 353-354)


Plan de l'article

1. Revendications et conflits autour de l’accès aux droits fonciers
2. Complexité des modalités et des échelles d’action publique
3. Pluralité des référentiels portés par les discours politico-économiques
4. Conclusion
 
 Accéder à cet article
 
 
 

Quand la biodiversité tombe en dessous du minimum vital

Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

 Les prairies font partie des biomes qui souffriraient le plus des activités humaines. Ici, une prairie dans le Parc national des Tablas de Daimiel, en Espagne. © yannboix, Flickr, CC by 2.0

Après avoir passé en revue les données mondiales concernant près de 40.000 espèces sur 18.000 sites, des biologistes britanniques concluent que, dans plus de la moitié des terres émergées, la biodiversité est descendue sous une valeur considérée comme la limite. En dessous, les écosystèmes peuvent s’écrouler.

Les pertes de biodiversité sont aujourd’hui souvent assez bien documentées dans différents milieux. Entre agriculture et urbanisation, les disparitions d’espèces, localement ou globalement, sont indéniables. Mais est-ce grave ? Pour la première fois à cette échelle et avec cette précision, des scientifiques, emmenés par Tim Newbold, de l’UCL (University College London), ont dressé un bilan de l’évolution du nombre d’espèces d’écosystèmes terrestres.
Les chercheurs ont travaillé sur 2,38 millions de données, concernant 39.123 espèces, recueillies sur 18.659 sites par des centaines de scientifiques collaborant au projet Predicts (Projecting Responses of Ecological Diversity In Changing Terrestrial Systems). Ce patient dénombrement a conduit à une estimation de la biodiversité jusqu’à une unité de surface de 1 km2