jeudi 6 novembre 2014

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 31 octobre au 06 novembre 2014

Veuillez trouver ci-joint la revue de presse hebdomadaire du 31 octobre au 06 novembre 2014 relative aux activités du secteur agricole nationale. Bonne lecture





Télécharger la revue de presse en format :
https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnVG5kd2hzVmRYM0U/view?usp=sharing

mercredi 5 novembre 2014

Nature Arabic Edition


اطَّلِعْ على أهم تحقيقات Nature Arabic Edition الحصرية في شتى مجالات العلوم:


mardi 4 novembre 2014

Une nouvelle variété de fraise, unique et distinguable entre toutes

Jonica, une nouvelle variété de fraises à maturité précoce a remporté l'Oscar MACFRUT, exposition internationale du secteur des fruits et légumes, qui s'est tenue en Italie le 24, 25 et 26 septembre dernier, dans la catégorie innovation variétale.

 Jonica, variété de fraises à maturité précoce de Janvier à Juin, a été sélectionnée dans le cadre d'un projet public-privé d'amélioration génétique réalisé par l'unité de Recherche pour la fruiticulture du Conseil pour la Recherche et l'expérimentation en Agriculture (CRA-Frf) et la société Piraccini Secondo Srl de Cesena. Cette nouvelle variété est similaire à Kilo (dont elle dérive) et est plus précoce que Candonga. Elle est caractérisée par la présence de pétales blancs. Il s'agit d'une caractéristique qui la rend unique et facilement distinguable des autres variétés, caractéristique très utile dans le choix du consommateur. Cette fraise tricolore reconnaissable entre toutes, garantit donc une meilleure traçabilité pour le consommateur.

Jonica est déjà cultivée dans de nombreuses régions du sud de l'Italie et est en ample expérimentation en Espagne, Grèce, Russie, Californie, Mexique, Canada, Brésil et Australie. Les fruits sont de taille moyenne, assez régulière sur toute la durée de la récolte, de forme conique, et présentent une belle couleur, même pendant la période hivernale. Ils ont une très bonne teneur en sucre et sont riches en substances antioxydantes. 


 Pour en savoir plus:
MACFRUT : http://www.macfrut.com/
- Piraccini Secondo Srl : http://www.piraccinifruit.com/pdf/brochure-piraccini.pdf


Source:  ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/77061.htm

lundi 3 novembre 2014

L’horloge biologique des bébés est influencée par l’alimentation maternelle

Publié le

Selon une étude de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA France), l’horloge biologique des bébés se formerait avant la naissance. Elle serait notamment influencée par l’alimentation maternelle pendant la grossesse et à la naissance.



Notre horloge circadienne se façonne bien avant notre naissance ! Selon des chercheurs de l’Inra France la nutrition pré et post-partum du nourrisson aurait une influence majeure sur cette horloge.

 Les changements d’heure ? Pas facile pour tout le monde ! Si chacun de nous surmonte sans trop de stress un changement d’heure, c’est autre chose pour les nourrissons!  Ils acquièrent au cours de leur croissance et après leur naissance le rythme circadien. Cette horloge est encore très mal comprise ; plus d’une douzaine de nos gènes seraient impliqués sa régulation. Mais son impact est fondamental sur notre santé : elle est impliquée dans nos cycles du sommeil, dans la régulation de notre température et même de nos comportements. Chez la souris par exemple, l'horloge circadienne contrôle le cycle jeûne-alimentation et maximise la production d'énergie pendant le repos.
A l’Inra, l’unité mixte Phan analyse les effets à long terme de la nutrition au début de la vie. L'équipe étudie jusque dans les gènes la  manière dont les cellules du nourrisson s’approprient leur rythme circadien. Ils ont ainsi montré que le nourrisson l’acquiert grâce à l’alimentation maternelle pendant la période périnatale et au moment de l’allaitement. « Le rythme quotidien de la mère est une des sources d’information biologique pour le fœtus.  Son alimentation l’est aussi : la rythmicité circadienne du fœtus - l’alternance jour/nuit – serait en partie entraînée par les nutriments ingérés par la mère ! Ces nutriments ont un impact jusque dans l’ADN de la cellule et induisent des variations de composition du sang, d'activité motrice et de température corporelle de la mère et du foetus! », explique Bertrand Kaeffer. Le chercheur travaille surtout sur la nutrition de l'enfant prématuré. « Nous analysons la transmission de signaux moléculaires de la mère à l'enfant grâce à des collectes du lait de la mère et du résidu gastrique de son enfant. La composition du lait maternel en nutriments impliqués dans l'horloge circadienne  varie dans la journée. Si nous arrivons à quantifier la communication de ce signal circadien de la mère à l'enfant, cela pourrait améliorer la formulation des laits infantiles ». L’équipe est allée jusqu’à biberonner des bébés rats de leur naissance jusqu’au sevrage pour observer les conséquences sur leur physiologie circadienne d’un petit biberon d'eau additionnée  de tryptophane. « L’enrichissement des laits infantiles de type « pour de meilleures nuits » est très complexe. Il faut faire très attention car nous connaissons encore mal l’influence des nutriments sur les rythmes circadiens. Ce dont nous sommes sûrs, en revanche, c’est qu’une mauvaise alimentation dérègle l’horloge ». Ainsi, la progéniture de rates obèses présente des altérations de la machinerie circadienne qui contribuent à déréguler le métabolisme du foie. Parmi les changements à long-terme, ces rats développent une hyperinsulinémie et une stéatose hépatique. Cependant, les mécanismes précis qui mènent à cette dérégulation chez la progéniture restent confus. Que l’on se rassure cependant : il n’existe pas encore de preuve sur la transmission des altérations circadiennes d’une génération à l’autre.
Pour en savoir plus : http://dx.plos.org/10.1371/journal.pone.0056231


Source:  http://www.inra.fr/Grand-public/Alimentation-et-sante/Toutes-les-actualites/Horloge-et-alimentation-du-nourrisson

dimanche 2 novembre 2014

FAO-AIEA: Nouvelle découverte sur les mouches des fruits: quatre variétés ne forment en fait qu’une seule espèce

 28 octobre 2014, Rome/Vienne

Les résultats de la recherche devraient réduire les entraves au commerce et doper les mesures de lutte contre les nuisibles.

 

Quatre variétés de redoutables ravageurs ailés des cultures fruitières sont, en fait, une seule et même mouche des fruits, selon les résultats d'une recherche mondiale diffusés aujourd'hui. Cette découverte devrait réduire certaines restrictions au commerce international tout en facilitant les mesures de lutte contre la capacité de reproduction de ces insectes nuisibles, indiquent les experts.

La mouche aux diverses appellations – Orientale, Philippine, Invasive, Asiatique de la Papaye – appartient en fait à la même espèce biologique, à savoir Bactrocera dorsalis, responsable de préjudices incalculables à l'horticulture et à la sécurité alimentaire à travers l'Asie, l'Afrique et le Pacifique.

Cette découverte est le fruit d'une collaboration internationale entamée en 2009 et coordonnée par la FAO et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avec la participation d'une cinquantaine de chercheurs de 20 pays. Elle a été précédée d'une approche intégrative axée sur un examen empirique ayant fait appel à diverses disciplines.

La capacité d'identification précise des nuisibles est un élément essentiel de la lutte contre les ravageurs, notamment en ce qui concerne les mesures quarantenaires ou les interdictions frappant parfois les échanges internationaux de produits agricoles tels que les fruits et légumes.
Maintenir les mouches des fruits exotiques à distance est une préoccupation majeure pour beaucoup de pays. Mais les résultats de l'étude coordonnée par la FAO et l'AIEA montrent que les restrictions commerciales relatives à la mouche Orientale des fruits ne sont plus de mise lorsque l'insecte est présent aussi bien dans le pays exportateur que dans le pays importateur, selon M. Jorge Hendrichs, expert auprès de la Division mixte FAO/AIEA des techniques nucléaires en alimentation et agriculture, dont le siège se trouve à Vienne.

"Ce résultat a des conséquences importantes pour la biosécurité des plantes au niveau mondial, en particulier dans les pays en développement d'Afrique et d'Asie", indique l'auteur principal de l'étude, M. Mark Schutze, expert australien  auprès du Centre de recherche coopérative sur la biosécurité des plantes (PBCRC) et chercheur à l'Université de technologie du Queensland (QUT).

"A titre d'exemple, les ravages provoqués par la mouche des fruits Invasive - aujourd'hui Orientale  - à la production de fruits africaine avec des pertes de plus de 80 pour cent ont entraîné des restrictions commerciales sur les expéditions sous forme de refus d'entrée en Asie, en Europe et au Japon, ce qui a eu un impact économique et social négatif considérable sur les communautés paysannes", précise M. Schutze.

La technique de l'insecte mâle stérile
Les résultats de l'étude ont, par ailleurs, rendu encore plus simple l'utilisation des méthodes qui recourent à la technique de l'insecte mâle stérile pour empêcher la multiplication des colonies de ravageurs.
La technique de l'insecte mâle stérile, forme de contrôle des naissances appliquée aux nuisibles, consiste à lâcher dans les zones infestées un nombre considérable de mâles qui auront été auparavant stérilisés en laboratoire par de faibles doses de radiations. Ces mâles vont s'accoupler dans la nature avec des femelles sauvages mais celles-ci n'auront pas de descendance.

Ainsi, cette technique, appliquée systématiquement sur une large zone géographique, permet d'éliminer les populations de nuisibles d'une manière respectueuse de l'environnement.
Les laboratoires FAO/AIEA d'agriculture et de biotechnologie ayant démontré que les quatre mouches des fruits se croisent librement entre elles, il n'est pas nécessaire de recourir à des mâles des soi-disant différentes espèces, il suffit de lâcher uniquement des mouches mâles Orientales stériles contre les différentes colonies.
"Au plan mondial, accepter le fait que ces quatre nuisibles ne forment en réalité qu'une seule et même espèce réduira les obstacles au commerce international, améliorera la lutte contre les ravageurs et facilitera la coopération transfrontière internationale. Cela aura également pour effet de rendre les mesures quarantenaires plus efficaces, d'élargir le champ d'application des traitements post-récolte, d'améliorer la recherche fondamentale et, ce qui est encore plus important, de renforcer la sécurité alimentaire dans certains des pays les plus pauvres du monde", affirme M. Schutze.

Les résultats de cette étude coordonnée par la FAO et l'AIEA ayant été publiés dans la revue scientifique Systematic Entomology, il ne fait plus de doute que les quatre mouches des fruits, auparavant considérées comme distinctes, seront désormais regroupées sous une appellation unique: Bactrocera dorsalis, mouche des fruits Orientale.

Source:  http://www.fao.org/news/story/fr/item/263153/icode/

L’Algérie doit revoir les mécanismes de soutien à l’agriculture (expert)

  • Par Aïssa Bouziane
  • samedi 1 novembre 2014 08:53 

Protection des végétaux: Avis de recherche contre la punaise diabolique

 Publié le 30/10/2014 Par Pascale Mollier

La punaise diabolique est un ravageur des cultures très nuisible qui menace de se développer en Europe. L’Inra France lance une application sur smartphone qui permet au public de signaler l’insecte et d’aider ainsi à contrôler sa propagation.



La punaise diabolique (Halyomorpha halys) est un ravageur des cultures d’origine asiatique, présent sur de larges territoires aux USA, et qui menace d’envahir l’Europe.
Le risque sanitaire est pris très au sérieux par l’Anses*, qui a réalisé en 2014 une analyse de risques montrant les dangers de cette punaise pour des cultures importantes en France : arboriculture, viticulture, maraîchage, etc. Cette punaise est très polyphage et cause de gros dégâts aux États-Unis. Un premier foyer a été détecté en Suisse en 2007, et en France en Alsace en 2012.

Appel à la surveillance citoyenne

L’Inra a ouvert récemment une application smartphone pour inviter le public à participer à la détection de cet insecte. « C’est d’autant plus important que nous ne pouvons pas surveiller l’ensemble du territoire, en particulier les propriétés privées, nous avons donc besoin de la participation des citoyens pour localiser la punaise diabolique et suivre sa progression en France. Nous avons pris un an de retard dans la détection de cet insecte, car les spécimens récoltés en 2012 en Alsace ont été confondus avec une espèce de punaise européenne. Ce n’est qu’en 2013 qu’ils ont été identifiés correctement», explique Jean-Claude Streito1.
Cette application appelée « AGGIR »2, existe déjà pour repérer d’autres insectes invasifs : la chenille processionnaire du pin et le frelon asiatique à pattes jaunes. Elle est téléchargeable gratuitement sur la plateforme Google play®. Elle permet de photographier l’insecte et d’envoyer depuis son smartphone ou une tablette la photo et la position GPS directement dans la base de données, où les informations sont vérifiées et intégrées.
* Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
(1)    Entomologiste au Centre de biologie pour la gestion des populations, centre Inra de Montpellier.
(2)    Alerter et Gérer les Insectes Invasifs et/ou Ravageurs : http://ephytia.inra.fr/fr/P/128/Agiir

La France conclut plusieurs projets avec l'Algérie

Publié le vendredi 31 octobre 2014


Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, s'est rendu en Algérie et Tunisie du 29 au 31 octobre 2014, accompagné de Bruno Dupont, président d'Interfel, et de Dominique Langlois, président d'Interbev.

En Algérie, « les discussions ont porté principalement sur le développement de coopérations entre filières françaises et algériennes dans les secteurs de la viande bovine, du lait et des céréales », indique le ministère français de l'Agriculture dans un communiqué du 31 octobre.

« Pour la viande bovine, le projet de création d'une société d'économie mixte doit permettre de développer nos exportations de broutards maigres et de mettre en place une filière algérienne d'engraissement de broutards et d'abattage-découpe. »

« Pour la filière laitière, le projet consiste à étendre à 7 wilayas (divisions administratives) le projet pilote mené avec succès en 2012-2014 sur 3 wilayas et qui a permis d'initier la structuration de la filière laitière algérienne. »

« Concernant la filière des céréales, le projet de création d'une société d'économie mixte permettra de tester des variétés de semences de blé françaises en Algérie et contribuera à l'amélioration génétique des variétés locales de blé. »

« Les travaux sur ces trois projets se poursuivront dans les semaines qui viennent afin de permettre leur concrétisation lors de la visite du Premier ministre algérien en France, prévue le 4 décembre à l'occasion du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN).


En savoir plus sur http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/cooperation-agricole-internationale-la-france
 

إنشاء شركتين مختلطتين جزائرية-فرنسية في فرعي لحم الأبقار و الحبوب قريبا

سيتم قريبا إنشاء شركتين مختلطتين في مجالي لحم الأبقار و الحبوب حسبما أمس الأربعاء وزير الفلاحة و التنمية الريفية عبد الوهاب نوري.

و أوضح نوري، على هامش لقائه مع الوزير الفرنسي للفلاحة و الصناعة الغذائية و الغابة ستيفان لو فول، أن الطرفين "بصدد إنشاء شركتين مختلطتين في فرعي لحوم الأبقار و الحبوب لنقل المهارة الفرنسية في هذين المجالين إلى الجزائر".
و سيتم التوقيع بالأحرف الأولى على الإتفاقات المتعلقة بإنشاء الشركتين خلال الإجتماع القادم للجنة المختلطة الإقتصادية الفرنسية-الجزائرية.

و سيتم إنشاء الشركة الأولى المختلطة حسب القاعدة 51/49 من رأس المال بين شركة تسيير مساهمات الدولة للإنتاج الحيواني برودا عن جانب الجزائري و الجمعية الوطنية المهنية للماشية و اللحوم عن الجانب الفرنسي في مجالات تربية المواشي و تسمين الأبقار و الذبح و التحويل الأولى و التسويق.
و ستسمح الشراكة بدعم هيكلة فرع الأبقار في الجزائر من خلال التكوين و المساعدة التقنية و تبادل المعلومات.
أما الشركة الثانية سيتم إنشاؤها بين الديوان الجزائري المهني للحبوب و المجموعة الفرنسية "أكسيريال" لإنتاج البذور و الحبوب و السنفيات.

و يهدف المشروع أساسا إلى تحسين المواد النباتية المستعملة في الجزائر و إنشاء أنواع جديدة مناسبة للظروف السائدة في الجزائر.
و اعتبر السيد لو فول أن "للتعاون الفرنسي-الجزائري في قطاع الفلاحة جوانب مختلفة إلا أنه يوجد اليوم طرقا لتجسيدها في المجالات الإقتصادية بفضل إنشاء هاتين الشركتين".
كما يتم حاليا الإعداد لمشروع لتطوير فرع الحليب في الجزائر بين شركة "بروتاني كومرس إنترناشيونل" بولايات سوق أهراس و البليدة و غليزان. و سمحت الخبرات المنجزة بتكوين منفرد و مكثف لمربي المواشي و تعزيز قدرات التسيير لمستشاري مجموعات دعم منتجي الحليب.

و اعتبرت وزارة الفلاحة أن النتائج المحققة "مرضية" في مجال فرع الحليب و تطور تربية الأبقار الحلوب و نقل التكنولوجيا و التكوين.
و فيما يخص التكوين في مجال الصحة النباتية كانت هناك عدة تبادلات بين مصالح الفرع في كلا البلدين ابتداء من 2013 مما سيسمح بإعداد مشروع اتفاقية شراكة.
و في مجال التكوين الفلاحي تم اقتراح مشروع شراكة مؤسساتية في إطار برنامج الدعم الجزائري الفرنسي "بروفاس سي+".
من جهة أخرى، شدد الوزيران من  بسكرة  على "إرساء وتنويع شراكة اقتصادية صلبة بين البلدين".
وأبرز الوزيران الجزائري ونظيره الفرنسي في ندوة صحفية نشطاها على هامش زيارة ميدانية قاما بها إلى هذه الولاية بأن إرساء وتنويع شراكة اقتصادية تكون صلبة هو بمثابة رهان مشترك يتقاسمه البلدان مشيرين إلى أن هناك عدة منجزات رأت النور فضلا عن مشاريع أخرى في الأفق لتعزيز هذا التوجه.

وأفاد السيد نوري بأن الجهود مبذولة مع نظيره الفرنسي من أجل تنويع الشراكة في المجال الفلاحي في إطار اتفاقية الشراكة والتعاون في المجال الفلاحي والتنمية الريفية والصناعات الغذائية  مذكرا بأن" تطوير شعبة لحوم البقر المنضوية تحت دائرة الشراكة تعد بالنسبة لنا هامة واستراتيجية ونحن مع نظيرنا الفرنسي نسعى من أجل تنمية وهيكلة وتنظيم الشعبة".
وأضاف يقول" مثلما هو معلوم فإن الفلاحة تعد قطاعا يحظى بالأولوية لدى السلطات الجزائرية وهو استراتيجي ومن أجل ضمان أمننا الغذائي والوصول إلى هذا الهدف نعمل على تجسيد عمليات الشراكة من خلال تحفيز المؤسسات الجزائرية والمؤسسات الفرنسية على المضي في هذا الاتجاه". 

وقال السيد لوفول بالمناسبة "نحن هنا من أجل شراكة ليس فقط شراكة ذات عمليات تجارية قصيرة المدى ولكن من أجل ديناميكية اقتصادية ممتدة على المديين المتوسط والبعيد"  مذكرا أنه تم بالأمس بالجزائر العاصمة خلال اجتماع مع السيد نوري الإعلان عن استحداث شركتين مختلطتين في مجالات اللحوم و الحبوب.

وأبدى الوزير الفرنسي و هو أيضا ناطق رسمي باسم الحكومة بلاده استعدادا لنقل التكنولوجيا والخبرة والتكوين لتطوير الإنتاج بالجزائر  مشيرا إلى تنظيم سفير فرنسا بالجزائر برنار ايمي صبيحة اليوم ندوة بواسطة الهاتف بين 30 من رؤساء مؤسسات  اقتصادية جزائرية وما بين  10 إلى 15 من نظرائهم بفرنسا.

وسمحت زيارة الوفد الوزاري بمعية سفير فرنسا بالجزائر بمعاينة وحدة لتوضيب التمور بمدينة طولقة للمستثمر سليم حدود فضلا عن معاينة معرض للمنتجات النباتية والحيوانية أقيم بالمعهد التقني لتنمية الزراعة الصحراوية بعين بن نوي بضواحي عاصمة الولاية. 
وبعين المكان استمع السيد لوفول إلى عرض حول مؤشرات فلاحية اذ تم بهذا الشأن إبراز أن الإنتاج الوطني من التمور بلغ 7,89 مليون قنطار للموسم 2013- 2014 منها 3,7 مليون قنطار بولاية بسكرة أي بنسبة 37 بالمائة مما جعل هذه الولاية رائدة في شعبة التمور بالإضافة الى قدراتها في إنتاج الخضروات التي وصلت إلى 7,6 مليون قنطار سنة 2013.


المصدر: وكالة الأنباء الجزائرية