vendredi 14 novembre 2014

Florendovirus, un nouveau virus au sein des plantes

Posté par Isabelle le Vendredi 14/11/2014

Florendovirus, des virus d'un nouveau genre au sein des génomes de plantes

Tizi-Ouzou : des universitaires plaident pour la réorganisation de la filière de production animale

11 Novembre 2014

L’urgence de la réorganisation de la filière de production animale, pour réduire ses coûts, améliorer sa qualité et sa compétitivité, et couvrir la demande nationale en produits carnés et autres, a été soulignée, mardi à Tizi-Ouzou, par des universitaires.
La deuxième et dernière journée de la rencontre scientifique sur la production animale organisée par l’université, a été l’occasion pour ces universitaires pour lancer un appel à l’ensemble des partenaires concernés (université, éleveurs, industriels, et pouvoirs publics), pour conjuguer et coordonner leurs efforts pour "la mise en place d’une nouvelle politique agricole à même de restructurer et de réorganiser la filière de production animale afin de placer sur le marché des produits compétitifs, en prévision de l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) et l’avènement de la zone de libre échange".
Partant d’un constat, tiré des conclusions de plusieurs enquêtes menées sur le terrain dans des exploitations d’élevage (avicole, ovin, caprin, cunicole) à travers plusieurs régions du pays, ces scientifiques ont relevé certaines défaillances dans le système de production animale, notamment sur le plan de la maitrise des techniques d’élevage, de l’alimentation des cheptels et de leurs suivis sanitaire.
A ce propos, Kaci Ahcène de l’Ecole nationale supérieure d’agronomie (ENSA), qui a présenté une analyse sur 10 ans (2003-2013) de la compétitivité de la filière des élevages avicoles en l’Algérie, a souligné que "les enquêtes menées durant la dernière décennie ont mis en évidence la non compétitivité des ateliers avicoles en raison de l’absence d’organisation de la profession, l’incapacité d’innovation de l’ensemble des acteurs de la filière aux plans techniques et organisationnel et le déficit en formation chez la majorité des éleveurs".
De son côté M. Mouhous de la faculté de sciences biologiques et agronomiques de l’université de Tizi-Ouzou a relevé que "la production animale actuelle est en deça des besoins sans cesse croissants de la population, en plus du fait qu’elle n’est pas compétitive". Ce conférencier a estimé que pour faire face à la concurrence du marché international, il est important de s’orienter vers la valorisation et le développement des produits du terroir tel que l’élevage caprin qui va permettre d’augmenter la production de lait et de viande.
S’agissant de l’alimentation des cheptels, le Pr. Abdelguerfi Aissa de l’ENSA a proposé une démarche visant à augmenter la production de fourrages et d’aliments concentrés à travers notamment l’aménagement des maquis dégradés et des sous-bois, la régénération des prairies permanentes et la réhabilitation de celles défraichies, et une meilleure gestion des espaces pastoraux en milieux forestiers et steppiques.
Ce même intervenant a plaidé en outre en faveur de la réintroduction de variétés fourragères autochtones telles que la luzerne, la féverole, le pois protéagineux, le lupin et le ray grass, et de la valorisation de sous-produits de la céréaliculture et des produits maraîchers, mieux adaptés au climat méditerranéen pour réduire la facture des aliments importés.
Les participants et les organisateurs de ces 7èmes journées sur la production animale se sont accordés enfin à dire que "l’intervention de la recherche scientifique, forte de l’équipement de ses laboratoires, peut faire progresser la production animale, à condition de travailler en coordination avec les autres secteurs et organismes intervenant dans ce domaine".

jeudi 13 novembre 2014

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 07 au 13 novembre 2014

Veuillez trouver ci-joint la revue de presse hebdomadaire du du 07 au 13 novembre 2014 relative aux activités du secteur agricole nationale. Bonne lecture





Télécharger la revue de presse en format :
https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnU0hhcEFwc08tRW8/view?usp=sharing

La végétation absorbe plus de CO2 que prévu !





Une étude américaine dirigée par Robert E Dickinson, de l'Ecole Jackson de Géosciences (Université du Texas) a montré  que les plantes absorbaient plus de dioxyde de carbone que ce que l'on pensait jusqu'à présent. Selon ces travaux, les modèles climatiques mondiaux ont sous-estimé la quantité de dioxyde de carbone absorbée par les plantes et de 1901 et 2010, ces dernières auraient absorbé 16 % de gaz carbonique en plus que ce l'on pensait auparavant.

Dans cette nouvelle étude, ces scientifiques ont examiné la façon dont les arbres et les plantes absorbent le dioxyde de carbone et en particulier le lent processus de propagation du CO2 dans les plantes et les arbres, appelé "diffusion dans le mésophylle".

L'étude précise que "Cette sous-estimation du CO2 résulte d'un déficit structurel modèle inhérent à l'ignorance de la prise en compte du mécanisme de diffusion du gaz carbonique à l'intérieur des feuilles, ce qui entraîne une surestimation de CO2 disponible sur le site de carboxylation." Cette étude, aux conclusions très importantes, va devoir être intégrée dans les modèles d'évaluation et de prévision de l'impact climatique des émisions humaines de CO2.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Source de l'article:  http://www.rtflash.fr/vegetation-absorbe-plus-co2-que-prevu/article


Consommation mondiales de CO2 par les plantes

 http://www.planetoscope.com/atmosphere/992-consommation-mondiales-de-co2-par-les-plantes.html

mardi 11 novembre 2014

Climate-Smart Agriculture

These three conditions (food security, adaptation and mitigation) are referred to as the “triple win” of climate-smart agriculture.

See: fao.org/climate-smart-agriculture

Congrès International de Métrologie 2015




Conférence réservée aux professionnels
Du 21 septembre 2015 au 24 septembre 2015 à Paris - France 


Ce carrefour d’échanges entre industriels et scientifiques propose un programme varié avec :
• des conférences et des tables rondes,
• une exposition des innovations technologiques et des professionnels de la mesure,
• des visites techniques en entreprise.

Ce congrès permet à tous de :
• suivre les évolutions des techniques, les avancées R&D et les applications industrielles,
• comprendre comment la mesure améliore les processus industriels et la maîtrise des risques.

Son public est multiple et industriel à près de 70 % :
• des utilisateurs de moyens de mesure de toutes industries et laboratoires,
• des responsables fiabilité et qualité, managers et décideurs,
• des constructeurs d’appareils de mesure,
• des enseignants et chercheurs.

Les nouveaux thèmes des tables rondes industrielles
• la métrologie de demain
• les exigences ISO 9001:2015
• sécurité et métrologie dans l’agro-alimentaire
• l’externalisation de la métrologie
• la métrologie sensorielle
• les nanotechnologies
• production et métrologie dans l’environnement pharmaceutique et biologique  



Le CIM 2015 se tiendra du 21 au 24 septembre 2015 à Paris en conjonction avec le salon Enova.

Télécharger la présentation de l’Appel à conférence du CIM 2015:
http://www.metrologie2015.com/files/pdf/AppelAConf-CIM2015.pdf


Contacts
  info@cfmetrologie.com

 
Pour plus d’information :
www.metrologie2015.com
 

استجابات الأوكسين مقابل نمو النبات

D Zuppinger-Dingley et al
Published online

غالبا ما تكون المجتمعات النباتية الأكثر تنوعا أكثر استقرارا وإنتاجية، وهو التأثير الذي يميل إلى الزيادة مع مرور الوقت. في هذه الورقة البحثية، تحقق ديبرا زوبينجير دينجليي وزملاؤها في دور التطور في هذه الظاهرة البيئية. قام الباحثون بتجميع المجتمعات الإيكولوجية الجديدة باستخدام النباتات -الحشائش، والأعشاب والبقوليات -  بمختلف تواريخها التطورية الأخيرة، والتي نمت في مجتمعات مختلطة الأنواع أو في زراعات أحادية. كان أداء النظام الإيكولوجي وتنوع الأشكال الظاهرية أكبر في مجتمعات النباتات المزروعة مختلطة من التي تزرع بشكل أحادي، مما يشير إلى أن تأثيرات التنوع البيولوجي في المجتمعات الطبيعية يتعزز كلما تكيفت المجتمعات مع بيئتها الحيوية. والاستنتاج أن التطور على نطاق صغير مهم للعلاقات البيئية يجمع هذه المنظورات المختلفة معا على التعايش بين هذه الأنواع في المجتمعات الطبيعية



Article en anglais:

Selection for niche differentiation in plant communities increases biodiversity effects

 http://www.nature.com/nature/journal/v515/n7525/full/nature13869.html

 Source: http://arabicedition.nature.com/



L'horloge interne des plantes se souvient du stress hydrique !

Posté par Isabelle le Lundi 10/11/2014

Les plantes optimisent leur croissance en se "souvenant" du stress hydrique qu'elles ont subi pour ajuster les mouvements d'eau dans les racines. C'est ce que révèlent pour la première fois des chercheurs de l'Inra France et de l'Université catholique de Louvain grâce à un dispositif de mesures précises de la croissance d'un grand nombre de plantes en conditions naturelles. Publiés dans Nature communications le 5 novembre 2014, ces travaux constituent la première explication physiologique d'un mécanisme participant à l'avantage évolutif des plantes associé aux rythmes circadiens.


 Les plantes réagissent aux fluctuations naturelles du climat. Elles sont le plus souvent en bon état hydrique la nuit et en stress hydrique l'après-midi et ce, d'autant plus que le sol et l'air sont plus secs. C'est pourquoi, même si le sol est partiellement desséché, les plantes semblent en bon état le matin, fanent l'après-midi et récupèrent la nuit. La croissance des organes suit également ce rythme: maximum la nuit et minimum pendant la journée. Par ailleurs, en observant les plantes en lumière continue, on constate que presque toutes leurs fonctions physiologiques sont régies par des rythmes circadiens, semblables à ceux des animaux (sur des périodes de 24 heures). Ainsi, l'ouverture de "robinets" moléculaires, les aquaporines, et donc la perméabilité des racines, est maximale à l'aube et minimale au coucher du soleil. Ces aquaporines facilitent donc le transport de l'eau dans la plante lorsque la demande hydrique augmente le matin. Ceci provoque des oscillations journalières de croissance des feuilles sous lumière continue.

Des travaux menés par des chercheurs de l'Inra et de l'Université catholique de Louvain révèlent un nouveau phénomène: l'amplitude des oscillations journalières de la croissance des feuilles dépend du stress hydrique que la plante a subi auparavant. Cette observation a été rendue possible grâce à un dispositif de mesures précises de la vitesse d'allongement foliaire d'un grand nombre de plantes toutes les 3 minutes en conditions naturelles.

L'explication du phénomène est la suivante: si la plante a été confrontée à un stress hydrique (par exemple, journées ensoleillées et sol sec), l'expression des gènes d'aquaporines varie fortement au cours de la journée tandis qu'elle varie peu après des journées nuageuses dans un sol humide. Les mouvements d'eau et la croissance foliaire suivent également ces oscillations qui dépendent de l'histoire récente de la plante. Grâce à un modèle mathématique de transfert de l'eau depuis le sol vers les feuilles au travers des racines, les scientifiques ont démontré l'utilité d'une telle acclimatation. Si les plantes sont soumises à une situation de sécheresse, le transport de l'eau journalier vers les racines est facilité à condition que les racines diminuent leur perméabilité l'après-midi et la restaurent le matin suivant via l'effet des aquaporines. Ceci évite un dessèchement trop poussé du sol qui entoure les racines et qui devient presque imperméable quand il est sec. Au contraire, si les plantes sont en climat favorable (sol et air humides), de fortes oscillations de la perméabilité des racines sont défavorables pour la croissance des plantes. Les gains ou pertes de performances sont de l'ordre de 10 à 15% dans les deux cas. En tenant compte des conditions hydriques subies les jours précédents, les plantes peuvent ainsi anticiper le degré d'oscillations qui a le plus de chances d'être favorable à leur croissance. Cette étude est la première explicitation physiologique d'un mécanisme participant à l'avantage évolutif associé aux rythmes circadiens.

Source:  http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=13338





 

Jusqu'où iront les ravages de la bactérie tueuse d'oliviers ?

Publié le 10-11-2014  

 La Xylella fastidiosa a déjà fait des ravages en Italie. Elle menace désormais la Corse où on évoque des mesures de confinement pour empêcher la circulation des végétaux.


 La Corse est en alerte. L'île veut protéger ses oliviers contre une bactérie tueuse venue d'Italie, la Xylella fastidiosa. Elle a déjà fait des ravages dans les Pouilles et menace tout le verger méditerranéen !
La Xylella fastidiosa provoque le dépérissements des oliviers, mais aussi de quelque deux cents espèces végétales, comme le lierre et le laurier rose, en se transmettant par l’intermédiaire d’insectes piqueurs-suceurs, tels que la cicadelle.
MÉTHODE. La présence de la bactérie dans l’arbre ne se manifeste qu'au bout de plusieurs mois, selon la Direction régionale de l'agriculture et de la forêt. Elle attaque d’abord à la cime du feuillage, puis descend progressivement vers le tronc pour infecter l’arbre en entier, mais aussi les arbres voisins.

Dans les Pouilles italiennes "la situation n'est plus sous contrôle"

L'alerte a été lancée à la fin de l'été 2014 par des oléiculteurs soutenus par la coalition nationaliste Femu a Corsica (Faisons la Corse) et informés des ravages de la bactérie dans les Pouilles.
Quelque 30.000 hectares d'oliveraies ont déjà été détruits dans cette région méridionale de la péninsule.
Selon Saveriu Luciani, élu de Femu à l'Assemblée de Corse, qui a participé, fin octobre, à un symposium sur la bactérie à Galliopoli (Pouilles), "50 millions d'oliviers risquent de mourir en Italie et le fléau menace toute l'Europe méridionale".
À la différence de l'infestation du cynips, venue de Chine, qui ravage la châtaigneraie insulaire, les pouvoirs publics se sont rapidement mobilisés pour mettre en œuvre des mesures de prévention en contrôlant notamment l'importation de végétaux.
Avec le concours des chambres régionales d’agriculture, la surveillance a été renforcée, en particulier dans les pépinières.
CONFINEMENT. Des arrêtés des préfets de Corse-du-Sud et de Haute-Corse ont prévu des mesures complémentaires de contrôle sur les végétaux introduits par voie maritime et aéroportuaire et sur les lieux de ventes fixes et itinérants. Est notamment visée la vente sur le domaine public, notamment à l'encontre de nombreux marchands non déclarés venus de Sardaigne et d'Italie continentale et installés le long des routes corses.
Une première suspicion avait été écartée après analyses, en mars 2014 dans l'île où les services de l’État et les professionnels restent vigilants face à tout dépérissement suspect de végétaux.
"A ce jour, aucune anomalie n'a été constatée lors des contrôles portuaires et les analyses réalisées sur des prélèvements effectués au sein des établissements visités se sont révélées négatives", a indiqué la préfecture de Corse, précisant avoir renforcé ces mesures la mi-septembre.

Bruxelles appelé à la rescousse

Responsable des filières végétales auprès de l’ l'Office de développement agricole et rural de la Corse (ODARC), Daniel Sainte-Beuve, présent au symposium de Gallipoli, estime que "la situation dans les Pouilles n’est plus sous contrôle". "Les autres régions italiennes sont menacées, ajoute-t-il, et, à terme, très probablement, l'ensemble du bassin méditerranéen."
Ce spécialiste a expliqué au site Corse Net Info que "les mesures pour tenter d’éradiquer l’épidémie sont sans doute trop tardives et insuffisantes""Il semble illusoire, selon M. Sainte-Beuve, d’espérer venir à bout de la Xylella sur le territoire où elle s'est installée (...) d’autant que le premier transporteur de la maladie est l’homme, par le biais des moyens de communication et des échanges commerciaux".
Estimant que la Corse est "très exposée", il ajoute que "ce n’est qu'une question de délai et la seule solution serait de geler la circulation des végétaux" en imposant une sorte de "blocus".
Pour M. Luciani, "les arrêtés préfectoraux sont insuffisants" en raison notamment du trop grand nombre de points d'entrée en Corse. Et l'élu nationaliste de préconiser "une volonté politique affirmée des élus corses envers Paris et Bruxelles".
La Commission européenne a déjà décidé cette année de renforcer la surveillance et de mettre en œuvre au plan européen, les restrictions de mouvement des végétaux.
Elle a instauré un statut de "zone protégée" dans certaines régions dans lesquelles le contrôle repose sur des passeports phytosanitaires délivrés aux pépiniéristes producteurs par les autorités compétentes, des contrôles réguliers sur le terrain et la surveillance du territoire.

Source:  http://www.sciencesetavenir.fr/

Un nouveau procédé INRA France pour le bio-raffinage des végétaux

Mercredi, 05/11/2014 


La biomasse ligno-cellulosique, constituée de paille, tiges, feuilles et copeaux de bois, peut produire de l'énergie sous forme d’éthanol. Mais cette transformation nécessite  plusieurs étapes : le prétraitement, l’hydrolyse enzymatique et la fermentation. Le prétraitement est un processus lourd et coûteux, destiné à rendre la cellulose disponible aux enzymes et levures. Quant à l’hydrolyse enzymatique, elle est indispensable pour produire des sucres qui se transformeront en bio-éthanol.

Le problème est que les procédés utilisés pour transformer la biomasse en bio-carburants utilisent beaucoup d'eau, d'énergie et de produits chimiques. Pour surmonter cet obstacle, les chercheurs de l’INRA ont développé un procédé de fractionnement par voie sèche de la biomasse ligno-cellulosique qui utilise moins d’eau et d’énergie et qui,surtout, n'a pas besoin de produits chimiques.

Cette technologie repose sur un broyage ultrafin suivi d’un tri électrostatique. Cette méthode qui permet de rendre la cellulose très accessible aux enzymes pourrait servir de base à la production de bio-carburant ou servir de substrat pour l’extraction ou la synthèse de bio-molécules pour la chimie.

Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash

Source de l'information:  http://www.rtflash.fr/nouveau-procede-inra-pour-bio-raffinage-vegetaux/article

Dossier : Les incontournables plantes aromatiques

Vous n’aurez jamais trop de plantes aromatiques dans votre jardin ou sur votre balcon. Robustes, elles sont capables de se glisser partout, les bordures restant leur emplacement de prédilection. 



lundi 10 novembre 2014

Nouvelle publication: Le marché de la filière viande en Algérie 2014



  • Auteur : Bureau UBIFRANCE d'Alger
  • 2013 - 50 pages
  • Editeur : UBIFRANCE
  • Référence : B1300760A
  • disponible immédiatement par téléchargement
 

80,00€ HT
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Le fichier en pdf (1,38 Mo)  


37 millions d’abeilles retrouvées mortes au Canada

 Publié le 7 novembre 2014

37 millions d’abeilles retrouvées mortes au Canada, après la plantation d’un grand champ de maïs OGM

Des millions d’abeilles sont tombées raides mortes, quelques semaines après la plantation d’un champ de maïs OGM en Ontario, Canada. L’apiculteur local, David Schuit qui produit du miel à Elmwood a perdu environ 37 millions d’abeilles qui représentent au total à peu près 600 ruches.

« Une fois qu’ils ont commencé à planter le maïs, elles sont mortes par millions », a déclaré Schuit. Bien que de nombreux apiculteurs accusent les néonicotinoïdes d’être la cause de l’effondrement des colonies d’abeilles et que de nombreux pays de l’UE ont interdit les néonicotinoïdes qui sont une classe d’insecticides qui agissent sur le système nerveux des insectes, le ministère américain de l’agriculture ne parvient pas à interdire les insecticides néonicotinoïdes, fabriqués par Bayer CropScience Inc.




Deux des insecticides de Bayer les plus vendus, l’Imidaclopride et la Clothianidine, sont connus pour entrer dans le pollen et le nectar, et peuvent endommager les insectes utiles comme les abeilles. La commercialisation de ces pesticides a également coïncidé avec l’effondrement des colonies à grande échelle dans de nombreux pays européens et aux États-Unis.
Nathan Carey, un autre paysan, dit que le printemps dernier il a remarqué qu’il n’y avait pas assez d’abeilles sur son exploitation agricole et il croit qu’il y a une forte corrélation entre la disparition des insectes et l’utilisation d’insecticides.
Dans le passé, de nombreux scientifiques ont eu du mal à déterminer la cause de ces effondrements massifs, un phénomène qu’ils appellent « syndrome d’effondrement ». Aux États-Unis, les abeilles sont en déclin terminal depuis 7 années consécutives.


Des scientifiques américains ont trouvé 121 pesticides différents dans des échantillons de ces insectes, de cire et de pollen, rendant crédible l’idée que les pesticides sont un problème majeur. «Nous croyons que certaines interactions subtiles entre la nutrition, l’exposition aux pesticides et autres facteurs de stress convergent pour tuer des colonies », a déclaré Jeffery Pettis, de l’ARS le laboratoire de recherche sur les abeilles.
L’effondrement de la population mondiale est une menace majeure pour les cultures. On estime qu’un tiers de tout ce que nous mangeons dépend de pollinisation des ces travailleuses, ce qui signifie que les abeilles contribuent à plus de 30 milliards à l’économie mondiale.
Une nouvelle étude publiée dans le Journal Proceedings of the National Academy of Sciences a révélé que les pesticides néonicotinoïdes tuent les abeilles en endommageant leur système immunitaire ce qui les rend incapables de lutter contre les maladies et les bactéries.


Après la signalisation des pertes importantes ces insectes à cause de l’exposition à l’imidaclopride, on a interdit son utilisation pour le maïs et le tournesol, malgré les protestations de Bayer. La France a également rejeté la demande de Bayer pour la clothianidine, et d’autres pays, comme l’Italie, ont également interdit certains néonicotinoïdes.
Après un nombre record de décès de ces insectes au Royaume-Unis, l’Union Européenne a interdit plusieurs pesticides, dont les pesticides néonicotinoïdes.

Source de l'information:  http://www.espritsciencemetaphysiques.com/37-millions-dabeilles-mortes-canada.html

dimanche 9 novembre 2014

Lutter contre la salinisation des sols à l'aide de plantes adaptées

BE Allemagne 678  6/11/2014

Chaque minute, trois hectares de terres arables sont perdus du fait de la salinisation des sols et ce, souvent de manière irréversible. Ce phénomène provient en partie de cycles naturels mais les activités humaines ont aussi un effet amplificateur : l'intensification de l'activité agricole provoque une transpiration plus importante des plantes qui augmente la concentration saline. Par ailleurs, les agriculteurs contrôlent la salinité de leur culture : lorsque celle-ci est trop importante (et provoque une baisse de rendement), ils ont recours à un "lessivage des champs" par un arrosage surabondant afin de dissoudre le sel dans de l'eau qui va ensuite se stocker, en partie, dans les nappes phréatiques. Lorsque celles-ci remontent (inondation ou simple pompage pour l'arrosage), elles apportent dans les champs une eau saturée en sel. [1]






Pour lutter contre ce fléau, le professeur Rainer Hedrich de l'Université Julius Maximilian de Wurtzbourg (Bavière) a exposé dans le journal "Trends in plant sciences" des éditions Cell, un moyen de cultiver les terres menacées par une haute concentration en sel en utilisant des plantes appropriées. Il propose d'étudier les espèces halophiles qui parviennent à se développer dans des environnements chargés en sels (souvent à proximité des côtes) : celles-ci parviennent à concentrer le sel qu'elles absorbent au sein de cellules spécifiques de stockage d'un diamètre environ dix fois supérieur à la moyenne, ce qui permet aux autres cellules de se développer normalement. En étudiant le génome de telles plantes et en le comparant avec des plantes qui, au contraire, sont très sensibles à des environnements salins, comme le quinoa, il serait possible d'identifier quels gènes et quels mécanismes permettent le développement de ces vésicules de stockage. L'idée serait ensuite, par croisement et sélection des plants appropriés, de développer ces caractères chez d'autres espèces et de créer ainsi, par exemple, des variétés de céréales plus tolérantes aux sels.

Le professeur Hedrich travaille actuellement sur un projet de betterave à sucre de ce type et estime qu'il serait possible, dans un intervalle de trois ans, de produire les premières plants résistants sous serres. Il rappelle néanmoins qu'une telle solution ne résout pas intégralement le problème, car le sel ne disparaît pas, mais est stocké dans les plantes. Néanmoins cela peut permettre de relancer la production dans des zones où les concentrations trop élevées de sel empêchent toute agriculture à l'heure actuelle.

 [1] Legros, J.-P. "La salinisation des terres dans le monde", Montpellier, 2009. 



Pour en savoir plus: Prof. Dr. Rainer Hedrich, Lehrstuhl für Molekulare Pflanzenphysiologie und Biophysik der Universitat Würzburg - tél. : +49931 31-86100- email : hedrich@botanik.uni-wuerzburg.de

 Sources : "Versalzung: Neue Wege in der Pflanzenzucht gefordert", dépêche idw, communiqué de presse de l'Université Julius Maximilian de Wurtzbourg - 28/10/2014 - http://idw-online.de/pages/en/news610039

Origine: BE Allemagne numéro 678 (6/11/2014) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/77080.htm


Biotechnologie en Tunisie: une Start-up en exemple

«Produire des plants in vitro, sains, indemnes de virus, résistants et qui s'adaptent à plusieurs types de sols», telle est la mission d'une entreprise tunisienne qui s'est lancée dans la biotechnologie. Substituer les importations de produits fabriqués par des géants internationaux par des produits locaux, tel est le défi d'une équipe de jeunes, d'une moyenne d'âge de 35 ans, qui s'est lancée dans le domaine de la biotechnologie en produisant «in vitro» des semences et des plants, habituellement importés, à l'instar des semences de pommes de terre.
«Nous sommes les pionniers sur le plan national dans la production de semences de pommes de terre et de fraisiers», précise Mohamed Fakhry Ksouri, directeur de laboratoire de la «Pépinière Mabrouka». En effet, le stand de l'entreprise au Salon international de l'investissement agricole (Siat) est une illustration virtuelle du laboratoire de culture in vitro, un grand bac vitré dans lequel des tubes sont placés dans l'ordre de l'évolution de la production in vitro.

Des sacs de semences et des pots de plants de différentes tailles indiquent aux visiteurs les stades d'évolution de ces produits. Bien que les noms soient un peu trop difficiles à retenir et à expliquer, les tailles et les couleurs sont, en revanche, très visibles.

Le directeur du laboratoire n'a cessé de répéter qu'il s'agit du premier, et unique laboratoire en Tunisie, dédié à la culture in vitro. «Un staff hautement qualifié, dont un PhD en biotechnologie végétale, travaille sur des équipements de dernière génération dans un espace de 3.000 m²», a-t-il rappelé, catalogue à l'appui.

En effet, l'entreprise est en mesure de produire des plants in vitro, sains, indemnes de virus, résistants et qui s'adaptent à plusieurs types de sols, a-t-il vanté.

Et c'est une production en grandes quantités durant toute l'année.

Ces productions in vitro suivent leurs cycles de croissance dans les 50 hectares de serres ou en plein champ.

D'année en année, la capacité de production de cette entreprise a atteint cinq millions de plants d'olivier, 800 mille plants fruitiers, 150 mille plants d'agrumes et deux millions de vitro-plants. Le plus important, selon le dirigeant, est que la société offre la possibilité à l'agriculteur d'acheter localement un produit de qualité irréprochable et éviter la sortie de devises.

A cet égard, le cas des semences des pommes de terre offre une belle illustration. Une dirigeante de l'entreprise a expliqué avec force détails tous les stades de production des semences classe E, la meilleure sur le marché international.

Par R.m.

La Presse  06/11/2014

Source de l'information:  http://www.afriquejet.com/afrique-nord/13277-biotechnologie-en-tunisie-une-start-up-en-exemple.html