Publié le
le 27/07/2015
La lutte contre les bruches de la féverole commence par le choix de la date de récolte, à un stade qui permet de préserver la qualité de la récolte mais aussi d'emporter les bruches adultes hors de la parcelle. (©TNC)
La deuxième étape passe par la destruction des bruches au stockage. Si intervenir au stockage constitue une obligation pour respecter les critères de commercialisation (absence d'insectes vivants), cela se révèle également être un puissant levier pour limiter l'infestation des zones de production de féverole. « Pour éviter que les bruches ne puissent dégrader la qualité visuelle des graines, sortir du silo et infester l'environnement, prévient Terres Univia, il est nécessaire d'intervenir le plus précocement possible c'est-à-dire dès la mise en silo. » Toutefois, la gestion des bruches au stockage est différente de celle des ravageurs des céréales. « La bruche ne sort des grains qu'une fois son développement larvaire achevé et l'abaissement des températures ne contribue pas à réduire le développement de celle-ci dans les grains. Cependant l'insecte ne se multipliera pas au cours de stockage et ne risquera donc pas de dégrader le lot. » Il existe trois méthodes efficaces en fonction des équipements disponibles et de l'humidité des grains.
Il est possible également de réaliser un traitement insecticide avec le K-Obiol Ulv 6. A base de deltaméthrine et de butoxyde de pipéronyle, il est le seul produit insecticide autorisé sur les protéagineux au stockage. Ce produit s'applique en nébulisation et bénéficie d'une persistance d'action d'au moins 6 mois. Il agit par contact et ingestion, de façon rapide et irréversible sur les bruches adultes sorties des graines. « Simple à mettre en œuvre en routine dès la mise au stockage ou pendant la manutention, ce traitement laisse des résidus détectables sur la graine respectant la réglementation européenne mais non souhaités par certains clients. »
La dernière solution, la fumigation à la phosphine, ne s'applique que dans les silos étanches dans lesquels la concentration en gaz peut être maintenue durant au moins 10 jours. A défaut, il est nécessaire de faire appel à un prestataire pour étanchéifier les silos. « Efficace aussi bien sur les bruches adultes sorties que sur les larves encore à l'intérieur, cette technique présente l'avantage de ne pas laisser de résidu sur les graines et son impact environnemental est quasi-nul. »
Pour ces trois solutions, le taux réglementaire de graines bruchées est inchangé, il est donc nécessaire de les trier et nettoyer avant commercialisation.
Source: http://www.agrisalon.com/actualites/2015/07/27/trois-moyens-de-lutte-contre-la-bruche-au-stockage
La lutte contre les bruches de la féverole commence par le choix de la date de récolte, à un stade qui permet de préserver la qualité de la récolte mais aussi d'emporter les bruches adultes hors de la parcelle. (©TNC)
Les bruches, ravageurs de la féverole, sont responsables de perte de qualité des grains. Trois solutions techniques ont démontré leur efficacité au stockage : la fumigation, le séchage et le traitement insecticide.
Terres Univia, l'interprofession des huiles et protéines végétales, rappelle que la lutte contre la bruche se fait en deux étapes. « La première consiste à récolter tôt pour piéger les bruches dans les grains. En effet, peu après la récolte, la majorité des bruches adultes sortent pour rejoindre les lieux d'hivernage et de reproduction (bosquets, bois morts...) et infester les cultures de féverole l'année suivante... » Afin de préserver la qualité visuelle des graines et la qualité des semences en diminuant les risques de grains fendus, cassés ou tachés, il est de toute façon recommandé de récolter au stade de maturité à 15-20 % d'humidité. « Ce stade permet également d'éviter la dispersion des bruches, la quasi-totalité de ces ravageurs étant encore piégée dans les grains. »La deuxième étape passe par la destruction des bruches au stockage. Si intervenir au stockage constitue une obligation pour respecter les critères de commercialisation (absence d'insectes vivants), cela se révèle également être un puissant levier pour limiter l'infestation des zones de production de féverole. « Pour éviter que les bruches ne puissent dégrader la qualité visuelle des graines, sortir du silo et infester l'environnement, prévient Terres Univia, il est nécessaire d'intervenir le plus précocement possible c'est-à-dire dès la mise en silo. » Toutefois, la gestion des bruches au stockage est différente de celle des ravageurs des céréales. « La bruche ne sort des grains qu'une fois son développement larvaire achevé et l'abaissement des températures ne contribue pas à réduire le développement de celle-ci dans les grains. Cependant l'insecte ne se multipliera pas au cours de stockage et ne risquera donc pas de dégrader le lot. » Il existe trois méthodes efficaces en fonction des équipements disponibles et de l'humidité des grains.
Trois méthodes possibles au stockage
Pour les équipements classiques, le chauffage à air chaud (50 à 70°C selon la durée) permet à la fois une réduction de l'humidité des grains à 14 % et la destruction des bruches et des larves par choc thermique. « Attention un chauffage trop chaud et trop rapide aura pour conséquence d'endommager les graines et de dégrader leur aspect visuel. »Il est possible également de réaliser un traitement insecticide avec le K-Obiol Ulv 6. A base de deltaméthrine et de butoxyde de pipéronyle, il est le seul produit insecticide autorisé sur les protéagineux au stockage. Ce produit s'applique en nébulisation et bénéficie d'une persistance d'action d'au moins 6 mois. Il agit par contact et ingestion, de façon rapide et irréversible sur les bruches adultes sorties des graines. « Simple à mettre en œuvre en routine dès la mise au stockage ou pendant la manutention, ce traitement laisse des résidus détectables sur la graine respectant la réglementation européenne mais non souhaités par certains clients. »
La dernière solution, la fumigation à la phosphine, ne s'applique que dans les silos étanches dans lesquels la concentration en gaz peut être maintenue durant au moins 10 jours. A défaut, il est nécessaire de faire appel à un prestataire pour étanchéifier les silos. « Efficace aussi bien sur les bruches adultes sorties que sur les larves encore à l'intérieur, cette technique présente l'avantage de ne pas laisser de résidu sur les graines et son impact environnemental est quasi-nul. »
Pour ces trois solutions, le taux réglementaire de graines bruchées est inchangé, il est donc nécessaire de les trier et nettoyer avant commercialisation.
Source: http://www.agrisalon.com/actualites/2015/07/27/trois-moyens-de-lutte-contre-la-bruche-au-stockage
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