lundi 4 avril 2016

Projet d’identification d’une carte d'investissement dans le secteur de l’agriculture

Le ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche travaille sur l’identification d’une carte d'investissement dans le domaine agricole, a indiqué dimanche à Tizi-Ouzou, le premier responsable du secteur, Sid-Ahmed Ferroukhi.

 
Le ministre qui effectuait une visite de travail dans la wilaya a expliqué, lors d’un point de presse, qu’en prévision de l’élaboration de cette "Carte d'orientation et de promotion d'investissement" son département lancera, dans les "prochaines semaines", un travail d’identification des secteurs d’investissement dans l’ensemble des wilayas.

Cette carte "portera sur la consolidation des investissements existants et permettra de développer et de moderniser l'agriculture dans les différentes filières", a ajouté M. Ferroukhi, tout en soulignant "l’importance d'orienter les investissements" internes issus du secteur agricole ou externes (du secteur industriel et des autres opérateurs).


L’Algérie compte des centaines de pôles agricoles "très dynamiques" autour des différentes filières (viandes rouges et blanches, céréaliculture, légume secs, laità) et compte des communes qui sont entièrement versées dans cette activité.

Ces initiatives locales, a-t-il dit, nécessitent d’être encouragées par la mise en place d'un système de coopératives pour fédérer les agriculteurs.

Le ministre a souligné l'importance de prendre en compte les besoins en investissement exprimés dans les différents pôles agricoles (transformation, de logistique, de commercialisation...), en vue de "dynamiser et d'animer ce tissu, afin de le rendre plus dense et le préparer à être compétitif sur le marché interne comme celui international".
Abordant la question de l’exportation des produits agricoles, M. Ferroukhi a observé que de par son territoire diversifié et ses différents climats, "l’Algérie peut mettre sur le marché international des produits (légumes, fruits…), en hors saison". "Beaucoup de régions peuvent aujourd’hui aller vers l’exportation", a-t-il affirmé.

"Nous avons l’avantage de produire tout au long de l'année où les autres pays, y compris ceux voisins, ne le peuvent pas", de par le territoire national et à la faveur du climat, ce qui "nous permet d’avoir des produits frais", a-t-il relevé.

Il a en outre souligné l’existence d’un potentiel de produits forestiers à valoriser pour booster l’économie locale mais aussi en vue de leur exportation, citant l’exemple des glands cédés à 200 dollars la tonne sur le marché international.

Cette démarche d’aller vers l’exportation, nécessite la valorisation des territoires et la création d’une synergie entre l’ensemble des acteurs du secteur agricole (opérateurs, mécanismes d’aides et de soutien à l’activité agricole, assureurs, banques…) et leur implication dans une logique d’investissement et de modernisation de leurs activités, a-t-il ajouté.


 

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