Publié le 22 janvier 2016
Une équipe internationale d’une trentaine de 35 chercheurs a analysé 344 champs représentant 33 types de cultures en Afrique, en Asie et en Amérique latine, en relevant le nombre de pollinisateurs, leur variété et le rendement des récoltes sur une période de cinq ans (2010-2014).
Dans les parcelles de moins de deux hectares, l’augmentation du nombre d’insectes pollinisateurs permettrait de « réduire de 24% en moyenne l’écart de rendement » entre les champs les moins productifs et les plus productifs, selon l’étude.
Les rendements y « augmentent de manière linéaire avec la densité de pollinisateurs, ce qui suggère qu’une quantité et/ou une qualité insuffisante de pollinisation est en partie responsable des différences de rendement », écrivent les auteurs.
« Plus de deux milliards de personnes » dépendent de la production agricole de petites fermes (moins de deux hectares) dans les pays en voie de développement, souligne l’étude.
En revanche, dans les parcelles plus étendues, une plus grande densité de pollinisateurs n’entraîne une telle amélioration des rendements « que si ces champs accueillent une grande variété » de pollinisateurs.
La diversité de la faune pollinisatrice est souvent plus faible dans ces parcelles, avec une prédominance de l’abeille mellifère.
Augmenter le nombre et la diversité des
insectes pollinisateurs permet d’accroître les rendements agricoles, un
objectif essentiel pour assurer la sécurité alimentaire mondiale et
réduire la pauvreté, indique une étude publiée vendredi dans la revue
Science.
Une équipe internationale d’une trentaine de 35 chercheurs a analysé 344 champs représentant 33 types de cultures en Afrique, en Asie et en Amérique latine, en relevant le nombre de pollinisateurs, leur variété et le rendement des récoltes sur une période de cinq ans (2010-2014).
Dans les parcelles de moins de deux hectares, l’augmentation du nombre d’insectes pollinisateurs permettrait de « réduire de 24% en moyenne l’écart de rendement » entre les champs les moins productifs et les plus productifs, selon l’étude.
Les rendements y « augmentent de manière linéaire avec la densité de pollinisateurs, ce qui suggère qu’une quantité et/ou une qualité insuffisante de pollinisation est en partie responsable des différences de rendement », écrivent les auteurs.
« Plus de deux milliards de personnes » dépendent de la production agricole de petites fermes (moins de deux hectares) dans les pays en voie de développement, souligne l’étude.
En revanche, dans les parcelles plus étendues, une plus grande densité de pollinisateurs n’entraîne une telle amélioration des rendements « que si ces champs accueillent une grande variété » de pollinisateurs.
La diversité de la faune pollinisatrice est souvent plus faible dans ces parcelles, avec une prédominance de l’abeille mellifère.
Les cultures pollinisées par les insectes assurent plus du
tiers de notre alimentation à l’échelle mondiale, selon l’Institut
national français de la recherche agronomique.
Source: http://www.up-inspirer.fr/
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