Tout le monde a déjà entendu parler des pesticides néonicotinoïdes et des risques qu’ils présentent pour les abeilles. En tant qu’insectes pollinisateurs, les abeilles sont un maillon indispensable de notre chaîne alimentaire : jusqu’à 75 % de notre alimentation dépend directement ou indirectement de la pollinisation. Nous devons impérativement protéger les pollinisateurs contre la menace des pesticides, notamment des pesticides néonicotinoïdes.
En 2013, des études scientifiques ont poussé l’Union européenne à
interdire partiellement quatre pesticides parmi les plus nocifs pour les
abeilles (la clothianidine, l’imidaclopride, le thiaméthoxame, qui sont
des néonicotinoïdes, et le fipronil). Cette interdiction portait
notamment sur les applications et les cultures qui attirent
particulièrement les abeilles et les usages au cours desquels elles sont
les plus exposées.
Un danger plus grave qu’on ne l’imaginait
Depuis 2013, date d’entrée en vigueur de l’interdiction partielle, de
nouvelles recherches ont été menées sur les néonicotinoïdes et leurs
impacts. Greenpeace a demandé à l’université du Sussex, une institution
scientifique reconnue pour son travail sur les pollinisateurs, d’établir
une synthèse de ces recherches. Deux scientifiques indépendants ont
ainsi analysé des centaines d’études et les ont compilées en un seul et même rapport. Ce rapport dresse un tableau de la situation bien inquiétant : les
néonicotinoïdes représentent un grave danger non seulement pour les
abeilles mellifères, mais aussi pour de nombreuses autres espèces
animales, notamment de bourdons, de papillons, d’oiseaux et d’insectes
aquatiques.
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