Publié le 03 /06/2015
Depuis des années, on évoque régulièrement dans le monde les effets nocifs des pesticides sur la santé. La population générale est directement confrontée à ces produits dans l’alimentation. Peut-on dire que le danger pèse réellement sur les Algériens ?
Le traitement des cultures avec les pesticides répond à des conditions d’utilisation très rigoureuses. Il faut savoir que ce traitement n’est pas systématique. Les conditions sont claires est connues, selon les recommandations internationales (index des produits phytosanitaires et conventions internationales).
Trois paramètres favorisent l’utilisation de ce ces pesticides, à savoir la présence d’insectes ou de maladies à un taux élevé, les conditions météorologiques et le stade phrénologique de la plante, c’est-à-dire la prédisposions de la plante à avoir une maladie. Sans ces conditions, il n’est pas obligatoire d’utiliser ces produits qui sont, il faut le rappeler, couteux et leur acquisition est aussi très réglementée.
Tous les produits phytosanitaires à usage agricole doivent faire l’objet d’une homologation préalable délivrée par l’autorité phytosanitaire (direction de la protection des végétaux et des contrôles techniques, DPVCT). Seules les variétés homologuées et inscrites au catalogue officiel des variétés sont autorisés à être produites, multipliées, importées, exportées, distribuées et commercialisées (art. 17 de la loi du 6 février 2005).
La commission d’évaluation ne peut retenir un produit et l’homologuer pour être commercialisé que sur la base d’un dossier de toxicologie et son homologation n’intervient que deux à trois années plus tard, une fois testé sur le terrain. Une fois homologué, le ministère de l’Agriculture délivre l’autorisation d’importation après étude du dossier et des échantillons, analysés par la suite au laboratoire de l’INPV pour conformité et qualité et pour vérifier certains paramètres physico-cliniques, pour délivrer à la fin un certificat de conformité.
Lequel sera vérifié par l’inspecteur phytosanitaire pour la libration du produit. Les utilisateurs de ces produits (grainetiers) doivent être soutenus, comme prévu par la loi par un ingénieur agronome mais ce n’est pas toujours le cas. Les mesures réglementaires pour l’acquisition et l’utilisation de ces produits sont telles que ce n’est pas tous les agriculteurs qui ont accès. Nos fruits et légumes ne présentent pas pour autant, me semble-t-il, des taux élevés de résidus de pesticides. Ce qui présente un risque faible de contamination.
Lire la suite de l'interview: http://www.elwatan.com/actualite/la-lutte-biologique-une-alternative-03-06-2015-296386_109.php
Depuis des années, on évoque régulièrement dans le monde les effets nocifs des pesticides sur la santé. La population générale est directement confrontée à ces produits dans l’alimentation. Peut-on dire que le danger pèse réellement sur les Algériens ?
Le traitement des cultures avec les pesticides répond à des conditions d’utilisation très rigoureuses. Il faut savoir que ce traitement n’est pas systématique. Les conditions sont claires est connues, selon les recommandations internationales (index des produits phytosanitaires et conventions internationales).
Trois paramètres favorisent l’utilisation de ce ces pesticides, à savoir la présence d’insectes ou de maladies à un taux élevé, les conditions météorologiques et le stade phrénologique de la plante, c’est-à-dire la prédisposions de la plante à avoir une maladie. Sans ces conditions, il n’est pas obligatoire d’utiliser ces produits qui sont, il faut le rappeler, couteux et leur acquisition est aussi très réglementée.
Tous les produits phytosanitaires à usage agricole doivent faire l’objet d’une homologation préalable délivrée par l’autorité phytosanitaire (direction de la protection des végétaux et des contrôles techniques, DPVCT). Seules les variétés homologuées et inscrites au catalogue officiel des variétés sont autorisés à être produites, multipliées, importées, exportées, distribuées et commercialisées (art. 17 de la loi du 6 février 2005).
La commission d’évaluation ne peut retenir un produit et l’homologuer pour être commercialisé que sur la base d’un dossier de toxicologie et son homologation n’intervient que deux à trois années plus tard, une fois testé sur le terrain. Une fois homologué, le ministère de l’Agriculture délivre l’autorisation d’importation après étude du dossier et des échantillons, analysés par la suite au laboratoire de l’INPV pour conformité et qualité et pour vérifier certains paramètres physico-cliniques, pour délivrer à la fin un certificat de conformité.
Lequel sera vérifié par l’inspecteur phytosanitaire pour la libration du produit. Les utilisateurs de ces produits (grainetiers) doivent être soutenus, comme prévu par la loi par un ingénieur agronome mais ce n’est pas toujours le cas. Les mesures réglementaires pour l’acquisition et l’utilisation de ces produits sont telles que ce n’est pas tous les agriculteurs qui ont accès. Nos fruits et légumes ne présentent pas pour autant, me semble-t-il, des taux élevés de résidus de pesticides. Ce qui présente un risque faible de contamination.
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