Publié le 30/10/2014 Par
                   
                                                                        
                                                                        
            
                    
                                                        Pascale Mollier 
                                                       
                            
                            
                
La punaise diabolique est un ravageur des cultures très nuisible qui menace de se développer en Europe. L’Inra France lance une application sur smartphone qui permet au public de signaler l’insecte et d’aider ainsi à contrôler sa propagation.
La punaise diabolique est un ravageur des cultures très nuisible qui menace de se développer en Europe. L’Inra France lance une application sur smartphone qui permet au public de signaler l’insecte et d’aider ainsi à contrôler sa propagation.
La punaise diabolique (Halyomorpha halys) est un ravageur des cultures d’origine asiatique, présent sur de larges territoires aux USA, et qui menace d’envahir l’Europe.
Le risque sanitaire est pris très au sérieux par l’Anses*, qui a réalisé en 2014 une analyse de risques montrant les dangers de cette punaise pour des cultures importantes en France : arboriculture, viticulture, maraîchage, etc. Cette punaise est très polyphage et cause de gros dégâts aux États-Unis. Un premier foyer a été détecté en Suisse en 2007, et en France en Alsace en 2012.
Le risque sanitaire est pris très au sérieux par l’Anses*, qui a réalisé en 2014 une analyse de risques montrant les dangers de cette punaise pour des cultures importantes en France : arboriculture, viticulture, maraîchage, etc. Cette punaise est très polyphage et cause de gros dégâts aux États-Unis. Un premier foyer a été détecté en Suisse en 2007, et en France en Alsace en 2012.
Appel à la surveillance citoyenne
L’Inra
 a ouvert récemment une application smartphone pour inviter le public à 
participer à la détection de cet insecte. « C’est d’autant plus 
important que nous ne pouvons pas surveiller l’ensemble du territoire, 
en particulier les propriétés privées, nous avons donc besoin de la 
participation des citoyens pour localiser la punaise diabolique et 
suivre sa progression en France. Nous avons pris un an de retard dans la
 détection de cet insecte, car les spécimens récoltés en 2012 en Alsace 
ont été confondus avec une espèce de punaise européenne. Ce n’est qu’en 
2013 qu’ils ont été identifiés correctement», explique Jean-Claude 
Streito1.
Cette application appelée « AGGIR »2,
 existe déjà pour repérer d’autres insectes invasifs : la chenille 
processionnaire du pin et le frelon asiatique à pattes jaunes. Elle est 
téléchargeable gratuitement sur la plateforme Google play®. 
Elle permet de photographier l’insecte et d’envoyer depuis son 
smartphone ou une tablette la photo et la position GPS directement dans 
la base de données, où les informations sont vérifiées et intégrées.
* Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.
(1)    Entomologiste au Centre de biologie pour la gestion des populations, centre Inra de Montpellier.
(2) Alerter et Gérer les Insectes Invasifs et/ou Ravageurs : http://ephytia.inra.fr/fr/P/128/Agiir
(2) Alerter et Gérer les Insectes Invasifs et/ou Ravageurs : http://ephytia.inra.fr/fr/P/128/Agiir
Source de l'information:  http://www.inra.fr/Grand-public/Sante-des-plantes/Toutes-les-actualites/Punaise-diabolique

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