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Selon une étude de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA France), l’horloge biologique des bébés se formerait avant la naissance. Elle serait notamment influencée par l’alimentation maternelle pendant la grossesse et à la naissance.
Notre horloge circadienne se façonne bien avant notre naissance ! Selon des chercheurs de l’Inra France la nutrition pré et post-partum du nourrisson aurait une influence majeure sur cette horloge.
Les changements d’heure ? Pas facile pour tout le monde ! Si chacun de nous surmonte sans trop de stress un changement d’heure, c’est autre chose pour les nourrissons! Ils acquièrent au cours de leur croissance et après leur naissance le rythme circadien. Cette horloge est encore très mal comprise ; plus d’une douzaine de nos gènes seraient impliqués sa régulation. Mais son impact est fondamental sur notre santé : elle est impliquée dans nos cycles du sommeil, dans la régulation de notre température et même de nos comportements. Chez la souris par exemple, l'horloge circadienne contrôle le cycle jeûne-alimentation et maximise la production d'énergie pendant le repos.
Source: http://www.inra.fr/Grand-public/Alimentation-et-sante/Toutes-les-actualites/Horloge-et-alimentation-du-nourrisson
Selon une étude de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA France), l’horloge biologique des bébés se formerait avant la naissance. Elle serait notamment influencée par l’alimentation maternelle pendant la grossesse et à la naissance.
Notre horloge circadienne se façonne bien avant notre naissance ! Selon des chercheurs de l’Inra France la nutrition pré et post-partum du nourrisson aurait une influence majeure sur cette horloge.
Les changements d’heure ? Pas facile pour tout le monde ! Si chacun de nous surmonte sans trop de stress un changement d’heure, c’est autre chose pour les nourrissons! Ils acquièrent au cours de leur croissance et après leur naissance le rythme circadien. Cette horloge est encore très mal comprise ; plus d’une douzaine de nos gènes seraient impliqués sa régulation. Mais son impact est fondamental sur notre santé : elle est impliquée dans nos cycles du sommeil, dans la régulation de notre température et même de nos comportements. Chez la souris par exemple, l'horloge circadienne contrôle le cycle jeûne-alimentation et maximise la production d'énergie pendant le repos.
A l’Inra, l’unité mixte 
Phan analyse les effets à long terme de la nutrition au début de la vie.
 L'équipe étudie jusque dans les gènes la  manière dont les cellules du 
nourrisson s’approprient leur rythme circadien. Ils ont ainsi montré que
 le nourrisson l’acquiert grâce à l’alimentation maternelle pendant la 
période périnatale et au moment de l’allaitement. « Le rythme quotidien 
de la mère est une des sources d’information biologique pour le fœtus.  
Son alimentation l’est aussi : la rythmicité circadienne du fœtus - 
l’alternance jour/nuit – serait en partie entraînée par les nutriments 
ingérés par la mère ! Ces nutriments ont un impact jusque dans l’ADN de 
la cellule et induisent des variations de composition du sang, 
d'activité motrice et de température corporelle de la mère et du 
foetus! », explique Bertrand Kaeffer. Le chercheur travaille surtout sur
 la nutrition de l'enfant prématuré. « Nous analysons la transmission de
 signaux moléculaires de la mère à l'enfant grâce à des collectes du 
lait de la mère et du résidu gastrique de son enfant. La composition du 
lait maternel en nutriments impliqués dans l'horloge circadienne  varie 
dans la journée. Si nous arrivons à quantifier la communication de ce 
signal circadien de la mère à l'enfant, cela pourrait améliorer la 
formulation des laits infantiles ». L’équipe est allée jusqu’à 
biberonner des bébés rats de leur naissance jusqu’au sevrage pour 
observer les conséquences sur leur physiologie circadienne d’un petit 
biberon d'eau additionnée  de tryptophane. « L’enrichissement des laits 
infantiles de type « pour de meilleures nuits » est très complexe. Il 
faut faire très attention car nous connaissons encore mal l’influence 
des nutriments sur les rythmes circadiens. Ce dont nous sommes sûrs, en 
revanche, c’est qu’une mauvaise alimentation dérègle l’horloge ». Ainsi,
 la progéniture de rates obèses présente des altérations de la 
machinerie circadienne qui contribuent à déréguler le métabolisme du 
foie. Parmi les changements à long-terme, ces rats développent une 
hyperinsulinémie et une stéatose hépatique. Cependant, les mécanismes 
précis qui mènent à cette dérégulation chez la progéniture restent 
confus. Que l’on se rassure cependant : il n’existe pas encore de preuve
 sur la transmission des altérations circadiennes d’une génération à 
l’autre.
Pour en savoir plus : http://dx.plos.org/10.1371/journal.pone.0056231Source: http://www.inra.fr/Grand-public/Alimentation-et-sante/Toutes-les-actualites/Horloge-et-alimentation-du-nourrisson

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