Tout au long de
l'année, des scientifiques n'ont cessé d'alerter l'opinion sur les
nombreuses conséquences qui résulteront du changement climatique, comme
par exemple la probable extinction d'une espèce animale sur six à
travers le monde. Au premier rang de leurs inquiétudes, se pose
également la question des risques auxquels seront exposées les récoltes,
et de nombreuses denrées alimentaires. Dans plusieurs endroits du
globe, les agriculteurs devront affronter des complications
quotidiennes, et parfois profondes, dans leur activité.
Pour mieux comprendre les changements auxquels le
monde agricole devra faire face, et les efforts déployés par les
scientifiques pour adapter les récoltes à la sécheresse, la chaîne
britannique BBC a récemment sollicité l'avis de plusieurs chercheurs et
spécialistes à travers la planète.
En
utilisant des gènes issus de "plantes de résurrection", Jill Farrant,
chercheuse à l'Université du Cap, travaille par exemple à l'augmentation
de la durée de vie des récoltes, sans que celles-ci aient besoin d'eau.
Malgré les déclarations alarmistes de nombreux
spécialistes affirmant que "la nourriture est en voie d'extinction",
rien ne permet aujourd'hui d'affirmer avec certitude que des aliments
très répandus tel que les haricots, le chocolat, le vin, le maïs, ou
encore la farine cesseront d'exister dans un avenir proche. "Les
cultures ne seront pas directement visées par un risque d'extinction (…)
elles continueront à pousser quelque part dans le monde", assure Andrew
Jarvis, qui dirige un groupe de recherche aux Etats-Unis sur le
changement climatique, l'agriculture, et la sécurité alimentaire.
Si un risque majeur et à grande échelle d'extinction
des denrées alimentaire est donc à écarter, l'avenir de notre
alimentation n'est pas pour autant rassurant. Dans de nombreuses
régions, l'homme devra certainement changer les endroits où il a
aujourd'hui l'habitude de développer ses cultures. Si un tel scénario
venait à se confirmer, plusieurs populations pourraient être privées de
certaines denrées alimentaires. "Même si la majorité de l'industrie
agro-alimentaire n'est pas atteinte, la sécurité des aliments pourra
être impactée", estime Margaret Walsh, qui travaille sur les questions
écologiques au département d'Etat américain.
Si certaines cultures parviendront toujours à être
développées dans certaines parties du globe, il n'est donc pas certain
que les habitants de la planète puissent y avoir accès comme
aujourd'hui. Par ailleurs, la production de certains aliments comme le
café ou le chocolat serait vraisemblablement touchée de manière
significative par le réchauffement climatique. Le niveau d'impact sur
ces aliments dépendra de l'ampleur du réchauffement climatique, mais de
manière générale, les régions où la température excèdera les 30 degrés
Celsius seront particulièrement hostiles pour l'agriculture, estime
Wolfram Schlenker, professeur à l'Université de Columbia. A titre
d'exemple, selon les études statistiques élaborées avec ses équipes, la
production de maïs et de soja aux Etats-Unis a souffre d'une diminution
drastique quand les températures dépassent la barre des 30 degrés
Celsius.
Source: http://www.atlantico.fr/
oui vraiment c'est changement radical il faux voir aussi avec le calendrier cultural, par exemple "data seeding" de toutes les espèces végétales n'est comme le passé.
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