Publié le 10/11/2015
M. Chahat a également souligné que «les rendements, particulièrement dans la céréaliculture, restent en deçà des attentes». Dans ce sens, il a appelé à y consacrer le maximum d’efforts. «D’ici 2030, les besoins de consommation annuelle des Algériens en céréales atteindront les 80 millions de quintaux, qu’on n’est par sûr de trouver sur les marchés», a-t-il indiqué. M. Chahat a tenu à souligner que «l’augmentation de la production agricole dans son ensemble est possible, à la condition toutefois, que l’investissement privé soit plus important». Il a également indiqué que «les 100 milliards de DA débloqués annuellement par l’Etat ne sont pas au seul profit de l’investissement et de la production agricole. Une bonne partie sert à soutenir les prix à la production de lait et de céréales et à subventionner l’achat de matériels agricoles à 0% de taux d’intérêt». Afin d’agir sur une augmentation de la production agricole, M. Chahat appelle à accélérer la remise des droits de concession à leurs attributaires, une décision dont il assure qu’elle aiderait certainement à libérer leurs initiatives et à leur permettre de s’associer à des privés pour réaliser cet objectif.
Il a tenu à préciser que «les terres doivent rester algériennes et les étrangers peuvent investir et apporter leurs connaissances en matière de gestion en particulier». L’autre possibilité d’influer sur une croissance des rendements réside, selon lui, dans l’augmentation des superficies agricoles accordées à des personnes au titre de la concession, à la condition, qu’elles acceptent de se former aux techniques d’exploitation moderne. M. Chahat a indiqué que «la solution n’est pas dans l’importation de la main-d’œuvre, la solution est dans l’utilisation des techniques qui minimisent le recours à la main-d’œuvre.»
Wassila Benhamed
Source: http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/87547
«L’agriculture est l’un des rares secteurs sur lequel on peut miser afin
de continuer une croissance économique, le secteur a encore des
potentialités énormes qui ne sont pas encore exploitées»
«L’agriculture est l’un des rares secteurs sur lequel on peut miser afin
de continuer une croissance économique, le secteur a encore des
potentialités énormes qui ne sont pas encore exploitées», a estimé hier à
Alger, le directeur général de l'Institut national de la recherche
agronomique, Fouad Chahat, sur les ondes de la Chaîne III. M. Chahat a
déclaré que «c’est un secteur qui a aussi la capacité d’être un réel
moteur d’industrialisation de l’économie, de développement en aval et en
amont d’une industrie plus importante et diversifiée et orientée non
seulement vers les marchés intérieurs, mais aussi potentiellement vers
l’exportation». Selon lui, cette industrialisation implique la rupture
avec certaines pratiques routinières dans l’agriculture qui consistent à
répéter l’utilisation des mêmes techniques. Dans ce sens, M. Chahat a
estimé que «l’innovation est nécessaire dans les exploitations
agricoles. Il faut continuer à approfondir la démarche d’intensification
de la production agricole, d’accroissement des rendements et de la
productivité et cela est impossible sans la modernisation des techniques
agricoles et l’introduction des nouvelles technologies. Nous devons
faire un effort en matière de mécanisation de l’activité agricole. Les
agriculteurs ont de plus de plus de difficultés à trouver des
travailleurs, de ce fait la mécanisation s’impose».
M. Chahat a également souligné que «les rendements, particulièrement dans la céréaliculture, restent en deçà des attentes». Dans ce sens, il a appelé à y consacrer le maximum d’efforts. «D’ici 2030, les besoins de consommation annuelle des Algériens en céréales atteindront les 80 millions de quintaux, qu’on n’est par sûr de trouver sur les marchés», a-t-il indiqué. M. Chahat a tenu à souligner que «l’augmentation de la production agricole dans son ensemble est possible, à la condition toutefois, que l’investissement privé soit plus important». Il a également indiqué que «les 100 milliards de DA débloqués annuellement par l’Etat ne sont pas au seul profit de l’investissement et de la production agricole. Une bonne partie sert à soutenir les prix à la production de lait et de céréales et à subventionner l’achat de matériels agricoles à 0% de taux d’intérêt». Afin d’agir sur une augmentation de la production agricole, M. Chahat appelle à accélérer la remise des droits de concession à leurs attributaires, une décision dont il assure qu’elle aiderait certainement à libérer leurs initiatives et à leur permettre de s’associer à des privés pour réaliser cet objectif.
Il a tenu à préciser que «les terres doivent rester algériennes et les étrangers peuvent investir et apporter leurs connaissances en matière de gestion en particulier». L’autre possibilité d’influer sur une croissance des rendements réside, selon lui, dans l’augmentation des superficies agricoles accordées à des personnes au titre de la concession, à la condition, qu’elles acceptent de se former aux techniques d’exploitation moderne. M. Chahat a indiqué que «la solution n’est pas dans l’importation de la main-d’œuvre, la solution est dans l’utilisation des techniques qui minimisent le recours à la main-d’œuvre.»
Wassila Benhamed
Source: http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/87547
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