mardi 2 août 2016

10 aliments très populaires… et très nocifs pour l’environnement

Si vous nous suivez depuis quelques temps, vous avez sans doute compris que votre alimentation a un impact très fort sur l’environnement. L’agriculture représente près de 30% des émissions de gaz à effet de serre mondiales, les pesticides et engrais utilisés pour faire pousser nos aliments sont responsables de nombreuses pollutions et affectent largement les écosystèmes. Mais au juste, quels sont les pires aliments en termes environnementaux ? Au risque de vous faire peur, la plupart de vos aliments préférés sont probablement parmi les pires en termes environnementaux.




 

Quand l’Algérie sera face à des problèmes de sécurité alimentaire

Par  : Professeur Aïssa Abdelguerfi

Quels signes d’alerte pour l’Algérie? Premier importateur mondial de blé dur, deuxième importateur mondial de poudre de lait après la Chine, troisième importateur mondial de blé tendre ; les risques concernant la dépendance alimentaire de notre pays ne sont plus à démontrer.

«L’Algérie a certes compris qu’elle a atteint ses limites de croissance par le pétrole, et qu’elle n’est plus à l’abri», tel que le dit notre ami et éminent économiste Omar Bessaoud.

Mais, comprendre ne suffit pas, elle doit intégrer qu’elle devra faire face à une explosion des prix des produits agricoles sur le marché mondial qui se multiplieront durablement par cinq dans 20 ans, au point que des Etats risquent de disparaître, selon un modèle informatique établi par des chercheurs financés par le ministère des Affaires étrangères britannique. Cela, sans compter les crises alimentaires potentielles, telles que celles de 2008 et 2011, prévues par des scientifiques dans des scénarios de changement climatique, qui induiront des troubles au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique latine.

Note de lecture. "Les agriculteurs à la reconquête du monde. Pourquoi le monde agricole va survivre et même nous sauver"

Éditions JC Lattès, 2016.

Cet ouvrage cristallise une vision, celle de Maximilien Rouer, ingénieur agronome, fondateur de BeCitizen, et celle d’Hubert Garaud, agriculteur et président du groupe Terrena. Cette vision s’inscrit dans le contexte actuel de l’agriculture et prend en compte tous ses enjeux, des tenants aux aboutissants. Elle propose un regard exhaustif sur le secteur en faisant un état des lieux d’ordre économique, social et sociétal, et en définissant les atouts qui font de l’agriculture française un modèle unique de compétitivité. Le tout parsemé de constats pertinents pesant indéniablement dans la balance… Les auteurs nous parlent également d’une « triple révolution » concernant la relation au consommateur, les conditions de production et les relations entre acteurs au sein de la filière. Cette fois, les auteurs mettent en avant une liste de solutions, déjà effectives ou en cours sur le marché. Enfin, ils concluent en annexe avec une liste comprenant « 125 raisons d’espérer ». En résumé, un ouvrage rédigé avec un regard bienveillant, parfois même empreint de compassion, disséquant la situation agricole française et cristallisant une vision tendant à se généraliser...
« Ce sont les lettres de noblesse de l’agriculture qui sont en train de s’écrire. Ce sera bientôt le seul métier capable de préserver notre modèle social, nos paysages, notre alimentation, notre santé, et par-dessus tout le premier métier à lutter efficacement contre le changement climatique. »

Coopération agricole : le Sud doit-il copier le modèle du Nord ou adopter au plus vite les ruptures que le Nord engage ?

Par Omar Bessaoud, Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier (IAMM)

 Contraintes de l’offre, des prix, des marchés... La volonté du Sud vise à installer le modèle agroalimentaire construit depuis des décennies par le Nord. Paradoxe, c’est le Nord qui veut aujourd’hui changer ce modèle.
Dans le cadre des contributions en amont des 22èmes Controverses européennes de Marciac (29 et 30 juillet 2016), posant la question "Avec quoi nous faut-il rompre pour réinventer l’avenir ?", Omar Bessaoud, enseignant-chercheur à l’Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier (IAMM), signale que ces changements opérés au Nord révèlent de forts atouts pour le Sud. 

Voir ci-dessous la contribution filmée de Omar Bessaoud et lire les autres contributions...

Coopération agricole : le Sud doit-il copier le modèle du Nord ou adopter au plus vite les ruptures que le Nord engage ?

Une contribution filmée de Omar Bessaoud, enseignant-chercheur à l’Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier (IAMM) dans le domaine des « Sociétés rurales et ingénierie du développement », où il dirige un master de formation-conseil. (4’38)