Publié le 18-11-2015
Outre cette série de mesures, il y a lieu de rappeler qu’à la fin 2014, le gouvernement a annoncé son dernier programme agricole, le «Plan quinquennal 2015-2019», qui s’appuie sur la Politique de renouveau agricole et rurale (PRAR). Le programme jouera un rôle pilote pour le développement du secteur jusqu’à fin 2019 et supervisera des changements ambitieux, tels que l’introduction de techniques de pointe en matière d’irrigation et une politique résolue visant à l’accroissement de l’utilisation d’engrais. L’Etat s’emploiera également à développer la production nationale de produits de base tels que les pommes de terre et le lait.
Mécanisation de l’agriculture : l’Algérie devance ses voisins
Conscient du rôle de la formation de la ressource humaine, l’Etat entend agir en faveur de l’amélioration des compétences techniques des agriculteurs. Le rôle de l’Ecole nationale des métiers de l’agriculture, des forêts et de l’agro-industrie (ENMAFA), s’avère d’ores et déjà d’une importance capitale. L’école offrira des formations aux métiers des secteurs agricole, forestier et agro-industriel. Quant au volet institutionnel, il y a lieu de rappeler que le chef de l’Exécutif a annoncé la réactivation de la loi sur la concession agricole à compter du 1er décembre dont la principale disposition porte sur la préservation des terres agricoles concernées en tant que propriété pérenne de l’État, leur exploitation devant se faire sous le régime exclusif de la concession d’une durée de 40 ans renouvelable, moyennant redevance versée au Trésor public.
D’autres avancées ont été enregistrées en matière de la mécanisation de l’agriculture. Un bilan élaboré récemment par l’ONUDI (programme des Nations unies pour le développement industriel) sur les avancées de la mécanisation de l’agriculture au Maghreb, distingue l’Algérie dans ce domaine par rapport aux pays voisins comme le Maroc et la Tunisie. Ne voulant pas se limiter à la satisfaction de sa demande nationale, l’Algérie compte devenir un exportateur régional de plusieurs produits agricoles. Les chefs d’Etat de plusieurs pays, qui ont eu à visiter ces derniers mois plusieurs exploitations agricoles algériennes, ont exprimé leur admiration devant les ressources dont dispose notre pays, et se sont dits favorables à l’établissement de partenariats dans le domaine.
Fouad Irnatene
Source: http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/86464
Avec une production s’élevant à 35 milliards de dollars en 2014, l’agriculture satisfait 72% des besoins du pays.
L’Agriculture s’érige aujourd’hui en une des alternatives les plus
sûres pour la diversification de l’économie nationale. Une rencontre
importante entre le gouvernement et les représentants du monde rural
sera tenue le 26 novembre prochain à Ain Defla. Une wilaya confortée par
sa deuxième place à l'échelle nationale en matière de production
agricole. Les chiffres et statistiques dudit secteur sont pour le moins
probants. Les activités agricoles et agro-industrielles contribuent au
PIB de l’Algérie à hauteur de 9%. En 2013, l’agriculture a employé plus
de 2,4 millions de personnes – soit près d’un cinquième de la population
active.
Lors de sa récente visite de travail et d’inspection qui l’a menée à Blida, le Premier ministre a mis en garde contre la «dévalorisation» de ce secteur, appelant à se diriger vers une «agriculture développée, moderne et industrielle.» Le constat est édifiant. Avec une production s’élevant à 35 milliards de dollars en 2014, l’agriculture satisfait 72% des besoins du pays. Une prouesse qui place l’Algérie dans la moyenne internationale dans une conjoncture marquée par une mondialisation accélérée. Les autorités sont également en plein dans la construction d’un système de canaux et de pompes d’une longueur de 22 km qui contribuera à soutenir la production de céréales dans le nord-est du pays. Les efforts fournis cumulent les superlatifs. Dans sa démarche, le gouvernement a décidé de lancer un projet de mise en valeur d’un million d’hectares dans les wilayas du Sud et des Hauts Plateaux afin de porter, d’ici 2019, la surface des terres irrigables à plus de 2 millions d’hectares.
Lors de sa récente visite de travail et d’inspection qui l’a menée à Blida, le Premier ministre a mis en garde contre la «dévalorisation» de ce secteur, appelant à se diriger vers une «agriculture développée, moderne et industrielle.» Le constat est édifiant. Avec une production s’élevant à 35 milliards de dollars en 2014, l’agriculture satisfait 72% des besoins du pays. Une prouesse qui place l’Algérie dans la moyenne internationale dans une conjoncture marquée par une mondialisation accélérée. Les autorités sont également en plein dans la construction d’un système de canaux et de pompes d’une longueur de 22 km qui contribuera à soutenir la production de céréales dans le nord-est du pays. Les efforts fournis cumulent les superlatifs. Dans sa démarche, le gouvernement a décidé de lancer un projet de mise en valeur d’un million d’hectares dans les wilayas du Sud et des Hauts Plateaux afin de porter, d’ici 2019, la surface des terres irrigables à plus de 2 millions d’hectares.
Outre cette série de mesures, il y a lieu de rappeler qu’à la fin 2014, le gouvernement a annoncé son dernier programme agricole, le «Plan quinquennal 2015-2019», qui s’appuie sur la Politique de renouveau agricole et rurale (PRAR). Le programme jouera un rôle pilote pour le développement du secteur jusqu’à fin 2019 et supervisera des changements ambitieux, tels que l’introduction de techniques de pointe en matière d’irrigation et une politique résolue visant à l’accroissement de l’utilisation d’engrais. L’Etat s’emploiera également à développer la production nationale de produits de base tels que les pommes de terre et le lait.
Mécanisation de l’agriculture : l’Algérie devance ses voisins
Conscient du rôle de la formation de la ressource humaine, l’Etat entend agir en faveur de l’amélioration des compétences techniques des agriculteurs. Le rôle de l’Ecole nationale des métiers de l’agriculture, des forêts et de l’agro-industrie (ENMAFA), s’avère d’ores et déjà d’une importance capitale. L’école offrira des formations aux métiers des secteurs agricole, forestier et agro-industriel. Quant au volet institutionnel, il y a lieu de rappeler que le chef de l’Exécutif a annoncé la réactivation de la loi sur la concession agricole à compter du 1er décembre dont la principale disposition porte sur la préservation des terres agricoles concernées en tant que propriété pérenne de l’État, leur exploitation devant se faire sous le régime exclusif de la concession d’une durée de 40 ans renouvelable, moyennant redevance versée au Trésor public.
D’autres avancées ont été enregistrées en matière de la mécanisation de l’agriculture. Un bilan élaboré récemment par l’ONUDI (programme des Nations unies pour le développement industriel) sur les avancées de la mécanisation de l’agriculture au Maghreb, distingue l’Algérie dans ce domaine par rapport aux pays voisins comme le Maroc et la Tunisie. Ne voulant pas se limiter à la satisfaction de sa demande nationale, l’Algérie compte devenir un exportateur régional de plusieurs produits agricoles. Les chefs d’Etat de plusieurs pays, qui ont eu à visiter ces derniers mois plusieurs exploitations agricoles algériennes, ont exprimé leur admiration devant les ressources dont dispose notre pays, et se sont dits favorables à l’établissement de partenariats dans le domaine.
Fouad Irnatene
Source: http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/86464
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