lundi 10 août 2015
Journée nationale de l’Algérie à l’Exposition universelle de Milan : M. Ferroukhi présente la politique algérienne de développement agricole
PUBLIE LE : 09-08-2015
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, a souligné, hier à Milan, que la question de la disponibilité des produits alimentaires était au cœur de la politique agricole de l’Algérie, visant notamment à renforcer sa sécurité alimentaire.
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, a souligné, hier à Milan, que la question de la disponibilité des produits alimentaires était au cœur de la politique agricole de l’Algérie, visant notamment à renforcer sa sécurité alimentaire.
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche,
Sid Ahmed Ferroukhi, a souligné, hier à Milan, que la question de la
disponibilité des produits alimentaires était au cœur de la politique
agricole de l’Algérie, visant notamment à renforcer sa sécurité
alimentaire.
«La question de la disponibilité et de l’abondance (des produits alimentaires) est prise en charge dans le cadre d’une politique nationale de développement agricole, des forêts et de la pêche que nous mettons en œuvre sous la conduite du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika », a indiqué le ministre lors de la célébration de la journée nationale de l’Algérie à l’Exposition universelle qui se tient dans cette ville du nord de l’Italie. «Cette politique, a-t-il poursuivi, vise à renforcer la sécurité alimentaire du pays et à promouvoir un développement économique homogène des territoires agricoles pour contribuer au développement économique et diversifier nos exportations».
M. Ferroukhi a, dans ce cadre, relevé que les pouvoirs publics accordent une «priorité extrême» au développement des modes de production durable pour parvenir à couvrir les besoins alimentaires du pays à l’avenir, compte tenu de l’impact des changements climatiques sur les ressources naturelles et, par conséquent, sur la sécurité alimentaire. Les efforts de relance de la production agricole nationale «permettent, aujourd’hui, une couverture appréciable de nos besoins alimentaires par la production nationale», a-t-il soutenu lors de cette journée nationale tenue en présence de représentants de plusieurs pays participant à cette Exposition universelle. Pour le ministre, le caractère aride et semi-aride du climat en Algérie «nous impose d’accentuer nos efforts à l’effet d’adapter notre secteur agricole et la population rurale qui bénéficie d’un grand intérêt des pouvoirs publics». En faisant référence au choix de la thématique de l’Expo Milan 2015 intitulée «nourrir la planète, énergie pour la vie», M. Ferroukhi a affirmé que ce thème résume l’ambition pour relever le défi de la disponibilité de l’alimentation. Il a également saisi cette occasion pour souligner que cette exposition est propice pour rappeler à la communauté internationale son devoir à l’égard des centaines de millions de personnes qui souffrent de la faim et de malnutrition dans le monde.
«Nous devons, en effet, produire en quantité suffisante mais de manière durable et responsable, c’est-à-dire dans le respect le plus humble de notre Terre nourricière. De même, nous devons consommer autrement et mieux sans excès et sans gaspillage», a encore plaidé le ministre qui a tenu à s’exprimer sur la coopération économique algéro-italienne, en se félicitant de la contribution des entreprises italiennes dans le développement de plusieurs secteurs d’activités en Algérie à l’image de l’énergie, des travaux publics, du transport et du bâtiment. Les deux pays, a-t-il observé, ont également tissé des liens de coopération dans l’agriculture et les industries agroalimentaires à travers trois projets qui portent sur le système de gestion intégré de l’information agricole et rurale, la certification des plants pour l’amélioration des cultures fruitières en Algérie et la filière laitière et fromagère.
L’Algérie et l’Italie sont aussi liées par trois mémorandums d’entente portant sur l’agriculture, la protection des plantes et la quarantaine végétale, la santé animale et la sécurité sanitaire des aliments, a rappelé M. Ferroukhi. De son côté, le vice-ministre italien de l’Agriculture, Andrea Olivero, a qualifié de «solides» les liens bilatéraux dans les domaines politique et économique, affirmant que les deux pays doivent œuvrer à raffermir davantage leur coopération «afin de promouvoir les échanges commerciaux et de contribuer à renforcer la paix et la sécurité dans le monde». «Il faut affronter ensemble les défis de la disponibilité de l’alimentation dans le monde, la réduction de la pauvreté notamment dans les zones rurales», a ajouté le responsable italien. Dans ce sens, M. Olivero a rappelé que l’Algérie est parmi les 38 pays dans le monde à avoir atteint l’objectif d’éliminer le risque de la faim avant 2015 dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
Lors de la célébration de la journée nationale de l’Algérie à Expo Milan 2015, M. Ferroukhi a visité le pavillon national en compagnie de plusieurs responsables algériens et italiens. La journée nationale de l’Algérie a été marquée par plusieurs festivités reflétant la richesse et la diversité de la culture algérienne, avec au programme un concert de musique andalouse et une exposition philatélique. S’étalant sur une superficie de 750 m2, le pavillon de l’Algérie propose aux visiteurs de près de 150 Etats les facettes multiples du pays, liées particulièrement au patrimoine, à la gastronomie et au tourisme.
Importante affluence au pavillon algérien
Le pavillon algérien à l’Exposition universelle de Milan (Italie), qui a abrité hier la journée nationale, connaît une bonne affluence d’un public composé aussi bien de visiteurs italiens qu’étrangers, qui viennent découvrir les potentialités touristiques, culturelles et économiques du pays.
Pour Mohamed Bensalem, le Commissaire de l’Algérie à l’Expo Milan 2015, le pavillon national «enregistre une affluence assez importante» même en cette période des grands départs en vacances en Italie, estimant que le nombre de visiteurs sera encore plus important vers le début septembre prochain.
Afin de drainer davantage de visiteurs, les responsables du pavillon et ceux du Commissariat général d’Algérie à l’Expo Milan 2015 misent sur le flux de touristes étrangers sur la ville de Milan, capitale économique de l’Italie et l’une des grandes villes touristique du pays. Objectif : promouvoir la destination Algérie et valoriser ses atouts économiques et culturels. Le Commissariat général d’Algérie à l’Expo Milan 2015 met à contribution les réseaux sociaux pour informer le grand public sur toutes activités organisées par le pavillon de l’Algérie, comme celle de la journée nationale célébrée hier. Cette journée a été marquée par plusieurs festivités reflétant la richesse et la diversité de la culture algérienne, avec au programme un concert de musique andalouse et une exposition philatélique. Selon Mustapha Ariche, directeur du pavillon Algérie, le fait de participer dans le cadre d’un groupement ou cluster composé d’une dizaine de pays méditerranées au titre d’une sous-thématique : « régime alimentaire méditerranéen » permettra d’atteindre les objectifs et attirer le maximum de visiteurs.
En effet, le pavillon de l’Algérie est installé tout près de celui du Liban, de l’Egypte, de Malte et de la Tunisie entre autres, autour d’un espace où sont organisées périodiquement des activités musicales, artistiques et culinaires.
Les produits du terroir à l’honneur
«Chaque pays du cluster montre, à travers des expositions, des séances de dégustation, et des présentations communes et individuelles, les différentes récoltes composant le régime alimentaire méditerranéen composé essentiellement des céréales, de l’huile d’olive et du vignoble», précise ce responsable à l’APS.
L’apport de l’Algérie au régime alimentaire propre à la Méditerranée est ainsi à l’honneur dans le pavillon algérien à travers notamment la présentation de diaporamas et de projections vidéo mettant en valeur les produits de terroir, dont les dattes et l’huile d’olive, mais aussi à travers le restaurant typiquement algérien aménagé au sein du pavillon. Ouvert fin mai dernier, «le restaurant propose à ses hôtes étrangers des mets emblématiques aux saveurs émouvantes et transportant les fins gourmets au monde d’une excellence culinaire propre à l’Algérie et son savoir-faire dans ce domaine» souligne le directeur du pavillon.
L’art culinaire algérien se distingue
Le restaurant a d’ailleurs obtenu la troisième place au classement du meilleur restaurant de l’Expo Milan 2015, dans la catégorie des restaurants typiques et exotiques, et établi par un jury de critiques culinaires italiens, a-t-on appris auprès des responsables du pavillon d’Algérie. Evaluant la participation algérienne à cette manifestation qui se poursuivra jusqu’à fin octobre prochain, M. Ariche affirme qu’«elle constitue jusque-là une réussite» compte tenu du respect de la thématique de l’Exposition à savoir «nourrir la Planète, énergie pour la vie». L’Expo Milan 2015 qui voit la participation de 147 pays et ambitionne de drainer quelque 20 millions de visiteurs d’Italie et du monde entier. La première édition de l’exposition universelle, qui se tient chaque cinq ans, avait eu lieu à Londres en 1851.
L’édition de 2020 de l’Exposition universelle qui se tiendra à Dubaï (Emirats Arabes Unis), aura pour thème «connecter les esprits, construire le futur». Depuis 1997, l’Algérie participe régulièrement à l’Exposition universelle suite à son adhésion au Bureau international des expositions (BIE) qui organise cette manifestation mondiale, rappelle-t-on. Mais, la première participation algérienne remonte à 1967 à l’occasion de l’exposition universelle de Montréal (Canada) puis à Osaka (Japon) en 1970, alors que l’Exposition de Séville (Espagne) en 1992 a marqué la troisième participation de l’Algérie.
Source: http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/81483
«La question de la disponibilité et de l’abondance (des produits alimentaires) est prise en charge dans le cadre d’une politique nationale de développement agricole, des forêts et de la pêche que nous mettons en œuvre sous la conduite du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika », a indiqué le ministre lors de la célébration de la journée nationale de l’Algérie à l’Exposition universelle qui se tient dans cette ville du nord de l’Italie. «Cette politique, a-t-il poursuivi, vise à renforcer la sécurité alimentaire du pays et à promouvoir un développement économique homogène des territoires agricoles pour contribuer au développement économique et diversifier nos exportations».
M. Ferroukhi a, dans ce cadre, relevé que les pouvoirs publics accordent une «priorité extrême» au développement des modes de production durable pour parvenir à couvrir les besoins alimentaires du pays à l’avenir, compte tenu de l’impact des changements climatiques sur les ressources naturelles et, par conséquent, sur la sécurité alimentaire. Les efforts de relance de la production agricole nationale «permettent, aujourd’hui, une couverture appréciable de nos besoins alimentaires par la production nationale», a-t-il soutenu lors de cette journée nationale tenue en présence de représentants de plusieurs pays participant à cette Exposition universelle. Pour le ministre, le caractère aride et semi-aride du climat en Algérie «nous impose d’accentuer nos efforts à l’effet d’adapter notre secteur agricole et la population rurale qui bénéficie d’un grand intérêt des pouvoirs publics». En faisant référence au choix de la thématique de l’Expo Milan 2015 intitulée «nourrir la planète, énergie pour la vie», M. Ferroukhi a affirmé que ce thème résume l’ambition pour relever le défi de la disponibilité de l’alimentation. Il a également saisi cette occasion pour souligner que cette exposition est propice pour rappeler à la communauté internationale son devoir à l’égard des centaines de millions de personnes qui souffrent de la faim et de malnutrition dans le monde.
«Nous devons, en effet, produire en quantité suffisante mais de manière durable et responsable, c’est-à-dire dans le respect le plus humble de notre Terre nourricière. De même, nous devons consommer autrement et mieux sans excès et sans gaspillage», a encore plaidé le ministre qui a tenu à s’exprimer sur la coopération économique algéro-italienne, en se félicitant de la contribution des entreprises italiennes dans le développement de plusieurs secteurs d’activités en Algérie à l’image de l’énergie, des travaux publics, du transport et du bâtiment. Les deux pays, a-t-il observé, ont également tissé des liens de coopération dans l’agriculture et les industries agroalimentaires à travers trois projets qui portent sur le système de gestion intégré de l’information agricole et rurale, la certification des plants pour l’amélioration des cultures fruitières en Algérie et la filière laitière et fromagère.
L’Algérie et l’Italie sont aussi liées par trois mémorandums d’entente portant sur l’agriculture, la protection des plantes et la quarantaine végétale, la santé animale et la sécurité sanitaire des aliments, a rappelé M. Ferroukhi. De son côté, le vice-ministre italien de l’Agriculture, Andrea Olivero, a qualifié de «solides» les liens bilatéraux dans les domaines politique et économique, affirmant que les deux pays doivent œuvrer à raffermir davantage leur coopération «afin de promouvoir les échanges commerciaux et de contribuer à renforcer la paix et la sécurité dans le monde». «Il faut affronter ensemble les défis de la disponibilité de l’alimentation dans le monde, la réduction de la pauvreté notamment dans les zones rurales», a ajouté le responsable italien. Dans ce sens, M. Olivero a rappelé que l’Algérie est parmi les 38 pays dans le monde à avoir atteint l’objectif d’éliminer le risque de la faim avant 2015 dans le cadre des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).
Lors de la célébration de la journée nationale de l’Algérie à Expo Milan 2015, M. Ferroukhi a visité le pavillon national en compagnie de plusieurs responsables algériens et italiens. La journée nationale de l’Algérie a été marquée par plusieurs festivités reflétant la richesse et la diversité de la culture algérienne, avec au programme un concert de musique andalouse et une exposition philatélique. S’étalant sur une superficie de 750 m2, le pavillon de l’Algérie propose aux visiteurs de près de 150 Etats les facettes multiples du pays, liées particulièrement au patrimoine, à la gastronomie et au tourisme.
Importante affluence au pavillon algérien
Le pavillon algérien à l’Exposition universelle de Milan (Italie), qui a abrité hier la journée nationale, connaît une bonne affluence d’un public composé aussi bien de visiteurs italiens qu’étrangers, qui viennent découvrir les potentialités touristiques, culturelles et économiques du pays.
Pour Mohamed Bensalem, le Commissaire de l’Algérie à l’Expo Milan 2015, le pavillon national «enregistre une affluence assez importante» même en cette période des grands départs en vacances en Italie, estimant que le nombre de visiteurs sera encore plus important vers le début septembre prochain.
Afin de drainer davantage de visiteurs, les responsables du pavillon et ceux du Commissariat général d’Algérie à l’Expo Milan 2015 misent sur le flux de touristes étrangers sur la ville de Milan, capitale économique de l’Italie et l’une des grandes villes touristique du pays. Objectif : promouvoir la destination Algérie et valoriser ses atouts économiques et culturels. Le Commissariat général d’Algérie à l’Expo Milan 2015 met à contribution les réseaux sociaux pour informer le grand public sur toutes activités organisées par le pavillon de l’Algérie, comme celle de la journée nationale célébrée hier. Cette journée a été marquée par plusieurs festivités reflétant la richesse et la diversité de la culture algérienne, avec au programme un concert de musique andalouse et une exposition philatélique. Selon Mustapha Ariche, directeur du pavillon Algérie, le fait de participer dans le cadre d’un groupement ou cluster composé d’une dizaine de pays méditerranées au titre d’une sous-thématique : « régime alimentaire méditerranéen » permettra d’atteindre les objectifs et attirer le maximum de visiteurs.
En effet, le pavillon de l’Algérie est installé tout près de celui du Liban, de l’Egypte, de Malte et de la Tunisie entre autres, autour d’un espace où sont organisées périodiquement des activités musicales, artistiques et culinaires.
Les produits du terroir à l’honneur
«Chaque pays du cluster montre, à travers des expositions, des séances de dégustation, et des présentations communes et individuelles, les différentes récoltes composant le régime alimentaire méditerranéen composé essentiellement des céréales, de l’huile d’olive et du vignoble», précise ce responsable à l’APS.
L’apport de l’Algérie au régime alimentaire propre à la Méditerranée est ainsi à l’honneur dans le pavillon algérien à travers notamment la présentation de diaporamas et de projections vidéo mettant en valeur les produits de terroir, dont les dattes et l’huile d’olive, mais aussi à travers le restaurant typiquement algérien aménagé au sein du pavillon. Ouvert fin mai dernier, «le restaurant propose à ses hôtes étrangers des mets emblématiques aux saveurs émouvantes et transportant les fins gourmets au monde d’une excellence culinaire propre à l’Algérie et son savoir-faire dans ce domaine» souligne le directeur du pavillon.
L’art culinaire algérien se distingue
Le restaurant a d’ailleurs obtenu la troisième place au classement du meilleur restaurant de l’Expo Milan 2015, dans la catégorie des restaurants typiques et exotiques, et établi par un jury de critiques culinaires italiens, a-t-on appris auprès des responsables du pavillon d’Algérie. Evaluant la participation algérienne à cette manifestation qui se poursuivra jusqu’à fin octobre prochain, M. Ariche affirme qu’«elle constitue jusque-là une réussite» compte tenu du respect de la thématique de l’Exposition à savoir «nourrir la Planète, énergie pour la vie». L’Expo Milan 2015 qui voit la participation de 147 pays et ambitionne de drainer quelque 20 millions de visiteurs d’Italie et du monde entier. La première édition de l’exposition universelle, qui se tient chaque cinq ans, avait eu lieu à Londres en 1851.
L’édition de 2020 de l’Exposition universelle qui se tiendra à Dubaï (Emirats Arabes Unis), aura pour thème «connecter les esprits, construire le futur». Depuis 1997, l’Algérie participe régulièrement à l’Exposition universelle suite à son adhésion au Bureau international des expositions (BIE) qui organise cette manifestation mondiale, rappelle-t-on. Mais, la première participation algérienne remonte à 1967 à l’occasion de l’exposition universelle de Montréal (Canada) puis à Osaka (Japon) en 1970, alors que l’Exposition de Séville (Espagne) en 1992 a marqué la troisième participation de l’Algérie.
Source: http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/81483
Vous voulez résoudre votre problème de parasites ?
from Nathan
Collins
August 7, 2015
August 7, 2015
Pest control is especially important on farms. It costs a lot of money, and if you overdo it on pesticides, you can seriously disturb nearby ecosystems. A new report
lays out simple actions farmers could take to increase biodiversity and
foster interactions between insect species to help keep pests under
control.
Pacific Standard grapples
with the nation's biggest issues by illuminating why we do what we do.
For more on the science of society, sign up for its weekly email update or subscribe to its bimonthly print magazine.
"Our research suggests that agronomic practices that
promote high levels of ... diversity fundamentally require fewer
agronomic inputs," such as pesticides, write Jonathan Lundgren, an ecologist at the United States Department of Agriculture's Agricultural Research Service, and Scott Fausti, a professor of economics at South Dakota State University.
To get a handle on how the insect population as a
whole might impact pests, Lundgren and Fausti inventoried 106 insect
species — a total of more than 37,000 individual insects — on 53 corn
farms in the Northern Great Plains. Based on that collection, they
computed each farm's species diversity,
a particular measure of biodiversity that incorporates the number of
species present, as well as how evenly each species is represented. For
example, even if Lundgren and Fausti found 100 species on one farm, they
wouldn't call it diverse if 99 percent of individual insects were
common black ants.
The
more diverse the insect population was, the fewer pests Lundgren and
Fausti found. But the researchers didn't stop there, choosing instead to
examine networks of interactions between species. Lundgren and Fausti
built those by looking for correlations between species — that is, how
often the same species showed up on the same farms. The pair constructed
10 such networks, each for a different level of pest abundance. The
first network, for example, represented links between insects found on
the five farms with mildest pest infestation.
Analyzing those networks revealed that it wasn't
just species diversity that mattered for pest control, but also the
structure of interactions between insects. As the average number of
links between insect species increased, for example, the abundance of
pests decreased. Similarly, farms had the fewest pests when insect
species had about the same number of links to each other.
The results, Lundgren and Fausti write, suggest a
new way of looking at pest control. "The importance of the association
of biodiversity and ecological network structure with low pest
populations provides goals that can be targeted with sustainable
cropping systems that require minimal inputs for pest management," the
researchers write today in Science Advances. In particular,
they suggest, farmers could use less insect-lethal strategies, like
simply tilling the soil less or planting a wider variety of plants to
preserve insect biodiversity without sacrificing crop yields.
of The Week magazine.
dimanche 9 août 2015
Comment les abeilles vaccinent leurs petits
Publié le 6/08/2015
par Pierre Barthélémy
Deux abeilles, une ouvrière et une reine. © Christofer Bang.
C'est une information qui prend une résonance
curieuse à l'heure où certains groupes de pression, principalement aux
Etats-Unis mais aussi désormais en France, veulent remettre en cause la
vaccination obligatoire des enfants : les abeilles, elles aussi,
vaccinent leurs petits et une étude internationale parue le 31 juillet dans la revue PLOS Pathogens vient enfin de découvrir comment elles s'y prennent.
Pendant longtemps on a pensé que les insectes ne
pouvaient compléter en cours d'existence l'arsenal de défense de leur
système immunitaire. Qu'ils devaient en quelque sorte faire toute leur
vie avec "le kit de base" immunitaire dont ils étaient pourvus à la
naissance. Les chercheurs se sont récemment aperçus que ce n'était pas
le cas et, depuis quelques années, les preuves s'accumulent pour
affirmer qu'une réponse immunitaire acquise, une réponse adaptable,
existe et que les parents peuvent la transmettre à leurs enfants à un
stade très précoce de leur développement. En 2014, une équipe
autrichienne travaillant sur les abeilles a ainsi montré qu'exposer des
reines (qui engendrent tous les individus d'une colonie) aux spores de
la bactérie responsable de la loque américaine, conférait à leur
progéniture une meilleure résistance à cette maladie.
Encore fallait-il comprendre comment. Ainsi que l'explique Gro Amdam (université de l'Arizona), co-auteur de l'étude publiée par PLOS Pathogens, "le
procédé par lequel les abeilles immunisent leurs petits était un grand
mystère jusqu'à présent. Ce que nous avons trouvé, c'est que c'est
simple comme manger." Avec ses collègues, cette biologiste
norvégienne est en effet partie de l'idée que la seule manière pour une
reine – qui consacre tout son temps à pondre des œufs – d'être mise en
présence de bactéries passe par la nourriture qu'elle ingurgite. A
savoir la gelée royale, hautement nutritive, sécrétée par les nourrices à
partir du pollen récolté à l'extérieur. Certes les agents pathogènes
sont détruits dans le système digestif de la reine, mais pas
complètement. Des débris de la paroi cellulaire des bactéries
subsistent. Or, ce sont précisément les structures moléculaires
présentes à la surface de cette paroi qui permettent de déclencher la
réponse immunitaire contre les agresseurs. On avait donc bien, comme
dans un vaccin, un pathogène atténué. Restait à découvrir le vecteur du
vaccin, la manière dont les reines se débrouillaient pour transférer cet
antigène depuis leur système digestif jusque dans leurs œufs.
La réponse était dans ce que les entomologistes
nomment le corps gras, cet équivalent de notre foie chez les insectes.
C'est là que la reine produit le vitellus, cette réserve nutritive que
va exploiter l'embryon pour se développer dans son œuf (le vitellus le
plus connu est le jaune d'œuf fabriqué par les poules). On y retrouve
notamment une protéine très importante, la vitellogénine. Gro Amdam et
ses collègues ont découvert que les parois de différents types de
bactéries s'accrochaient à la vitellogénine, qui pouvait donc les
transporter en passagers clandestins jusque dans les œufs. Les
chercheurs ont ensuite vérifié que cette exposition à des débris de
bactéries était suffisante pour induire une réponse immunitaire chez les
individus. La vaccination – involontaire – des petites abeilles par
leur mère avait bien eu lieu.
Au-delà de la mise en lumière d'un mécanisme
particulièrement subtil – voire fascinant pour qui s'émerveille des
ressources qu'exploite le vivant –, ce travail pourrait avoir
d'intéressantes retombées. L'étude précise que la maîtrise de ces
mécanismes de transfert d'immunité "peut avoir une importance économique considérable"
quand on mesure à la fois les immenses services que les insectes
pollinisateurs comme les abeilles fournissent gratuitement à l'humanité
et le déclin mondial des colonies d'abeilles constaté ces dernières
décennies, déclin dû à l'utilisation intensive de pesticides par
l'agriculture mais aussi à certains pathogènes. Puisque le point de
départ de cette transmission immunitaire est la nourriture, les auteurs
de l'étude imaginent donc un vaccin comestible à placer non loin des
ruches, afin d'aider ces insectes à se prémunir contre des maladies face
auxquelles ils n'ont pas de bonne défense. Un communiqué de l'université de l'Arizona
pour laquelle travaille Gro Amdam signale qu'un tel vaccin, destiné à
lutter contre la loque américaine, est en cours de brevetage. La
chercheuse norvégienne souligne au passage que la découverte "a été
rendue possible parce que nous avons fait pendant quinze ans de la
recherche fondamentale sur la vitellogénine. C'est un bon exemple pour
montrer comment des investissements à long terme dans la recherche
fondamentale finissent par payer." Un message qu'entendront peut-être les décideurs qui exigent des chercheurs des résultats toujours plus rapides...
Source: http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2015/08/06/comment-les-abeilles-vaccinent-leurs-petits/
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