Un Forum national de
l’apiculture se tient depuis hier à la Safex des Pins maritimes. Cet
événement, qui se poursuit aujourd’hui sous les auspices de la Chambre
nationale de l’agriculture, a pour thème « L’abeille, ressource
stratégique universelle pour le développement local ».
Il a pour
vocation de présenter au grand public quelques aspects de ce qu’on peut
appeler l’économie du miel dans notre pays, son marché et ses acteurs.
Il a également pour objectif d’aborder des questions importantes telles
que « la biodiversité et la sécurité alimentaire ».
Ainsi, ceux qui auront l’occasion de visiter ce forum, dans lequel est installé un espace d’exposition et de vente pour les visiteurs, pourront s’informer davantage des métiers de l’apiculture en Algérie. Ce secteur est considéré, en effet, comme générateur de ressources et de création d’emplois, sans compter les aspects culturels et patrimoniaux. Elever des abeilles ne concerne pas uniquement la production du miel au sens industriel et économique du terme, mais aussi des aspects liés au terroir. Toutefois, en dépit de ces atouts, l’apiculture souffre aussi de problèmes et de difficultés. Les professionnels rencontrés sur place se plaignent de la concurrence du miel importé. « Nous avons une importation déloyale et de mauvaise qualité », dit l’un d’entre eux dans une déclaration à Reporters en marge du forum.
« Nous devons arrêter cette importation qui est douteuse pour nous et développer en contrepartie davantage notre produit qui est de bonne qualité et qu’on peut exporter », a, pour sa part, déclaré Cherif Omari, conseiller au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.
Ainsi, ceux qui auront l’occasion de visiter ce forum, dans lequel est installé un espace d’exposition et de vente pour les visiteurs, pourront s’informer davantage des métiers de l’apiculture en Algérie. Ce secteur est considéré, en effet, comme générateur de ressources et de création d’emplois, sans compter les aspects culturels et patrimoniaux. Elever des abeilles ne concerne pas uniquement la production du miel au sens industriel et économique du terme, mais aussi des aspects liés au terroir. Toutefois, en dépit de ces atouts, l’apiculture souffre aussi de problèmes et de difficultés. Les professionnels rencontrés sur place se plaignent de la concurrence du miel importé. « Nous avons une importation déloyale et de mauvaise qualité », dit l’un d’entre eux dans une déclaration à Reporters en marge du forum.
« Nous devons arrêter cette importation qui est douteuse pour nous et développer en contrepartie davantage notre produit qui est de bonne qualité et qu’on peut exporter », a, pour sa part, déclaré Cherif Omari, conseiller au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.
Les professionnels de l’activité apicole auront à échanger, nouer des contacts dans le but de relancer et renforcer cette activité. Une filière qui se redresse, selon Cherif Omari. « Nous avons une biosphère très riche et très propre » par rapport aux pays développés ou émergents où la diversité est menacée. Une opportunité, selon Omari, dont les professionnels doivent « profiter pour améliorer leur production ».
Pour autant, estime-t-il, les apiculteurs algériens ont des avantages certains. « Nos agriculteurs utilisent moins de produits chimiques, d’engrais ou de pesticides. » Le produit de la ruche algérienne est « biologique », affirme-t-il, ce qui n’est pas la moindre des qualités pour un produit qu’on utilise aussi pour la santé.
Outre la menace de l’importation, il y a aussi les aléas climatiques et ceux du réchauffement, en particulier. Omari appelle à l’occasion pour mettre en cause l’authenticité du miel importé.
Selon Kecir, apiculteur de Tizi-Ouzou, le climat printanier a favorisé l’apparition des « guêpiers » qui peuvent manger jusqu’à 500 abeilles par jour. Il ajoutera : « La production a baissé cette année de 60% suite à la très faible pluviométrie, les incendies de forêt… » « La situation va empirer », regrette notre interlocuteur.
Un autre professionnel, Amar Serdani de Tipasa, pense que « la location des champs coûte cher ». Ce dernier parle de 40 000 à 80 000 DA pour un hectare « loué seulement quelques jours ». En dépit de ces difficultés, les responsables de la filière restent optimistes.
La production en 2015 a été de « 6 000 tonnes », mais le ministère envisage d’atteindre pour cette année 10 000 tonnes. C’est du moins ce qu’a affirmé Omari du ministère de l’Agriculture. Ce cadre indique, par ailleurs, que son département est en train d’accompagner les professionnels algériens pour le développement de la filière apicole et d’amener les professionnels à diversifier en qualité et en variété leurs produits. L’objectif est d’avoir l’offre la plus riche et la plus variée possible pour satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante.
Le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Nabil Assaf, présent sur les lieux, a mis l’accent sur l’intérêt et la nécessité de tirer profit de l’expertise étrangère, notamment des professionnels de la rive nord de la Méditerranée. « L’organisation de cette filière est en phase de restructuration et d’organisation. » Pour lui, les apiculteurs doivent « échanger avec les professionnels d’autres pays pour aller vers une apiculture optimisée ».
« Il est temps de travailler pour renforcer l’activité et œuvrer à son développement et à son déploiement pour l’intérêt économique du pays. »
Selon
lui, « il faut arriver à commercialiser et labelliser les produits de
la ruche algérienne et valoriser ce qu’on a comme variétés dont chacune a
une spécificité thérapeutique ».
Source: http://reporters.dz/
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