Publié le mardi, 29 décembre 2015
Des agronomes ont plaidé mardi à Médéa pour la nécessité d’étendre
l’usage des nouvelles technologies de l’information et de la
communication (NTIC) à la vulgarisation agricole.
Intervenant dans le cadre d’une rencontre nationale sur le thème, ces
spécialistes ont estimé que l’adoption des TIC dans l’information des
agriculteurs est "un impératif susceptible de contribuer au
développement agricole".
Le sous-directeur de la vulgarisation auprès du ministère de
l’agriculture, Mohamed Khayati, a souligné les efforts de la tutelle
dans l’adoption d’un "nouveau mode de communication visant à transmettre
l’information au plus grand nombre possible d’agriculteurs et
d’éleveurs, en un temps record".
"Les Nouvelles TIC permettent une transmission rapide de l’information,
tout en offrant l’opportunité d'exposer à temps les doléances et
préoccupations des agriculteurs relatives, entre autres, aux maladies
touchant leurs récoltes et bétail, et à la météorologie", a-t-il ajouté.
L’exploitation des TIC par les agriculteurs est actuellement "très
faible" et nécessite des campagnes d’information pour les convaincre de
leur importance, a estimé, pour sa part, le directeur des études à
l’Institut national de la vulgarisation agricole d’Alger, Mohamed
Abdelmotalib. Il a, toutefois, relevé, que l'amélioration du niveau
d'instruction chez grand nombre d'agriculteurs "augure d’un bon avenir
pour ce projet".
Ce projet permettra, selon le même responsable, de "mieux informer les
agriculteurs sur les maladies pouvant affecter leurs récoltes, sur les
moyens de leur prévention ainsi que sur les dates des campagnes de
vaccination du cheptel, et toutes les nouveautés introduites dans le
secteur".
Cette rencontre de deux jours a notamment permis la présentation
d'expériences réalisées en la matière par de nombreux pays, dont
l’Argentine, l’Egypte et des Etats du Golfe, outre un exposé sur l’usage
des TIC dans les échanges avec les agriculteurs.
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