9 octobre 2015
Un nouveau portail fournit des informations essentielles sur la banque mondiale de semences en vue de développer des variétés cultivées tolérantes aux chocs.
Les délégués des 136 Etats membres du Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture dont l'Algérie fait partie ont approuvé la mise en place d’un portail d’information international pour les données génétiques de semences de cultures vivrières.
L’accord
concernant le lancement d’un Système mondial d’information sur les
ressources phytogénétiques (GLIS) a été conclu au cours de la longue
semaine de réunion du 6ème Organe directeur biennal du Traité qui s’est achevée aujourd’hui, au siège de la FAO, à Rome.
Avec
l’accélération du changement climatique, il est essentiel pour les
agriculteurs, les scientifiques, les obtenteurs et les entreprises du
secteur privé de mettre au point de nouvelles variétés de plantes
résistantes aux parasites, aux inondations et à la sécheresse en vue de
maintenir des niveaux de production agricole suffisants.
Pour
ce faire, ils ont besoin de savoir où trouver les informations et
comment les obtenir, une tâche ardue à l’heure actuelle vu le nombre
d’acteurs qui les détiennent.
Ces
informations ne se trouvent pas seulement dans les banques de semences
et les centres de recherche, mais aussi dans les plantes qui poussent
dans les champs et les terres non cultivées, à savoir les espèces
sauvages apparentées aux plantes cultivées.
Le
système doit être mondial car aucun pays n’est autosuffisant en matière
de matériels phytogénétiques ayant subi des déplacements
transfrontaliers des siècles durant.
A
titre d’exemple, la pomme de terre sur la table du dîner en Allemagne
provient des Andes, le blé du «chapati» pakistanais de la Méditerranée
et le maïs de «l’ugali» d’Afrique de l’Est du Mexique.
«Le
Système mondial d’information sur les ressources phytogénétiques pour
l’alimentation et l’agriculture comportera une bibliothèque virtuelle de
gènes comprenant des données provenant des banques de semences, des
centres de recherche et des organisations paysannes», a déclaré Shakeel
Bhatti, Secrétaire du Traité international.
«Il
faudra du temps pour le rendre totalement fonctionnel en raison des
nombreux intérêts en jeu, mais il contribuera à faciliter grandement le
travail de l’ensemble des acteurs tout au long de la chaîne de valeur
des semences, dans les pays développés comme en développement».
L’Institut international de recherche sur le riz basé aux Philippines
(IRRI) a apporté la première contribution au portail en y insérant les
séquences des génomes de plus de 3000 variétés de riz.Source: http://www.fao.org/news/story/fr/item/336188/icode/
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