Publié le 12/10/2015
Les prix pétroliers devraient connaître une hausse substantielle sur la période allant entre 2016 et 2018, a estimé lundi M. Mourad Preure, spécialiste des questions énergétiques, soulignant que la baisse des cours du brut est conjoncturelle.
Dans une conférence organisée par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) sur "l'impact économique des bouleversements des marchés pétroliers", cet expert a avancé que sur le long terme, le marché pétrolier mondial connaîtrait une tendance haussière après avoir subi, depuis 2014, "les effets de facteurs de court terme".
Il s'agit de l'excédent de l'offre, notamment du pétrole de schiste américain, de la forte progression du dollar et d'une surproduction des pays de l'Opep, auxquels s'ajoute un fléchissement de la demande mondiale en raison du ralentissement des grandes économies.
M. Preure a signalé, en outre, que la production de pétrole de schiste américain ne pourrait pas être soutenable à moyen terme, en précisant que les données officielles américaines annoncent une baisse significative de cette production dès la fin 2016.
Par ailleurs, il a présenté trois scénarios sur l'évolution du marché pétrolier au cours de l'année 2016.
Le premier, qu'il considère comme "moyennement probable", prévoit un prix de pétrole de 40 dollars au cours du 1er semestre 2016 puis de 50 dollars au 2ème semestre.
Dans ce scénario, il est attendu le retour de l'Iran et de la Libye sur le marché pétrolier en plus de l'augmentation de la production irakienne.
Quant au deuxième scénario, qu'il estime "fortement probable", l'expert s'attend également à l'arrivée des pétroles iranien, libyen et irakien conjuguée à une reprise modérée de la demande, avec un prix de baril de 50 dollars au 1er semestre avant d'augmenter de 10 dollars au second semestre, soit 60 dollars.
Le troisième scénario, selon lui, est celui d'une crise majeure au Moyen-Orient avec une rupture d'approvisionnement ayant pour effet de propulser les prix vers une forte hausse.
Mais dans tous les cas de figures, M. Preure estime que la période s'étalant entre 2016 et 2018 sera celle d'une "hausse franche" des cours pétroliers.
L'expert a également évoqué la nécessité pour Sonatrach de prospecter davantage dans les hydrocarbures et s'est dit favorable à la stratégie de développement adoptée par cette compagnie publique.
La conférence a vu également la participation du directeur de l'institut national de la recherche agronomique d'Algérie (INRA), Fouad Chehat, qui a affirmé que l'Algérie était en mesure de diversifier ses revenus en misant, entre autres, sur le secteur agricole. Selon lui, ce secteur enregistre, depuis 2008, une croissance annuelle de 8%.
Source: http://radioalgerie.dz/news/fr/article/20151012/55049.html
Les prix pétroliers devraient connaître une hausse substantielle sur la période allant entre 2016 et 2018, a estimé lundi M. Mourad Preure, spécialiste des questions énergétiques, soulignant que la baisse des cours du brut est conjoncturelle.
Dans une conférence organisée par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) sur "l'impact économique des bouleversements des marchés pétroliers", cet expert a avancé que sur le long terme, le marché pétrolier mondial connaîtrait une tendance haussière après avoir subi, depuis 2014, "les effets de facteurs de court terme".
Il s'agit de l'excédent de l'offre, notamment du pétrole de schiste américain, de la forte progression du dollar et d'une surproduction des pays de l'Opep, auxquels s'ajoute un fléchissement de la demande mondiale en raison du ralentissement des grandes économies.
M. Preure a signalé, en outre, que la production de pétrole de schiste américain ne pourrait pas être soutenable à moyen terme, en précisant que les données officielles américaines annoncent une baisse significative de cette production dès la fin 2016.
Par ailleurs, il a présenté trois scénarios sur l'évolution du marché pétrolier au cours de l'année 2016.
Le premier, qu'il considère comme "moyennement probable", prévoit un prix de pétrole de 40 dollars au cours du 1er semestre 2016 puis de 50 dollars au 2ème semestre.
Dans ce scénario, il est attendu le retour de l'Iran et de la Libye sur le marché pétrolier en plus de l'augmentation de la production irakienne.
Quant au deuxième scénario, qu'il estime "fortement probable", l'expert s'attend également à l'arrivée des pétroles iranien, libyen et irakien conjuguée à une reprise modérée de la demande, avec un prix de baril de 50 dollars au 1er semestre avant d'augmenter de 10 dollars au second semestre, soit 60 dollars.
Le troisième scénario, selon lui, est celui d'une crise majeure au Moyen-Orient avec une rupture d'approvisionnement ayant pour effet de propulser les prix vers une forte hausse.
Mais dans tous les cas de figures, M. Preure estime que la période s'étalant entre 2016 et 2018 sera celle d'une "hausse franche" des cours pétroliers.
L'expert a également évoqué la nécessité pour Sonatrach de prospecter davantage dans les hydrocarbures et s'est dit favorable à la stratégie de développement adoptée par cette compagnie publique.
La conférence a vu également la participation du directeur de l'institut national de la recherche agronomique d'Algérie (INRA), Fouad Chehat, qui a affirmé que l'Algérie était en mesure de diversifier ses revenus en misant, entre autres, sur le secteur agricole. Selon lui, ce secteur enregistre, depuis 2008, une croissance annuelle de 8%.
Source: http://radioalgerie.dz/news/fr/article/20151012/55049.html
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