L'Algérie
s'est engagée, pour la première fois, dans la production de pistache,
après plusieurs années d’expérimentation menées par l'Institut technique
de l'arboriculture fruitière et de la vigne (ITAF).
Selon le directeur de l’ITAF, Mahmoud Mendil, invité de la radio Chaine 2 de la Radio Algérienne, l’Algérie a « de réelles possibilités de se lancer dans la culture de la pistache et d’orienter rapidement une partie de sa production à l’exportation ». M. Mendil cite, comme destination, « l’Europe qui est un marché de proximité et où la consommation de ce type de fruit est la plus élevée dans le monde ».
Actuellement, la culture du pistachier occupe une
superficie de 90 hectares (ha). Les plantations se trouvent,
principalement, dans certaines wilayas, situées dans les zones
steppiques, comme Naâma, El Bayedh, Laghouat, Djelfa et M'Sila. Mais, à
l’horizon 2025, la superficie dédiée à cette nouvelle culture devrait
atteindre, selon le programme tracé par le ministère de l’Agriculture,
50.000 ha pour une production de 100.000 quintaux (qx).
Pour atteindre cet objectif, les services du ministère de l’Agriculture, l’ITAF
en tête, mènent une campagne de sensibilisation en direction des
agriculteurs, avec en prime une offre gratuite et symbolique de 100
plants de pistachier et un kilogramme de semence pour chaque agriculteur
qui voudrait se lancer dans la production.
La production mondiale
de pistache est estimée à 450.000 tonnes par an. L'Iran et les
États-Unis sont les deux principaux pays producteurs. L’Union
européenne, la Chine et Hong Kong sont les importateurs majeurs.
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