Publié le Dimanche 29 Mars 2015
L'Institut national de la recherche agronomique de France (Inra France) travaille en ce moment sur des moyens destinés à améliorer les conditions de vie des volailles. Un geste envers ces animaux mais aussi envers les producteurs qui en dépendent.
De bonnes conditions d'élevage feraient autant plaisir aux poulets qu'aux producteurs. ©Flickr Creative Commons
L'Institut national de la recherche agronomique de France (Inra France) travaille en ce moment sur des moyens destinés à améliorer les conditions de vie des volailles. Un geste envers ces animaux mais aussi envers les producteurs qui en dépendent.
De bonnes conditions d'élevage feraient autant plaisir aux poulets qu'aux producteurs. ©Flickr Creative Commons
Un
bon poulet est un poulet heureux. Et un poulet heureux, c'est une bonne
chose aussi bien pour les défenseurs des animaux que pour les
producteurs de volailles. Par conséquent, les scientifiques de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) se sont penchés sur le sujet.
Tout le monde a encore en tête certaines images d'élevages industriels dans lesquels les animaux sont entassés dans des conditions qui ne mettent pas vraiment en appétit. Selon l'Inra, résoudre certains de ces problèmes et arriver à une production saine de volailles ne fait pas que contribuer au bien-être animal. Cela permet également d'améliorer la production, car un animal qui se sent mal est moins productif.
Les experts tordent également le cou à certaines idées reçues. Ainsi, les poulets, des animaux qui naturellement vivent en groupe, ne seraient pas stressés par la promiscuité. Ils seraient même rassurés par le fait d'avoir un abri. En revanche, l'immensité des hangars leur ferait peur.
L'Inra envisage donc différentes solutions pour réduire le stress des volailles mais aussi produire de manière plus écologique, avec une meilleure nourriture. Un produit de qualité permettrait en effet de mieux répondre aux nouvelles exigences des consommateurs. Ils sont aujourd'hui très demandeurs de produits découpés (40% de la consommation) ou transformés (25%).
Ces produits nécessitent une volaille de qualité, et les races actuellement utilisées sont souvent trop acides. Mieux choisir les espèces de poulets pourrait par exemple permettre de réduire les quantités de sel nécessaires à leur préparation.
L'Inra travaille également à l'élaboration d'aliments de qualité et pouvant être produit localement pour les volailles. Ce qui permettrait aux producteurs français de mieux se défendre contre les importations, car l'alimentation représente plus de 50% des coûts.
Autre idée: habituer avant même l'éclosion les poussins à la chaleur qui règne dans les élevages. Un autre moyen d'avoir un poulet détendu pour une viande plus tendre.
Tout le monde a encore en tête certaines images d'élevages industriels dans lesquels les animaux sont entassés dans des conditions qui ne mettent pas vraiment en appétit. Selon l'Inra, résoudre certains de ces problèmes et arriver à une production saine de volailles ne fait pas que contribuer au bien-être animal. Cela permet également d'améliorer la production, car un animal qui se sent mal est moins productif.
Les experts tordent également le cou à certaines idées reçues. Ainsi, les poulets, des animaux qui naturellement vivent en groupe, ne seraient pas stressés par la promiscuité. Ils seraient même rassurés par le fait d'avoir un abri. En revanche, l'immensité des hangars leur ferait peur.
L'Inra envisage donc différentes solutions pour réduire le stress des volailles mais aussi produire de manière plus écologique, avec une meilleure nourriture. Un produit de qualité permettrait en effet de mieux répondre aux nouvelles exigences des consommateurs. Ils sont aujourd'hui très demandeurs de produits découpés (40% de la consommation) ou transformés (25%).
Ces produits nécessitent une volaille de qualité, et les races actuellement utilisées sont souvent trop acides. Mieux choisir les espèces de poulets pourrait par exemple permettre de réduire les quantités de sel nécessaires à leur préparation.
L'Inra travaille également à l'élaboration d'aliments de qualité et pouvant être produit localement pour les volailles. Ce qui permettrait aux producteurs français de mieux se défendre contre les importations, car l'alimentation représente plus de 50% des coûts.
Autre idée: habituer avant même l'éclosion les poussins à la chaleur qui règne dans les élevages. Un autre moyen d'avoir un poulet détendu pour une viande plus tendre.
Auteur : La rédaction de FranceSoir.fr
Source: http://www.francesoir.fr/societe-sante/des-volailles-moins-stressees-et-plus-ecologiques-demain
Source: http://www.francesoir.fr/societe-sante/des-volailles-moins-stressees-et-plus-ecologiques-demain
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