jeudi 27 octobre 2016

Une nouvelle ferme sans sol ni soleil lancée à Lyon (France)

Rédigé par Nathalie Jouet, le 24 oct 2016

Une nouvelle ferme sans sol ni soleil lancée à Lyon
                     
   
La production hors sol et sans soleil, tel est l’objectif de la première ferme urbaine indoor à Lyon. « Ce n’est pas de la science-fiction, mais l’agriculture du futur ! », assurent les fondateurs de la start-up Ferme urbaine de Lyon (FUL).

Produire des aliments de meilleure qualité

Ce projet innovant, qui a été lancé il y a trois ans, apparaît enfin sous forme d’un prototype installé sur le site du campus universitaire scientifique de l’Institut national des sciences appliquées (Insa). Son développement est envisagé pour l’année 2017. L’idée est de concevoir des bâtiments destinés à abriter et à contrôler une production effectuée grâce à une technique de culture hors sol. À la fois économe en eau et en énergie, cette production a la capacité de s’adapter à toutes les villes.

Un objectif de production de 500 tonnes par an

 

Ce type de production vise les produits alimentaires haut de gamme ou même les ingrédients végétaux, pour des compositions pharmaceutiques ou cosmétologiques. Avec une infrastructure de 1.000 mètres carré au sol, son coût avoisine les 5 millions d’euros. Grâce à une culture intensive, le retour sur investissement devrait se faire sur six ans environ.

Pour développer ce projet, les fondateurs de FUL se sont entourés de six entreprises référentes et de partenaires provenant notamment du monde universitaire, comme l’Insa et Institut supérieur d’agriculture et d’agroalimentaire Rhône-Alpes  (Isara) de Lyon et l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) d’Angers. FUL a reçu plusieurs subventions, dont une de 200.000 euros dans le cadre Programme d’investissements d’avenir (PIA) et 61.000 euros de l’Ademe. Désirant passer à une phase industrielle, FUL ouvre actuellement son capital à des industriels et fonds d’amorçage.







 

                         






Les plantes sont de bons géomètres

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |
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                          Pins « tordus » dans une forêt de Poméranie occidentale, en Pologne.

Des chercheurs montrent que les végétaux ne se redressent pas à la verticale en sentant la gravité mais en mesurant leur inclinaison.

Tapez dans un moteur de recherche les mots-clés « forêt courbée » : vous serez impressionné par les images montrant la capacité des plantes à répondre à l’adversité. Elles se redressent à la verticale, même après avoir été sévèrement penchées par le vent ou un glissement de terrain. Comment font-elles pour savoir dans quelle direction pousser ?
Une équipe de chercheurs du CNRS et de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) à Marseille et Clermont-Ferrand vient d’apporter, dans Scientific Reports du 14 octobre, une réponse qui ­contredit le consensus précédent.

Les maçons savent bien que le fil à plomb est un moyen efficace pour trouver la verticale. La force de ­gravité, responsable de cette rectitude, est donc la principale suspecte pour expliquer le redressement des plantes.
« Changement fort de paradigme » 
 
Un autre indice est qu’il est ­possible de convaincre un humain qu’il accélère ou freine, par exemple dans un simulateur de vol, en inclinant plus ou moins sa posture. Il dispose en fait dans l’oreille de petits cristaux mobiles, qui appuient plus ou moins sur des cils microscopiques, convertissant ainsi le mouvement local en une force ressentie.

Or les plantes possèdent justement des grains d’amidon analogues, les statolithes, dans des ­ cellules appelées statocytes. L’hypothèse naturelle, et dominante, était donc que le déplacement de ces grains mesure une force et ­déclenche une cascade de réactions biochimiques conduisant à faire pousser différemment la plante sur les faces intérieure...


                                              

Evolution de la température mondiale au cours des deux derniers millions d'années

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Evolution of global temperature over the past two million years

 Carolyn W. Snyder

 Nature 538,226–228 doi:10.1038/nature19798

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Un séminaire international sur la gestion des eaux pluviales


Le rôle de la bonne gestion des eaux pluviales dans la lutte contre les changements climatiques mis en avant lors d’un séminaire international à Rabat

Le rôle de la bonne gestion des eaux pluviales dans la lutte contre les changements climatiques abordé lors d’un séminaire international à Rabat (Maroc).


L’amélioration des pratiques de gestion des eaux pluviales au Maroc et en Afrique, et son rôle dans la lutte contre les changements climatiques ont été mis en avant lors d’un séminaire international labellisé COP22, tenu mercredi à Rabat, à l’initiative de l’Association Nationale des Améliorations Foncières de l’Irrigation, du Drainage et de l’Environnement (ANAFIDE), en collaboration avec l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (IAV).


Placé sous le thème: « Les systèmes de collecte et de valorisation des eaux de pluie », sous le double parrainage du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime et du Ministère Délégué Chargé de l’Eau, en collaboration avec la Commission Internationale du Génie Rural (CIGR), cette rencontre offre un espace d’échange d’expériences entre les participants sur les systèmes innovants de collecte et les modes appropriés de valorisation des eaux de pluie dans un contexte de raréfaction croissante des ressources en eau et d’accroissement des risques de changements climatiques, a déclaré à la MAP le président de l’ANAFIDE, Aziz Fertahi.