mercredi 12 octobre 2016

Comment les plantes reconnaissent-elles le haut du bas ?

Pour orienter leur croissance les plantes envoient certaines protéines sur une seule face de la cellule sans cibler les autres faces. Une équipe du laboratoire de Biogenèse membranaire révèle que les cellules exploitent la composition singulière en lipides d’un compartiment intracellulaire, constituant une véritable « gare de triage », pour diriger de manière ciblée certaines protéines vers un domaine de la surface cellulaire. Cette étude est publiée dans la revue Nature Communications.

Contrairement aux animaux, les plantes ne peuvent s’échapper de leur environnement et ont développé de ce fait une plasticité d’adaptation considérable. Elles doivent constamment chercher la meilleure exposition à la lumière ou, dans le sol, les nutriments et l’eau nécessaires à leur survie. Cette capacité des plantes à réorienter leur croissance vers la ressource convoitée est connue sous le terme de « tropisme ». Il existe différents types de tropisme, comme, par exemple, celui permettant aux tournesols de se tourner vers la lumière, au liseron de s’enrouler autour d’un support ou encore aux racines de s’enfoncer verticalement dans le sol. Ce dernier tropisme permettant l’enracinement de la plante est appelé gravitropisme. Comment les plantes arrivent-elles à prendre la bonne direction ? En fait, les tropismes sont en très grande partie dépendants de l’établissement de différences de concentration d’auxine, une hormone végétale, au sein des tissus végétaux. Ces différences de concentration régulent la croissance des cellules composant le tissu, permettant à l’organe considéré de se courber de façon adéquate. Les différences de concentration d’auxine sont créées grâce à l’activité de certaines protéines transporteuses d’auxine, qui se localisent sur la membrane d’une seule face des cellules de l’organe cible, permettant de diriger l’hormone dans une seule direction. Il n’est cependant pas bien compris comment les cellules arrivent à établir la localisation de ces transporteurs uniquement sur une face particulière de la cellule. 

lundi 10 octobre 2016

Le numérique doit améliorer la productivité des exploitations agricoles

Vidéo: Frédéric THOMAS, NACA, Congrès 2016, AGRICULTURE ET ÉCOLOGIE

Frédéric THOMAS, agriculteur et spécialiste des Techniques Culturales Simplifiées fait une présentation documentée et étayée, avec des arguments pratiques et nourris d’une vraie expérience de terrain.

                                                            Négoce Agricole Centre-Atlantique

               Négoce Agricole Centre-Atlantique


          

Le ver de terre, un auxiliaire de culture de taille

par


 Les vers de terre sont des animaux qui font partie de ce que l’on appelle la macrofaune (animaux dont la taille est supérieure à un millimètre et que l’on peut voir à l’œil nu) et que l’on n’estime pas assez que ce soit pour leur biologie ou pour les services qu’ils rendent. De la famille des annélides (au corps constitué de segments, d’anneaux), ces animaux sont présents sur terre depuis 680 millions d’années… Certainement de quoi leur donner un rôle d’importance !

Qui sont donc ces vers de terre ?

 

Il existe environ 4 000 espèces dans la famille des annélides sur notre planète pour une centaine d’espèces en France et le tout avec des différences notoires allant d’animaux aquatiques, de sous-sols ou de surface.
Ils ne possèdent pas de poumon mais une hémoglobine un peu particulière qui leur donne leur couleur caractéristique et qui leur permet de transporter l’oxygène directement de leur peau (qui joue ainsi le rôle d’alvéoles pulmonaires) vers les différents organes de leur corps.