jeudi 8 septembre 2016
La permaculture est officiellement une activité rentable selon l’INRA France
Aujourd’hui, l’agriculture n’a qu’une obsession, le rendement.
Respectueuse de la nature et de l’homme, la permaculture s’affiche comme
une agricole durable. Une alternative rentable selon l’INRA France qui s’est
penché sur le cas de la luxuriante Ferme du Bec Hellouin.
Produire à la main une profusion de fruits et légumes sur une petite surface, c’est le défi de la permaculture.
Basée sur un ensemble de techniques visant à créer une production
agricole durable et écologique, ces pratiques sont respectueuses de
l’homme, des animaux et de l’environnement. Très peu mécanisé et en
circuit-court, ce concept simple a séduit la Ferme du Bec Hellouin dans
l’Eure qui favorise la diversité et s’oppose à l’uniformité induite par
l’agriculture industrielle.
Pour la première fois, une étude scientifique s’est penchée sur la
viabilité économique de ce modèle agricole alternatif. Après quatre
années d’étude (2001-2015) au sein de cette ferme normande gérée en
permaculture, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) a
validé la permaculture comme une activité rentable.
La Ferme du Bec Hellouin, un modèle de permaculture
À l’origine de ce projet, Perrine et Charles Hervé-Gruyer, un couple qui n’avait aucune expérience agricole, a eu l’envie de produire autrement.
“L’idée n’est pas de produire beaucoup mais de favoriser avec une
diversité de plantes et d’animaux” souligne Charles. Le couple a fait le
choix d’une agriculture bio affranchie des énergies fossiles et
pourtant productive. Un franc succès désormais validé par l’INRA.
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Découvrez Wikwio, plateforme web collaborative dédiée à la flore adventice tropicale
Un nouvel outil collaboratif (portail web 2.0) de reconnaissance de
plantes et de partage de connaissances est proposé par le Cirad dans le
cadre de l'unité mixte de recherche Amap (« Botanique et Modélisation de
l'Architecture des Plantes et des Végétations »).
Consacré à la flore adventice, c'est-à-dire aux plantes spontanées qui
font concurrence aux cultures, l'outil vise à aider les agriculteurs à
mieux connaître ces « mauvaises » herbes, afin de mieux les gérer pour
limiter les pertes de rendements. Plus de 400 espèces d'adventices du
sud-ouest de l'océan Indien et d'Afrique australe y sont aujourd'hui
référencées.
Découvrez Wikwio...
Déclin des abeilles : une étude de l'INRA confirme la responsabilité des pesticides
Déclin des abeilles : l'exposition des mâles à un pesticide affecte
indirectement la capacité de reproduction des reines selon un
rapport des chercheurs de l'Inra (Institut National de Recherche
Agronomique) publié dans la revue Scientific Reports début septembre 2016.
L'INRA de France vient d'annoncer que
l'exposition des abeilles mâles à un pesticide, le fipronil, un
néonicotinoïde, affecte indirectement la capacité de reproduction des
reines.
La mortalité dramatique des abeilles que nous observons depuis
plusieurs années, bien que contestée par les lobbies de l'agrochimie,
est sans aucun doute liée à l'utilisation massive des pesticides
de synthèse systémiques (captés par les racines et circulant dans la
sève), notamment ceux appartenant à la famille des néonicotinoïdes. Les
abeilles butineuses en puisant dans les fleurs gorgées de ces poisons
finissent par mourir.
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