dimanche 6 novembre 2016

Le tour de force perceptif des plantes pour se maintenir à la verticale

                    
Schéma du dispositif expérimental utilisé dans l’étude : les plantes sont disposées dans une chambre de culture (60x16x3 cm) montée sur une centrifugeuse avec 2 axes de rotation sur laquelle un appareil photo est monté afin de filmer  précisément le mouvement de redressement des plantes. La rotation de la centrifugeuse autour de l’axe vertical permet d’obtenir différents niveaux d’accélération et de force centrifuge, alors que la rotation tête-bêche lente des plantes permet de compenser plus ou moins la perception par les statocytes de la gravité terrestre (effet clinostat). Enfin l’inclinaison de chaque plante peut être ajustée.. © Inra, H Chauvet ,O Pouliquen, Y Forterre, V Legué,


Schéma du dispositif expérimental utilisé dans l’étude : les plantes sont disposées dans une chambre de culture (60x16x3 cm) montée sur une centrifugeuse avec 2 axes de rotation sur laquelle un appareil photo est monté afin de filmer précisément le mouvement de redressement des plantes. La rotation de la centrifugeuse autour de l’axe vertical permet d’obtenir différents niveaux d’accélération et de force centrifuge, alors que la rotation tête-bêche lente des plantes permet de compenser plus ou moins la perception par les statocytes de la gravité terrestre (effet clinostat). Enfin l’inclinaison de chaque plante peut être ajustée.
Contrairement à ce qui se passe chez l’Homme, les plantes réussissent à percevoir leur inclinaison par rapport à la gravité sans se laisser perturber par l’intensité des forces liées aux poids et accélérations. Dans une étude qui vient de paraître dans Scientific Reports, des chercheurs de l’Inra, du CNRS et de l’Université Blaise Pascal démontrent que si les plantes oscillent fortement dans le vent, elles ne confondent pas ce balancement avec une perte de verticalité. Ces travaux laissent entrevoir des applications prometteuses tant dans les domaines de l’agronomie que du biomimétisme avec la conception par exemple de capteurs de position miniaturisés.

Arjuna lance une gamme de conservateurs naturels pour l'allongement de la durée de conservation des aliments sans ingrédients artificiels

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Arjuna établit sa nouvelle division d'ingrédients alimentaires  

Arjuna Natural Extracts Ltd. lance X-tend, sa gamme de conservateurs naturels qui préserve la fraîcheur des aliments et allonge leur durée de conservation. X-tend concerne trois grandes tendances alimentaires : les aliments naturels, sans ingrédients artificiels et la sécurité alimentaire Arjuna a inauguré une nouvelle division de technologie alimentaire sur son site de R&D à Cochin, au sud de l'État indien de Kerala, destinée à l'industrie des aliments et des boissons, outre ses clients existants du secteur nutraceutique. La société lancera sa nouvelle gamme sur le stand S-B3 lors du salon Gulfood Manufacturing de Dubaï.

Ouvrage: À quoi pensent les plantes ?

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LIVRE / Est-il possible de se « mettre à la place » d’une plante, de comprendre ce qu’elle perçoit de ses semblables et du monde extérieur ?

On a longtemps vu la plante comme un être passif et immobile, spécialisé dans la fascinante alchimie de la photosynthèse. Les progrès de la biologie végétale donnent aujourd’hui de la plante une image radicalement nouvelle : les plantes ont de multiples façons de percevoir leur environnement. Mieux : elles se parlent et communiquent tous azimuts avec leurs congénères par voie chimique, s’avertissant d’un danger potentiel, mais aussi avec les animaux qui les pollinisent ou vivent en symbiose avec elles.
Malgré ces avancées majeures de la biologie végétale, l’intuition littéraire approche souvent mieux qu’elle l’intimité des plantes. Pour découvrir cette « intériorité végétale », rien de tel que le mélange précisément dosé de science et de poésie que propose ce livre. Un excellent petit guide pour pénétrer la vie secrète des plantes.
L’auteur
Jacques Tassin est chercheur en écologie végétale au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Il est l’auteur de La Grande Invasion. Qui a peur des espèces invasives ?, paru en 2014.

À quoi pensent les plantes ?
Jacques Tassin
Editions Odile Jacob, 10/2016
160 pages
Format : 145 x 220 mm
ISBN : 2738134831
Prix indicatif : 19.90 €
Pour se procurer l’ouvrage :
Rechercher une librairie prés de chez vous depuis le site des éditions Odile Jacob.
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                                                       Tela Botanica

Les algues : une alternative aux pesticides ?

                              A gauche : plant d'Arabidopsis thaliana, permettant de mesurer l'activité de l'immunité. A droite : culture in vitro du champignon Fusarium graminearum en présence (2) et absence (3,6,7) d'un extrait de microalgue agissant comme bio-pesticide

 A gauche : plant d'Arabidopsis thaliana, permettant de mesurer l'activité de l'immunité. A droite : culture in vitro du champignon Fusarium graminearum en présence (2) et absence (3,6,7) d'un extrait de microalgue agissant comme bio-pesticide © ImmunRise


Le mildiou, l'oïdium, la pourriture grise, la tavelure du pommier... Pour préserver les plantes de ces pathogènes, hormis les bio, les agriculteurs français font encore appel massivement aux pesticides de synthèse.

Douze traitements sur la vigne, vingt-deux traitements sur les pommiers, jusqu'à trente-six sur les pommes de terre ! Pour la santé des hommes, de la terre et du vivant en général, cette stratégie est intenable. Après le tout chimique, on est entré dans lebio-contrôle. Un mot pour dire qu'il s'agit désormais - afin de réduire de moitié le recours aux pesticides comme l'exige les autorités publiques - de trouver comment protéger les plantes autrement.