mardi 5 mai 2015

FASCINATION OF PLANTS DAY 2015

FASCINATION OF PLANTS DAY 2015 - La Journée internationale de célébration des plantes va renaitre sous le parrainage de l’Organisation Européenne pour la Science Végétale (EPSO). Le but de cet évènement est de faire partager à autant de personnes que possible, de par le monde, la fascination pour les plantes et l’enthousiasme pour la science végétale au service de l’agriculture, de la production durable de nourriture, mais aussi de l’horticulture, de la foresterie, et de tous les produits que sont le papier, le bois, les produits chimiques, l’énergie et les produits pharmaceutiques. Le rôle des plantes dans la protection de l’environnement est aussi un message clé.

Tout le monde est invité à rejoindre cette initiative !

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Source:  http://www.plantday12.eu/

La bactérie à l’origine du « goût de pomme de terre » du café vient d’être identifiée

Publié le 4 mai 2015


Le « goût de pomme de terre » de certains cafés déprécie leur qualité et leur valeur. Il est dû à la présence d’une molécule produite à la suite de l’introduction d’une bactérie dans les fèves. Une équipe du Cirad, associée à l’Institut Pasteur, vient d’identifier cette bactérie. Il s’agit d’une nouvelle espèce, baptisée Pantoea coffeiphila.
Dans la région des Grands Lacs, en Afrique de l’Est, le « goût de pomme de terre » du café, bien que peu fréquent, représente un sérieux risque pour le secteur caféier. En effet, alors qu’ils sont parmi les meilleurs du monde, ces cafés peuvent subir des décotes importantes à l’exportation en raison du goût désagréable de certains lots.
Ce goût de pomme de terre est imputable à la présence d’isopropyl-2-méthoxyle-3-pyrazine, une molécule produite lorsqu’une bactérie s’introduit dans les fèves de caféier, généralement à la suite des piqûres de l’insecte Antestiopsis orbitalis.
On ignorait cependant l’identité de cette bactérie. C’est pourquoi une équipe du Cirad vient d’en faire l’analyse génétique à partir d’isolats collectés au Burundi.

Une analyse génétique pour identifier la bactérie

Cette analyse génétique, réalisée avec le concours de l’Institut Pasteur, a permis d’identifier la bactérie. Tout d’abord, le séquençage de deux gènes, RRS et rpoB, a montré que ces isolats appartenaient au genre Pantoea.
L’analyse des séquences d’une autre série de gènes (gyrB, rpoB, atpD et infB) a ensuite permis de préciser qu’il s’agissait d’une nouvelle espèce, et sa position a été représentée dans plusieurs arbres phylogénétiques.

Découverte d’une nouvelle bactérie : Pantoea coffeiphila

Cette nouvelle espèce, qui appartient à la famille des Enterobacteriaceae et au genre Pantoea, a été baptisée Pantoea coffeiphila sp. nov.
Les souches ont été déposées dans la collection de l’Institut Pasteur (CIT) et dans celle de la DSMZ (Deutsche Sammlung von Mikroorganismen und Zellkulturen).
A partir de ces travaux, des kits de détection sélective de la bactérie permettront d’envisager de nouvelles recherches pour mieux comprendre l’écologie de cette bactérie dans les zones caféières de la région des Grands Lacs. 


lundi 4 mai 2015

La croissance du secteur agricole a atteint un taux moyen de 11% durant le quinquennat 2010-2014

  • Algérie Presse Service
  • lundi 4 mai 2015


 Le secteur agricole qui assure 72% des besoins alimentaires actuels du pays a réalisé un taux de croissance annuel moyen de 11% entre 2010 et 2014 dépassant l'objectif attendu, selon le bilan du ministère de l'Agriculture et du Développement rural publié dimanche.
"La production agricole nationale a connu ces dernières années une évolution significative dans l'ensemble des filières agricoles et permet d'approvisionner le marché local à hauteur de 72% des besoins", selon le constat fait par le ministère lors de la 22ème session d'évaluation de la consolidation des programmes agricole et rural.

Cette évolution s'est traduite par un taux de croissance agricole de plus de 11% annuellement durant le quinquennat qui vient de s'achever contre un objectif de 8,33%. Le nombre d'emplois créés par le secteur a connu un taux de croissance de 7,4% durant les cinq dernières années.
Le secteur agricole qui compte 1,2 million d'exploitations agricoles et d'élevage emploie environ 2,5 millions de personnes. Durant la même période, les programmes du renouveau rural avaient permis la réalisation de près de 12.148 projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI) qui ont touché 903 communes et près de 7 millions d'habitants, soit 99% de l'objectif.

"Ces indicateurs témoignent à eux seuls de l'importance des efforts consentis par les pouvoirs publics pour le développement du secteur agricole (...) qui connaît un regain d'intérêt pour le travail de la terre", explique-t-on dans un document remis à la presse.
Durant le quinquennat précédent, le secteur a eu à résoudre la question du foncier par l'instauration du système d'actes de concession (de 40ans) comme mode d'exploitation des terres privées de l'Etat en remplacement du droit de jouissance perpétuelle.

Concernant la ressource humaine, un programme de renforcement des capacités humaines et d'assistance technique a été mis en place en vue d'améliorer les connaissances et savoir-faire des professionnels.
Selon le bilan du ministère, quelque 146.573 agriculteurs et éleveurs ont bénéficié de formations ainsi que 15.465 opérateurs économiques et porteurs de projets et 59.285 cadres du secteur.

Source:  http://www.aps.dz/economie/22287-la-croissance-du-secteur-agricole-a-atteint-un-taux-moyen-de-11-durant-le-quinquennat-2010-2014

Nourrir la planète : deux visions s'affrontent à l'Exposition universelle 2015







L'Exposition Universelle 2015, qui a ouvert ses portes à Milan le 1er mai, a pour thème "Nourrir la planète, énergie pour la vie".

Le défi de nourrir la planète est d’autant plus grand, souligne la journaliste Laetitia Van Eeckhout dans Le Monde, que le changement climatique accroît la vulnérabilité de l’agriculture.
Selon le Programme des Nations unies pour le développement, d’ici à 2080, ce sont 600 millions de personnes supplémentaires chaque année (s'ajoutant aux 805 millions actuels) qui pourraient souffrir d’insécurité alimentaire sous l’effet du changement climatique.




Deux visions de l’agriculture s’affrontent pour nourrir la planète, rapporte la journaliste.
La première, détenue par des grands ONGs, des scientifiques et institutions internationales, défend la nécessité d’une transition vers un modèle agricole s’appuyant sur la polyculture, la rotation des cultures et l'utilisation maximale des processus écologiques pour lutter contre les espèces invasives, fertiliser et stimuler la vie des sols.
A l’opposé, les grands producteurs et agrochimistes soutiennent que la sécurité alimentaire passe par l'augmentation de la production agricole et défendent une intensification des monocultures par l’utilisation de plantes génétiquement modifiées (OGM).

La société civile du Sud – ONG et organisations de producteurs – s’alarme des « fausses solutions ». « Il faut investir dans l’agriculture familiale, pas dans l’agrobusiness », insiste Ali Abdou Bonguere, coordinateur de l’ONG nigérienne Energie et environnement pour le développement rural. « L’agrobusiness se traduit dans les pays du Sud par le développement de grandes monocultures et l’accaparement de terre par des investisseurs internationaux au détriment des petits agriculteurs. »
« Là où l’agriculture est à petite échelle, l’agro-écologie peut être particulièrement performante, explique Bruno Dorin, du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). « Il s’agit en effet de trouver les combinaisons d’espèces végétales et animales qui tirent au mieux parti des écosystèmes locaux, maximisent la photosynthèse, améliorent la qualité des sols et des eaux. Ce mode de culture écologique, qui peut être au moins aussi productive que l’agriculture industrielle, est beaucoup plus résilient aux chocs climatiques mais aussi économiques, car il dépend à un bien moindre degré de ressources non renouvelables et coûteuses comme les engrais de synthèse fabriqués à base d’énergie fossile. »
La société civile du Sud demande que la convention qui sera adoptée en décembre à Paris lors de la Conférence mondiale sur le climat reconnaisse « explicitement » l’effet du changement climatique sur la faim dans le monde et s’engage sur des mesures d’adaptation et d’atténuation efficaces.
A Genève, lors de la session préparatoire de la conférence en février, l’expression « sécurité alimentaire » est apparue pour la toute première fois dans le texte en préparation. Mais rien ne dit qu’il figurera dans l’accord final. Les ONG sont sur leurs gardes, d’autant qu’il serait envisagé de retenir le concept d’« agriculture climato-intelligente ».
Promu par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture en 2009, ce concept est très controversé et suscite de vives critiques de la part des grandes ONG internationales. « Avec ce concept, on se garde bien de faire un vrai choix sur un modèle agricole. Le périmètre des actions promues intègre des pratiques largement contestées comme l’utilisation d’OGM ou encore l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques », observe Peggy Pascal de l'ONG Action contre la faim.

Lire l'article du Monde : Nourrir la planète, le défi de l’Exposition.
Voyez également:
Illustration : Source : Exposition 2015, Nourrir la Planète, Energie pour la Vie.

Source:  http://www.psychomedia.qc.ca