jeudi 26 mars 2015

présentation Sir Gordon Conway

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 22 au 26 mars 2015


Veuillez télécharger la revue de presse hebdomadaire de cette semaine relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf :

https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnRnFVQ3dPdk93MEE/view?usp=sharing


Groupe d'experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition ( HLPE )



FAO- 26/03/2015

 Le Groupe d'experts de haut niveau  sur la sécurité alimentaire et la nutrition ( HLPE ) a été créé en 2010 comme l' interface science-politique du Comité des Nations Unies sur la sécurité alimentaire mondiale (CSA ) . Le HLPE vise à améliorer la robustesse de l'élaboration des politiques en fournissant , d'analyse et de conseils indépendante fondée sur des preuves à la demande du CSA .

Le Comité HLPE directeur a examiné les 187 candidatures qui ont participé à l' appel ouvert à participer à l'équipe du projet sur ​​le développement agricole durable pour la sécurité alimentaire et la nutrition , y compris le rôle de l'élevage et est maintenant heureux de vous informer sur l'issue du processus de sélection .

 Le Comité HLPE directeur annonce la nomination des 10 experts (dont 1 algérien de l'INRAA)  pour mener à bien l'étude sur le développement agricole durable pour la sécurité alimentaire et la nutrition , y compris le rôle de l'élevage qui alimenteront les débats du CSA à sa 43e session en 2016 :

  • Wilfrid Legg (Team Leader, United Kingdom)
  • Khaled Abbas (Algeria)
  • Daniela Alfaro (Uruguay)
  • Botir Dosov (Uzbekistan)
  • Neil Fraser (New Zealand)
  • Delia Grace (Ireland/United Kingdom)
  • Robert Habib (France)
  • Claudia Job Schmitt (Brazil)
  • Langa Simela (Zimbabwe)
  • Funing Zhong (China)
 Short bios / expert profiles of the members can be downloaded here!

Protection des végétaux: la FAO lance e-Phyto

  19 mars 2015

Des certificats numériques pour contrôler la propagation des ravageurs et des maladies des plantes.

e-Phyto améliorera le partage d'informations entre pays et réduira les coûts

Les représentants de 181 pays ont approuvé la création d'un nouveau système mondial de certification électronique qui contribuera à réduire la propagation des ravageurs et des maladies des plantes dans le commerce international de manière plus sécurisée et plus rentable.

La Commission des mesures phytosanitaires (CMP), organe directeur de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV), a convenu d'établir un système mondial de certificats phytosanitaires électroniques baptisé e-Phyto, a annoncé la FAO aujourd'hui.
Cela signifie que le processus bureaucratique complexe par lequel des millions de certificats papier sont créés, imprimés et échangés entre les pays chaque année sera remplacé au bout du compte par un système électronique en ligne.
Les certificats papier actuels servent à rassurer les importateurs que les produits végétaux – dont des produits alimentaires – ont été inspectés et se sont révélés exempts de types de ravageurs susceptibles de dévaster leur économie locale en compromettant l'agriculture ou l'environnement. Il s'agit d'une initiative capitale, mais coûteuse en termes de temps et de ressources.

Plateforme centrale
E-Phyto a pour vocation de remplacer entièrement les certificats papier tôt ou tard. Organisé autour d'une plateforme centrale, il recevra à titre volontaire les certificats des Organisations nationales de protection des végétaux (ONPV) dans les pays exportateurs et les transmettra aux ONPV des pays importateurs.
La plateforme est un moyen d'échange simple et sûr, éliminant la nécessité pour les pays de négocier des protocoles bilatéraux avec chacun de leurs partenaires commerciaux.
"La sécurité et la confidentialité sont des questions cruciales qui ont été minutieusement pesées dans la conception du système", a indiqué Peter Thomson, le chef du Bureau de la CIPV pour la mise au point d'ePhyto, s'adressant aux participants de la CPM réunis à Rome cette semaine.
"L'échange de certificats en toute sécurité entre les ONPV éliminera les problèmes que rencontrent certains pays avec le recours à des certificats frauduleux par les importateurs ou les exportateurs", a ajouté M. Thomson.

Le modèle de plateforme devrait être beaucoup moins onéreux que les méthodes existantes sur papier et améliorera grandement l'harmonisation mondiale et l'adhésion aux normes CIPV pour la certification phytosanitaire.
"Il y aura une série de règles", a déclaré M. Thomson "et une seule manière de les interpréter".
E-Phyto devrait simplifier et réduire le coût du commerce mondial, accroître la capacité des pays de cerner les points présentant des risques élevés et réduire le potentiel de fraude et, par conséquent, de dégâts collatéraux.

Un volume impressionnant de produit agricoles d'une valeur d'1,1 milliard de dollars sont échangés de par le monde chaque année, les produits alimentaires représentant plus de 80 pour cent du total.
Aider les pays en développement
La CPM a également approuvé une demande auprès du Fonds pour l'application des normes et le développement du commerce de l'OMC d'octroi de fonds pour le démarrage d'e-Phyto. Le but est de venir en aide aux pays en développement qui ne disposent pas actuellement des moyens de participer à e-Phyto.
La CIPV envisage un projet pilote destiné à renforcer les capacités de pays en développement pour leur permettre d'adhérer à e-Phyto progressivement.
Plusieurs pays utilisent déjà une forme ou une autre de certification électronique, notamment l'Australie, le Canada, les États-Unis, le Kenya, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas et la République de Corée.

Source:  http://www.fao.org/news/story/fr/item/281077/icode/