dimanche 16 novembre 2014

Climat: Conférence internationale REKLIM à Berlin sur les effets régionaux des changements climatiques

BE Allemagne 679  >>  13/11/2014



  
Du 6 au 9 octobre 2014, l'Initiative REKLIM a organisé à Berlin la conférence internationale "Our climate, our future - Regional perspectives on a global challenge" [1], portant sur les effets régionaux des changements climatiques. L'ambition de cet événement était de permettre aux scientifiques du monde entier de présenter leurs résultats récents, et de discuter de la recherche sur le climat.

L'Initiative REKLIM de la Communauté Helmholtz concerne la recherche sur l'impact des changements climatiques globaux à l'échelle régionale. Depuis octobre 2005, les experts de neuf centres de recherche Helmholtz spécialisés dans les domaines des sciences de la terre et de l'environnement, collaborent avec neuf universités. En couplant observations, étude de processus régionaux et modélisations, les résultats de ces recherches devraient contribuer à améliorer les modèles régionaux et globaux existants, et par là donner des outils fiables d'aide à la décision. La conférence a été organisée à l'occasion de la fin de la première période de financement de REKLIM.

La principale innovation de cette conférence était son format. Si les trois premières journées étaient consacrées à la Conférence scientifique internationale, essentiellement à destination des chercheurs, la dernière journée était ouverte au grand public. Ce "Public engagement day" visait à impliquer la société civile dans les discussions, et à renforcer le dialogue entre les scientifiques, et les responsables politiques, économiques ou d'ONG.

En l'absence de la Ministre fédérale de l'enseignement et de la recherche, Johanna Wanka, c'est Stefan Müller, Secrétaire d'état parlementaire au BMBF, qui a ouvert les débats. Il a notamment rappelé l'action menée par son ministère dans le soutien à la recherche sur le climat, en insistant sur deux initiatives :
- Le programme de recherche KLIMZUG, qui vise à élaborer dans sept régions allemandes des stratégies d'action concrètes en vue d'adapter de façon optimale le territoire aux changements climatiques [2].
- La mise en place du Centre de renseignements sur le climat (Climate Service Center, CSC) de Hambourg, initié et financé par le BMBF dans le cadre de la Stratégie High-Tech [3].

Par la suite, deux ateliers thématiques ont réuni divers intervenants (scientifiques, acteurs économiques et de la société civile), autour :
- des questions de recherche (état des lieux, évolution des risques climatiques en Allemagne, interactions entre végétation et processus climatiques).
- des conséquences concrètes des changements climatiques (impact du climat sur la santé et les maladies contagieuses, présentation de la stratégie climat de la ville de Berlin, intervention de la Société des eaux de la ville de Berlin sur les défis liés à l'eau).

Une table-ronde réunissant des intervenants de ces deux ateliers a ensuite permis de poursuivre les échanges avec le public, composé d'étudiants, de responsables d'associations locales ou de simples citoyens.

Au total, la conférence REKLIM a rassemblé plus de 320 participants, issus de 28 pays différents. 


Pour en savoir plus :
- [1] "Notre climat, notre avenir - perspectives régionales pour un défi global"
- [2] Voir BE Allemagne 447 - "Le programme KLIMZUG : 80 millions d'euros pour adapter les régions aux changements climatiques en cours" - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60157.htm
- [3] Voir BE Allemagne 440 - "Guy Brasseur nommé directeur du nouveau centre sur le climat de Hambourg" - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/59455.htm
- Site internet de la conférence REKLIM (en anglais) : https://reklim-conference-2014.de/

Source de l'information: 
BE Allemagne numéro 679 (13/11/2014) 
 Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/77128.htm

Le Déméter nouveau est arrivé

Publié le jeudi 13 novembre 2014


Chaque année depuis 1993, le Déméter propose des analyses prospectives de l'actualité agricole dans le monde.

Le Déméter 2015 n'échappe pas à la règle et s'articule cette année autour de quatre thèmes : « OGM, nanotechnologies... Qui sont les "anti" ? Comment agissent-ils ? » ; « Agriculture allemande : une dynamique aussi irrésistible que celle de la Mannschaft ? » ; « Egypte : entre insécurité alimentaire et inconnues géopolitiques » ; « Agriculture et bioressources : produire de l'énergie, des aliments, des molécules ? »

Le Déméter 2015 reprend par ailleurs les chiffres les plus récents en termes de statistiques agricoles. Michel Griffon, agronome, Sébastien Abis, analyste géopolitique, ou encore Eddy Fouguier, politologue, ont contribué à cet ouvrage.

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395 pages, 25 € sur commande auprès du Club Déméter au 5, rue Saint-Germain-l'Auxerrois, 75001 Paris.

En savoir plus sur http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/economie-agricole-le-demeter-nouveau-est-arrive-96345.html#HVB76rI8w1TIBE0z.99
 
 

vendredi 14 novembre 2014

Florendovirus, un nouveau virus au sein des plantes

Posté par Isabelle le Vendredi 14/11/2014

Florendovirus, des virus d'un nouveau genre au sein des génomes de plantes

Tizi-Ouzou : des universitaires plaident pour la réorganisation de la filière de production animale

11 Novembre 2014

L’urgence de la réorganisation de la filière de production animale, pour réduire ses coûts, améliorer sa qualité et sa compétitivité, et couvrir la demande nationale en produits carnés et autres, a été soulignée, mardi à Tizi-Ouzou, par des universitaires.
La deuxième et dernière journée de la rencontre scientifique sur la production animale organisée par l’université, a été l’occasion pour ces universitaires pour lancer un appel à l’ensemble des partenaires concernés (université, éleveurs, industriels, et pouvoirs publics), pour conjuguer et coordonner leurs efforts pour "la mise en place d’une nouvelle politique agricole à même de restructurer et de réorganiser la filière de production animale afin de placer sur le marché des produits compétitifs, en prévision de l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) et l’avènement de la zone de libre échange".
Partant d’un constat, tiré des conclusions de plusieurs enquêtes menées sur le terrain dans des exploitations d’élevage (avicole, ovin, caprin, cunicole) à travers plusieurs régions du pays, ces scientifiques ont relevé certaines défaillances dans le système de production animale, notamment sur le plan de la maitrise des techniques d’élevage, de l’alimentation des cheptels et de leurs suivis sanitaire.
A ce propos, Kaci Ahcène de l’Ecole nationale supérieure d’agronomie (ENSA), qui a présenté une analyse sur 10 ans (2003-2013) de la compétitivité de la filière des élevages avicoles en l’Algérie, a souligné que "les enquêtes menées durant la dernière décennie ont mis en évidence la non compétitivité des ateliers avicoles en raison de l’absence d’organisation de la profession, l’incapacité d’innovation de l’ensemble des acteurs de la filière aux plans techniques et organisationnel et le déficit en formation chez la majorité des éleveurs".
De son côté M. Mouhous de la faculté de sciences biologiques et agronomiques de l’université de Tizi-Ouzou a relevé que "la production animale actuelle est en deça des besoins sans cesse croissants de la population, en plus du fait qu’elle n’est pas compétitive". Ce conférencier a estimé que pour faire face à la concurrence du marché international, il est important de s’orienter vers la valorisation et le développement des produits du terroir tel que l’élevage caprin qui va permettre d’augmenter la production de lait et de viande.
S’agissant de l’alimentation des cheptels, le Pr. Abdelguerfi Aissa de l’ENSA a proposé une démarche visant à augmenter la production de fourrages et d’aliments concentrés à travers notamment l’aménagement des maquis dégradés et des sous-bois, la régénération des prairies permanentes et la réhabilitation de celles défraichies, et une meilleure gestion des espaces pastoraux en milieux forestiers et steppiques.
Ce même intervenant a plaidé en outre en faveur de la réintroduction de variétés fourragères autochtones telles que la luzerne, la féverole, le pois protéagineux, le lupin et le ray grass, et de la valorisation de sous-produits de la céréaliculture et des produits maraîchers, mieux adaptés au climat méditerranéen pour réduire la facture des aliments importés.
Les participants et les organisateurs de ces 7èmes journées sur la production animale se sont accordés enfin à dire que "l’intervention de la recherche scientifique, forte de l’équipement de ses laboratoires, peut faire progresser la production animale, à condition de travailler en coordination avec les autres secteurs et organismes intervenant dans ce domaine".