dimanche 25 décembre 2016
Lancement à Alger d'un projet régional de lutte contre une bactérie affectant les oliviers
Une étude scientifique française conclut aux effets bénéfiques globaux de l’agriculture biologique
23 décembre 2016
/ Marie Astier (Reporterre)


Le tableau récapitulatif du rapport est clair : la majorité des cases
sont vert foncé. La couleur signale les impacts positifs de
l’agriculture biologique. Ils sont confirmés dans les domaines de la
création d’emplois, de la moindre pollution de l’eau par les nitrates et
les pesticides, de la plus faible consommation d’énergie à l’hectare,
de l’impact réduit sur la biodiversité, de l’absence de maladies dues
aux pesticides, ou encore de sa préférence pour le plein air, qui
favorise le bien-être animal.
Vous avez sans doute déjà entendu ces arguments en faveur de
l’agriculture biologique. Mais ce rapport est pourtant inédit : c’est la
première fois que l’on tente, en France, de quantifier précisément ces
bénéfices, afin de les rendre visibles tant pour le consommateur que
pour le décideur politique.
Le rapport Quantifier et chiffrer économiquement les externalités de l’agriculture biologique ? a été présenté par ses auteurs Natacha Sautereau et Marc Benoît, le 25 novembre dernier.
« Il y a externalité lorsque
l’activité de production d’un agent a une influence non marchande
(positive ou négative) sur le bien-être d’un autre sans qu’aucun ne
reçoive ou ne paye une compensation pour cet effet. Les externalités ne
sont pas directement visibles et mesurables par le consommateur », explique la synthèse
du document. Les deux chercheurs ont pris en compte à la fois les
impacts positifs de l’agriculture biologique pour la société et ses
effets négatifs, le tout en comparaison avec l’agriculture
conventionnelle.
Séquençage du génome de la mouche blanche

La mouche blanche représente une réelle menace économique pour les cultures agricoles - (ph:DR)
Le séquençage du génome révèle
pourquoi la mouche blanche est une importante menace pour la sécurité
alimentaire.
Des chercheurs ont réussi à séquencer le génome de la mouche blanche. La mouche blanche est un ravageur
invasif capable de résister aux pesticides, de transmettre plus de 300 virus
végétaux et de nourrir au moins 1.000 espèces de plantes différentes.
Elle entraîne des pertes de récoltes de plusieurs milliards de dollars
chaque année.
En effet, la mouche blanche représente une réelle
menace économique pour les cultures agricoles. Elle engendre des dommages
directs et favorise grandement la propagation de virus. On pense à des
virus tels que: Le Virus des feuilles jaunes en cuillère de la tomate, le Virus
de la mosaïque africaine du manioc, etc … . Générant ainsi de lourdes pertes
agricoles et de sérieux problèmes au niveau de la sécurité alimentaire. Ces
virus se développent notamment en Afrique et dans d’autres pays en voie de
développement.
Des organismes internationaux ont pour projet de
faire usage du séquençage du génome afin de développer une stratégie de
lutte contre ce ravageur. Ce génome aidera également les scientifiques à tracer
la diversité génétique des populations de mouches blanches à travers le monde.
Ces informations pourraient aider les chercheurs à comprendre la variante de la
mouche blanche qui décime les récoltes de manioc dans certaines parties de
l’Afrique et aideraient à élaborer des stratégies de développement pour les
mouches blanches africaines.
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