dimanche 4 septembre 2016

Vidéo: Un drone pour détruire les nids de frelons asiatiques


L’utilité des drones dans le secteur de l’agriculture n’est pas toujours facile à cerner. En revanche, pour ce qui concerne la lutte contre le frelon asiatique, la tâche qui incombe au Spray Hornet, un quadricoptère commercialisée par Drone Volt est on ne peut plus claire : détruire les nids de frelons asiatiques en les aspergeant d’un biocide. Vespa velutina, faut-il le rappeler, a débarqué accidentellement en France, dans le sud-ouest, il y a douze ans – des reines étaient présentes dans un chargement de poteries en provenance de Chine – et il a investi un tiers du territoire. Ce frelon se nourrit, entre autres, d’abeilles dont il se saisit à la sortie des ruches. Ses dégâts sont à l’origine de la disparition de très nombreuses colonies car l’européenne apis mellifera – contrairement à l’asiatique apis cerana – n’est pas capable de se défendre contre lui.

Publication FAO: Etat des ressources en sols du monde. Résumé technique




Année de publication: 2016

Éditeur: FAO

Pages: 92 p.









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Résumé:
Lire le rapport complet, disponible seulement en anglais.

Ce document présente la première évaluation mondiale importante sur les sols et les questions associées. Le rapport synthétise les travaux de quelque 200 scientifiques spécialistes du sol provenant de 60 pays. Il fournit une perspective globale sur l’état actuel du sol, son rôle dans la fourniture de services écosystémiques et les menaces qui pèsent sur la possibilité de continuer à contribuer à ces services. Les menaces spécifiques envisagées dans le rapport sont l’érosion des sols, la compaction, l’acidification, la contamination, l’imperméabilisation, la salinisation, l’engorgement, le déséquilibre des éléments nutritifs (par exemple la carence en éléments nutritifs ou l’excès de nutriments), les pertes de carbone organique du sol (COS) et les pertes de biodiversité. 


Evaluer l’empreinte carbone générée par l’élevage de bétail

Un nouvel outil interactif développé par la FAO permet aux agriculteurs, aux décideurs politiques et aux scientifiques de calculer la production de viande, de lait et d'œufs ainsi que les émissions de gaz à effet de serre produites par le bétail. L'idée est de rendre à la fois le secteur plus productif et plus respectueux du climat.

GLEAM-i, le Global Livestock Environmental Assessment Model interactif, répond à un large éventail de questions. Par exemple, en tant que petit détenteur de bétail ou éleveur, comment faire pour que mes bêtes produisent plus de lait, de viande ou d'œufs ? Si vous êtes un décideur politique, quelles pratiques dois-je soutenir afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre produites par le bétail ?

Basé sur GLEAM, le modèle développé par la Division de la production et de la santé animales de la FAO pour encourager de nouvelles politiques et pratiques afin de parvenir à un développement durable du bétail, GLEAM-i peut être manipulé par quiconque utilisant le logiciel Excel, y compris les organisations communautaires travaillant dans des zones rurales éloignées. Le nouveau modèle inclue de nombreuses variables telles que les pays, les régions, le nombre et le type de bétail - laitier ou viande ovine, porcs de basse-cour ou industriels, systèmes de pâturage ou mixtes- matières premières, gestion du fumier ainsi que les conditions spécifiques de vie des animaux.

 « L'objectif de Gleam est d'aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre et de s'assurer que l'élevage est aussi efficace que possible, afin de contribuer à l'alimentation des populations, à leurs besoins nutritionnels et ceux relatifs à leurs moyens d'existence tout en ayant recours à moins de ressources naturelles » a déclaré Anne Mottet, Chargée des politiques liées à l'élevage à la FAO.

L’Algérie veut réduire sa dépendance alimentaire grâce à l’agro-écologie

Posté Par: Aliste Flandrain


 Malgré son riche potentiel agricole, l’Algérie reste fortement dépendante des importations de produits alimentaires de l’étranger.
 
L’économie algérienne reposant principalement sur la rente pétrolière, le pilotage des politiques publiques n’a pas suffisamment valorisé le domaine de l’agriculture dans le pays le plus vaste du monde arabe, d’Afrique du Nord et du pourtour méditerranéen.

Fort de ce constat le Collectif Torba veut inciter les politiques à s’investir dans une stratégie de diversification de l’économie en se tournant vers l’agriculture et l’agro-écologie.
La superficie des terres agricoles est le principal atout du pays mais les défis contre la désertification est immense, reconnaît le Collectif Torba.

Les nouvelles orientations agricoles concentrent des efforts considérables sur les zones sahariennes, de montagnes et de steppes, ainsi que sur les exploitations familiales, qui représentent 70 % d’entre elles. Toutefois, la production biologique reste très marginale. La société civile se mobilise peu à peu pour reconquérir une alimentation saine et locale.
En Algérie, le Collectif Torba se lance ainsi dans des actions d’initiation à la perma-culture et de sensibilisation du public à l’agro-écologie, jardins partagés, fermes en transition vers l’agro-écologie et création de partenariats directs entre producteurs et consommateurs de type AMAP.

Né du désir de retour à la terre nourricière, le Collectif Torba a été créé par des urbains de la banlieue d’Alger qui souhaitaient résoudre des problématiques liées au tri et à la valorisation des déchets dans la Cité d’Ouled Fayet.

Les questions de la fabrication de compost et de l’aménagement de parcelles de jardinage se sont vite posées face au manque d’espace. Le collectif ayant réussi à installer des jardins aux abords d’un verger, a sollicité l’aide de Terre et Humanisme pour travailler en agro-écologie et diffuser les bonnes pratiques.


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