lundi 10 novembre 2014

Nouvelle publication: Le marché de la filière viande en Algérie 2014



  • Auteur : Bureau UBIFRANCE d'Alger
  • 2013 - 50 pages
  • Editeur : UBIFRANCE
  • Référence : B1300760A
  • disponible immédiatement par téléchargement
 

80,00€ HT
Ajouter au panier : 

Le fichier en pdf (1,38 Mo)  


37 millions d’abeilles retrouvées mortes au Canada

 Publié le 7 novembre 2014

37 millions d’abeilles retrouvées mortes au Canada, après la plantation d’un grand champ de maïs OGM

Des millions d’abeilles sont tombées raides mortes, quelques semaines après la plantation d’un champ de maïs OGM en Ontario, Canada. L’apiculteur local, David Schuit qui produit du miel à Elmwood a perdu environ 37 millions d’abeilles qui représentent au total à peu près 600 ruches.

« Une fois qu’ils ont commencé à planter le maïs, elles sont mortes par millions », a déclaré Schuit. Bien que de nombreux apiculteurs accusent les néonicotinoïdes d’être la cause de l’effondrement des colonies d’abeilles et que de nombreux pays de l’UE ont interdit les néonicotinoïdes qui sont une classe d’insecticides qui agissent sur le système nerveux des insectes, le ministère américain de l’agriculture ne parvient pas à interdire les insecticides néonicotinoïdes, fabriqués par Bayer CropScience Inc.




Deux des insecticides de Bayer les plus vendus, l’Imidaclopride et la Clothianidine, sont connus pour entrer dans le pollen et le nectar, et peuvent endommager les insectes utiles comme les abeilles. La commercialisation de ces pesticides a également coïncidé avec l’effondrement des colonies à grande échelle dans de nombreux pays européens et aux États-Unis.
Nathan Carey, un autre paysan, dit que le printemps dernier il a remarqué qu’il n’y avait pas assez d’abeilles sur son exploitation agricole et il croit qu’il y a une forte corrélation entre la disparition des insectes et l’utilisation d’insecticides.
Dans le passé, de nombreux scientifiques ont eu du mal à déterminer la cause de ces effondrements massifs, un phénomène qu’ils appellent « syndrome d’effondrement ». Aux États-Unis, les abeilles sont en déclin terminal depuis 7 années consécutives.


Des scientifiques américains ont trouvé 121 pesticides différents dans des échantillons de ces insectes, de cire et de pollen, rendant crédible l’idée que les pesticides sont un problème majeur. «Nous croyons que certaines interactions subtiles entre la nutrition, l’exposition aux pesticides et autres facteurs de stress convergent pour tuer des colonies », a déclaré Jeffery Pettis, de l’ARS le laboratoire de recherche sur les abeilles.
L’effondrement de la population mondiale est une menace majeure pour les cultures. On estime qu’un tiers de tout ce que nous mangeons dépend de pollinisation des ces travailleuses, ce qui signifie que les abeilles contribuent à plus de 30 milliards à l’économie mondiale.
Une nouvelle étude publiée dans le Journal Proceedings of the National Academy of Sciences a révélé que les pesticides néonicotinoïdes tuent les abeilles en endommageant leur système immunitaire ce qui les rend incapables de lutter contre les maladies et les bactéries.


Après la signalisation des pertes importantes ces insectes à cause de l’exposition à l’imidaclopride, on a interdit son utilisation pour le maïs et le tournesol, malgré les protestations de Bayer. La France a également rejeté la demande de Bayer pour la clothianidine, et d’autres pays, comme l’Italie, ont également interdit certains néonicotinoïdes.
Après un nombre record de décès de ces insectes au Royaume-Unis, l’Union Européenne a interdit plusieurs pesticides, dont les pesticides néonicotinoïdes.

Source de l'information:  http://www.espritsciencemetaphysiques.com/37-millions-dabeilles-mortes-canada.html

dimanche 9 novembre 2014

Lutter contre la salinisation des sols à l'aide de plantes adaptées

BE Allemagne 678  6/11/2014

Chaque minute, trois hectares de terres arables sont perdus du fait de la salinisation des sols et ce, souvent de manière irréversible. Ce phénomène provient en partie de cycles naturels mais les activités humaines ont aussi un effet amplificateur : l'intensification de l'activité agricole provoque une transpiration plus importante des plantes qui augmente la concentration saline. Par ailleurs, les agriculteurs contrôlent la salinité de leur culture : lorsque celle-ci est trop importante (et provoque une baisse de rendement), ils ont recours à un "lessivage des champs" par un arrosage surabondant afin de dissoudre le sel dans de l'eau qui va ensuite se stocker, en partie, dans les nappes phréatiques. Lorsque celles-ci remontent (inondation ou simple pompage pour l'arrosage), elles apportent dans les champs une eau saturée en sel. [1]






Pour lutter contre ce fléau, le professeur Rainer Hedrich de l'Université Julius Maximilian de Wurtzbourg (Bavière) a exposé dans le journal "Trends in plant sciences" des éditions Cell, un moyen de cultiver les terres menacées par une haute concentration en sel en utilisant des plantes appropriées. Il propose d'étudier les espèces halophiles qui parviennent à se développer dans des environnements chargés en sels (souvent à proximité des côtes) : celles-ci parviennent à concentrer le sel qu'elles absorbent au sein de cellules spécifiques de stockage d'un diamètre environ dix fois supérieur à la moyenne, ce qui permet aux autres cellules de se développer normalement. En étudiant le génome de telles plantes et en le comparant avec des plantes qui, au contraire, sont très sensibles à des environnements salins, comme le quinoa, il serait possible d'identifier quels gènes et quels mécanismes permettent le développement de ces vésicules de stockage. L'idée serait ensuite, par croisement et sélection des plants appropriés, de développer ces caractères chez d'autres espèces et de créer ainsi, par exemple, des variétés de céréales plus tolérantes aux sels.

Le professeur Hedrich travaille actuellement sur un projet de betterave à sucre de ce type et estime qu'il serait possible, dans un intervalle de trois ans, de produire les premières plants résistants sous serres. Il rappelle néanmoins qu'une telle solution ne résout pas intégralement le problème, car le sel ne disparaît pas, mais est stocké dans les plantes. Néanmoins cela peut permettre de relancer la production dans des zones où les concentrations trop élevées de sel empêchent toute agriculture à l'heure actuelle.

 [1] Legros, J.-P. "La salinisation des terres dans le monde", Montpellier, 2009. 



Pour en savoir plus: Prof. Dr. Rainer Hedrich, Lehrstuhl für Molekulare Pflanzenphysiologie und Biophysik der Universitat Würzburg - tél. : +49931 31-86100- email : hedrich@botanik.uni-wuerzburg.de

 Sources : "Versalzung: Neue Wege in der Pflanzenzucht gefordert", dépêche idw, communiqué de presse de l'Université Julius Maximilian de Wurtzbourg - 28/10/2014 - http://idw-online.de/pages/en/news610039

Origine: BE Allemagne numéro 678 (6/11/2014) - Ambassade de France en Allemagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/77080.htm


Biotechnologie en Tunisie: une Start-up en exemple

«Produire des plants in vitro, sains, indemnes de virus, résistants et qui s'adaptent à plusieurs types de sols», telle est la mission d'une entreprise tunisienne qui s'est lancée dans la biotechnologie. Substituer les importations de produits fabriqués par des géants internationaux par des produits locaux, tel est le défi d'une équipe de jeunes, d'une moyenne d'âge de 35 ans, qui s'est lancée dans le domaine de la biotechnologie en produisant «in vitro» des semences et des plants, habituellement importés, à l'instar des semences de pommes de terre.
«Nous sommes les pionniers sur le plan national dans la production de semences de pommes de terre et de fraisiers», précise Mohamed Fakhry Ksouri, directeur de laboratoire de la «Pépinière Mabrouka». En effet, le stand de l'entreprise au Salon international de l'investissement agricole (Siat) est une illustration virtuelle du laboratoire de culture in vitro, un grand bac vitré dans lequel des tubes sont placés dans l'ordre de l'évolution de la production in vitro.

Des sacs de semences et des pots de plants de différentes tailles indiquent aux visiteurs les stades d'évolution de ces produits. Bien que les noms soient un peu trop difficiles à retenir et à expliquer, les tailles et les couleurs sont, en revanche, très visibles.

Le directeur du laboratoire n'a cessé de répéter qu'il s'agit du premier, et unique laboratoire en Tunisie, dédié à la culture in vitro. «Un staff hautement qualifié, dont un PhD en biotechnologie végétale, travaille sur des équipements de dernière génération dans un espace de 3.000 m²», a-t-il rappelé, catalogue à l'appui.

En effet, l'entreprise est en mesure de produire des plants in vitro, sains, indemnes de virus, résistants et qui s'adaptent à plusieurs types de sols, a-t-il vanté.

Et c'est une production en grandes quantités durant toute l'année.

Ces productions in vitro suivent leurs cycles de croissance dans les 50 hectares de serres ou en plein champ.

D'année en année, la capacité de production de cette entreprise a atteint cinq millions de plants d'olivier, 800 mille plants fruitiers, 150 mille plants d'agrumes et deux millions de vitro-plants. Le plus important, selon le dirigeant, est que la société offre la possibilité à l'agriculteur d'acheter localement un produit de qualité irréprochable et éviter la sortie de devises.

A cet égard, le cas des semences des pommes de terre offre une belle illustration. Une dirigeante de l'entreprise a expliqué avec force détails tous les stades de production des semences classe E, la meilleure sur le marché international.

Par R.m.

La Presse  06/11/2014

Source de l'information:  http://www.afriquejet.com/afrique-nord/13277-biotechnologie-en-tunisie-une-start-up-en-exemple.html