dimanche 2 octobre 2016

Des boues transformées en engrais expérimental


Depuis 3 ans, le Cirad, en partenariat avec Veolia, mène, expérimente l’impact de l’épandage agricole des boues issues de la station d’épuration du Grand Prado, à Sainte-Marie.

"Les rendements, la qualité et la richesse en sucre sont similaires"

 

"Les résultats que l’on observe aujourd’hui, pour la partie rendement en canne à sucre, montre que l’on a aucune différence statistiquement significative, dans le cadre de cet essai. Quel que soit la modalité, ou le type de matière organique que nous utilisons, les rendements, la qualité et la richesse en sucre sont similaires", met en exergue Frédéric Feder, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).

En partenariat avec Veolia, le Centre mène, depuis octobre 2013, un suivi des impacts agroenvironnementaux de l’épandage agricole des boues issues de la station d’épuration du Grand Prado, à Sainte-Marie.

Un programme expérimental d’envergure, unique dans les Dom

Cette démarche innovante mise en œuvre par le Centre, s’inscrit dans un programme national de recherche en environnement (SOERE-PRO) mené sur un réseau de 4 sites d’observation principaux. Dont un implanté à La Réunion.

Geoffroy Mercier, directeur général de Veolia Réunion, explique que les enjeux de cette expérimentation sont considérables.

"Ce projet pourrait participer au mouvement de l’économie solidaire"

 

"L’intérêt pour ce programme de recherche, il est énorme pour Veolia. Car il pourrait participer au mouvement de l’économie solidaire. Puisque les boues produites sur la station d’épuration du Grand Prado, qui sont de l’ordre de 2 000 tonnes par an, doivent aujourd’hui trouver un débouché qui soit favorable pour toutes les parties. Et, une conséquence de cette étude serait de pouvoir les épandre sur de la canne par exemple”.

Chaque année, 33 000 tonnes d’engrais chimiques sont importés à La Réunion. Ces boues pourraient les remplacer.
S’il s’agit de la première phase de test, ce projet pour les agriculteurs, représenterait une économie substantielle, de l’ordre de 500 euros par hectare par an.

Source

                                                              Linfo.re : information et actualité a la reunion

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