jeudi 17 mars 2016

Des scientifiques font pousser des légumes sur sol martien

Découverte - Le sol martien semble fertile. Une équipe de chercheurs néerlandais est parvenue à cultiver des tomates, des radis et des pois à partir d'échantillons imitant les terres de la planète rouge. 
Mars deviendra-t-elle le futur jardin potager de la Terre? Loin d'être la science-fiction, l'idée fait son chemin dans la tête de chercheurs néerlandais. Le scientifique Wieger Wamelink et son équipe de l'Université de Wageningen sont parvenus à récolter leurs premières cultures sur des sols identiques à ceux de la planète rouge.

L'agence spatiale américaine (NASA) a fourni aux chercheurs des échantillons de terreaux artificiels imitant les propriétés des sols martiens. Les similis sont un mélange de terres du désert de Sonora, en Arizona, et d’un volcan d'Hawaï. Et force est de constater que tomates, pois, quinoa, radis ou encore épinards, parmi la dizaine de variétés de légumes plantés, ont trouvé les nutriments essentiels à leur croissance.

"C'était une belle surprise pour nous. L'expérience a montré que le simulateur de sol martien disposait d'un énorme potentiel s'il était préparé correctement", explique Wieger Wamelink dans les colonnes du Daily Mail.
Il s'agit de la seconde expérience menée par le groupe. La première avait vu la plupart des plantes mourir par manque d'eau. Ces recherches ont pour objectif d'aider les premières colonies d'hommes sur Mars et la Lune à se nourrir.

Pour autant, il est exclu pour le moment de préparer un quelconque met à partir de ces cultures "martiennes", ainsi que l'explique Wieger Wamelink. "Le sol contient des métaux lourds, notamment du mercure, du plomb et de l'arsenic ainsi que beaucoup de fer." Bref, autant d'éléments qui pourraient rendre les légumes toxiques.

L'équipe de chercheurs s'apprête à démarrer la troisième phase de son expérience dès le mois d'avril. Elle vise à déterminer la salubrité des aliments, comme l'indique le site Science Post, et à tenter de cultiver des haricots et des pommes de terre. Seul hic, les scientifiques manquent de fonds pour initier cette nouvelle étape. Ils ont donc lancé une campagne de récolte de fonds.





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